Luca Fulvio - Le soleil des rebelles

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Le nouveau Luca di Fulvio !
Le jeune prince Marcus est encore un enfant lorsqu'il assiste impuissant au massacre de toute sa famille.
Seul rescapé de cette boucherie ennemi héréditaire de la famille de Marcus qui va s'asseoir sur le trône, Marcus ne doit son salut qu'à la jeune Héloïse, fille d'Agnès, la lavandière du village qui l'accueillera sous son toit pour l'élever comme s'il était son fils.
Luca di Fulvio retrace l'ascension paradoxale d'un petit prince qui va devoir apprendre dans la douleur comment devenir un homme.

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Le soleil se couchait quand il se leva. Sa décision était prise.

Les mains en cornet autour de la bouche, il cria vers la lisière des bois : « Lucio ! Sors de là ! »

Lucio sortit alors des fourrés au galop, l’air ébahi.

Mikael sourit. « Tu croyais que je ne t’avais pas vu me coller au cul ? Vous faites plus de bruit qu’un troupeau de moutons. » Redevenant sérieux, il lui fit signe d’entrer dans la cabane.

« C’est dangereux de rester ici, dit Lucio. Ils te cherchent.

— Viens là et écoute, dit Mikael en s’asseyant au bord du lit de Raphael. Ça ne sera pas long. Ensuite on partira. »

Lucio s’assit sur un tabouret.

Raphael, silencieux, regardait Mikael.

« Voilà mon plan, commença-t-il. Gabriel nous a dit qu’un convoi arrive dans trois semaines. » Il regarda Lucio. « Normalement, on l’aurait attaqué pendant qu’il traversait la forêt, c’est là qu’on a le plus de chances. Mais là, je voudrais que tu l’attaques quand il sera près du château. »

Lucio fronça les sourcils, sans commenter.

« La veille, je tuerai un soldat, reprit Mikael. Je cacherai le cadavre et je mettrai son uniforme. Pendant l’attaque… je serai un des soldats qui protègent le convoi. L’attaque échouera. Les soldats se retireront en toute hâte à l’intérieur du château. Comme ça, je serai à l’intérieur. Dans la confusion qui suivra, j’aurai une certaine liberté de mouvement. À partir de là, je serai seul… et je ferai ce que je pourrai.

— C’est de la folie, dit Raphael avec sérieux.

— Vous avez une meilleure idée ?

— Tu auras sans doute ce que tu cherches : tu mourras, répondit Raphael.

— C’est la meilleure idée qui me soit venue », répliqua Mikael. Puis il s’adressa à Lucio. « Tu comprends ce que je te demande, hein ? Beaucoup de tes hommes risquent aussi de mourir.

— Ce sont tes hommes, pas les miens, dit Lucio. Mais comment on va faire ?

— Mon idée, ça reste de s’enfuir par le passage secret. Ceux qui en auront réchappé m’attendront cachés à la lisière du bois. Si vous me voyez sortir, vous me couvrez. Je sais que je demande beaucoup. Mais si on réussit, on aura envoyé un signal fort aux gens. » Il lui prit la main. Tu m’as dit que les mineurs de Dravocnik sont à bout de forces. Envoie un des hommes parler avec eux. Dis-leur que le moment de l’insurrection est venu. Plus il y aura de mineurs de notre côté, plus Ojsternig sera en difficulté. » Il ouvrit sa main. « Un seul doigt n’est rien… » Il serra le poing. « Tous les doigts ensemble sont forts. » Son regard s’assombrit. « Et si je peux, je tuerai Ojsternig.

— Ne te laisse pas mener par la haine, dit Raphael. Il n’y a aucun honneur à cela. Ton objectif, c’est Eloisa. Cherche à la sauver, elle.

— Elle et mon fils, dit Mikael, une flamme dans les yeux.

— Ce ne sera peut-être pas possible, dit Raphael. Tu te rappelles qu’enfant je t’avais dit de ne jamais oublier que la vie est un don précieux, et pas une chose de rien comme le croient les imbéciles et les désespérés ? »

Mikael hocha la tête.

« Tu avais échappé au massacre de ta famille, à la trappe d’Agnete et aux loups, le matin où je t’ai trouvé, continua Raphael avec une mélancolie affectueuse dans les yeux. Eh bien, j’espère que dans ton destin il y a encore un peu de cette chance. Par conséquent, ne la gaspille pas. »

Mikael poussa un profond soupir.

« Ojsternig a besoin de l’enfant comme héritier, reprit Raphael. Il ne touchera pas à ton fils. D’autres occasions de le sauver se présenteront. »

Mikael baissa les yeux, pensif.

Raphael lui prit la main. Il parla à voix basse. « Sauve Eloisa, dit-il, fais-le pour elle… » Il serra plus fort et ajouta, presque dans un murmure : « Et pour moi.

— Pour vous ? », dit Mikael, surpris. Il vit les yeux de Raphael pleins de douleur, voilés de larmes.

Raphael se tourna vers Lucio. « Attends dehors », ordonna-t-il.

« J’ai quelque chose à te dire, commença Raphael dès qu’ils furent seuls. Il est temps que tu l’entendes. »

Mikael serra sa main en retour. « Je vous écoute, baron… »

72

L’obscurité tombait. Eloisa était toujours dans sa cellule, habillée de vêtements qui n’étaient pas les siens.

À côté d’elle, non loin de la paille sur laquelle elle s’était jetée, perdue et désespérée, gisait le flacon de verre ambré, vide.

Le poison n’avait provoqué que de violentes crampes d’estomac. La matinée était restée comme en suspens. Elle savait que le bourreau allait venir la chercher.

Et le bourreau, ponctuel, était venu.

Eloisa aurait voulu crier, pleurer, dire quelque chose, mais la peur avait pris sa gorge en tenaille. Elle ne pouvait plus bouger.

Le bourreau l’avait saisie et déshabillée, tel un violeur, sans qu’elle oppose de résistance.

Il l’avait laissée là, nue, par terre. Avant de sortir, il lui avait jeté d’autres vêtements.

Eloisa était resté couchée jusqu’à ce qu’elle entende la voix d’Ojsternig annoncer : « Aujourd’hui est un jour de fête pour le royaume ! Je vous présente l’héritier du trône, Marcus III de Saxe ! »

« Mon fils », avait murmuré Eloisa le cœur serré. Aussitôt elle s’était dit que Mikael le verrait pour la première fois dans les bras d’Ojsternig. Elle avait senti la douleur et la rage que Mikael devait éprouver en ce moment, comme une tempête. Elle y avait trouvé la force de se lever et d’enfiler les vêtements que le bourreau lui avait lancés.

La suite était confuse dans son esprit, jusqu’au moment où elle avait entendu une clameur sinistre s’élever de la foule, déchirant le silence. Puis une voix qu’elle avait aussitôt reconnue.

« Mikael ! »

Elle s’était agrippée aux pierres du mur.

« Tu es à moi, ramasse-merde ! »

« Non ! » avait hurlé Eloisa. Son cœur explosait dans sa poitrine. « Mikael ! » Folle de douleur, toujours criant, elle avait tenté d’escalader le mur, agrippant ses doigts aux pierres, se cassant les ongles. Elle avait couru à la porte, secoué les barreaux, s’était jetée violemment contre le mur, comme pour le faire tomber.

De l’extérieur lui arrivaient des cris, du vacarme, des hennissements.

« Mikael ! Non, Mikael ! »

Et pour finir, les bruits avaient cessé.

À moitié évanouie, Eloisa avait continué de griffer les pierres avant de s’écrouler sur le sol, secouée de sanglots.

Vers le soir seulement elle réussit à dire, d’une voix qui n’était pas la sienne : « Mikael est mort ».

En entendant le cadenas s’ouvrir, elle eut le sentiment d’être dans un rêve.

« Allons-y », dit la servante. Voyant qu’elle n’esquissait aucun mouvement, elle se tourna vers les deux soldats qui l’escortaient. « Portez-la en haut. »

Les soldats la soulevèrent par les aisselles et la remontèrent dans sa chambre.

« Ma fille ! »

La voix de sa mère la ramena à la réalité.

« Lâchez-la ! », s’écria Agnete en soutenant Eloisa.

À peine vit-elle le visage de sa mère qu’elle laissa exploser sa souffrance. Ses yeux se remplirent de larmes, sa bouche de sanglots.

« Qu’est-ce que vous lui avez fait ? », s’écria Agnete en voyant le sang sur ses mains, son front, ses pieds.

Les soldats et la servante sortirent sans un mot et refermèrent la porte.

« Qu’est-ce qu’ils t’ont fait, mon enfant ? », s’exclama Agnete en l’aidant à s’étendre sur le lit.

Eloisa s’accrocha à elle et la secoua, désespérée.

« Mère… sanglota-t-elle, mère…

Mikael… Mikael est… — Non, il est vivant, ma petite fille ! » Elle lui prit le visage entre ses mains.

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