Boleslaw Prus - Le Pharaon

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Le Pharaon, considéré comme une des œuvres les plus marquantes de la littérature polonaise, retrace le règne court mais riche en événements de Ramsès XIII, prince généreux, ami du peuple, amoureux de la vie, ardent et mélancolique à la fois, qui voulut porter la main sur une puissance millénaire et sournoise : le clergé d’Amon.
Boleslaw Prus, écrivain polonais contemporain de Flaubert, s’est penché comme ce dernier sur la civilisation africaine de l’antiquité et a réussi, à force de recherches et de talent, à brosser de l’Égypte des pharaons un tableau d’une couleur et d’une vie incomparables. Il a donné à des événements historiques mal connus un étonnant cachet d’authenticité en même temps qu’une force dramatique intense. Il s’est attaché à animer ses personnages d’une vie propre : le bouillant Ramsès, le sournois Herhor, le perfide Méfrès, la douce Sarah, tous nous les sentons vivre, aimer, souffrir.

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— Pourvu que sa sagesse ne nous coûte pas plus cher que l’inexpérience de Ramsès, murmura le Grec.

Le pharaon avait gagné son cabinet de travail, après avoir traversé de nombreuses pièces aux murs couverts de fresques ; des prêtres se tenaient à toutes les portes. Le cabinet lui-même était une pièce haute de deux étages, aux murs d’albâtre sur lesquels les événements marquants du règne de Ramsès XII étaient représentés par des peintures colorées et dorées. Il y avait dans la salle un autel en forme de pyramide tronquée, les armes du pharaon, des fauteuils finement sculptés et des tables couvertes de menus objets.

Lorsque le pharaon entra, un des prêtres alluma de l’encens devant lui. Puis l’héritier du trône fut annoncé. Il entra d’un pas rapide et salua profondément son père. L’inquiétude se lisait sur son visage.

— Je suis heureux de te voir revenu en bonne santé, erpatrès, dit le pharaon.

— Sois béni éternellement, répondit le prince.

— Mes conseillers viennent de m’entretenir de ton zèle et de ton habileté, continua le pharaon.

Le prince écoutait avidement, le regard fixé sur le visage du pharaon.

— Tu recevras donc ta récompense, poursuivit celui-ci. Je te donne un collier, dix talents et deux régiments grecs.

Le prince semblait stupéfait, il demanda d’une voix sourde :

— Et le corps d’armée ?

— Dans un an, nous referons des manœuvres et, si tu les exécutes sans erreur aucune, tu recevras le commandement que tu convoites.

— C’est Herhor qui a voulu me nuire ! cria le prince, maîtrisant mal sa colère.

Il regarda autour de lui et ajouta :

— J’aimerais tant pouvoir te parler seul à seul, père … Mais il y a toujours tant d’étrangers autour de nous …

Le pharaon fit un geste et tout son entourage disparut.

— Qu’as-tu à me dire ?

— Une seule chose père. Herhor est mon ennemi ; il m’a calomnié auprès de toi et m’a infligé l’humiliation de me voir refuser le commandement.

— Herhor est mon fidèle serviteur et ton fidèle ami. C’est grâce à lui que tu es héritier du trône. C’est moi, et moi seul, qui n’ait pas voulu confier un corps d’armée à un chef qui s’est laissé encercler …

— Mais j’ai rétabli la jonction s’écria le prince, accablé. Et si Herhor ne m’avait pas fait contourner deux scarabées …

— Tu aurais donc voulu qu’un prêtre négligeât la religion en présence des troupes ?

— Sache, père, dit Ramsès d’une voix tremblante, que pour ne pas déranger les scarabées, on a détruit un canal en construction et tué un homme.

— Cet homme s’est pendu lui-même !

— À cause de Herhor.

— Dans les régiments que tu as si bien rassemblés, trente hommes sont morts d’épuisement et plusieurs centaines sont malades.

Le prince baissa la tête.

— Ramsès, dit le pharaon, tes paroles ne sont pas celles d’un grand seigneur, mais d’un homme irrité. Or, la colère n’est pas sœur de la justice.

— Mais, mon père, si la colère m’emporte, c’est parce que je vois la malveillance de Herhor et des prêtres à mon égard.

— Tu es toi-même petit-fils d’archiprêtre, et ce sont les prêtres qui t’ont élevé … Tu connais mieux leurs secrets qu’aucun autre prince ne les a jamais connus.

— J’ai pu aussi mesurer leur orgueil insensé et leur soif du pouvoir. Et comme ils savent que j’y mettrai fin, ils sont mes ennemis dès à présent. Herhor ne veut pas me confier même un corps d’armée, car il veut commander l’armée entière !

Le prince s’arrêta, effrayé d’en avoir trop dit. Mais le pharaon leva sur lui son regard clair et dit calmement :

— C’est moi qui gouverne le pays et commande l’armée, et c’est de moi qu’émanent tous les ordres. J’exerce la justice et je me penche sur le sort de mon peuple, de mes ministres, de mon successeur … Il se trompe lourdement, celui qui croit que j’ignore la moindre des intrigues qui m’entourent.

— Si tu avais pu voir de tes propres yeux le déroulement des manœuvres, père …

— Peut-être aurais-je vu, coupa le pharaon, un chef qui abandonne son armée au moment décisif et poursuit une jeune Juive dans les buissons … Mais je veux ignorer de telles broutilles.

Le prince se jeta aux genoux de son père.

— Tutmosis t’en a parlé, seigneur ?

— Tutmosis est un enfant, tout comme toi. Il fait des dettes, se croyant déjà chef d’état-Major de ton corps d’armée et il s’imagine que l’œil du pharaon ne le voit pas dans le désert …

Chapitre VII

Quelques jours plus tard, le prince Ramsès fut convoqué par sa mère, la reine Nikotris, deuxième épouse du pharaon et première dame d’Égypte.

Elle était bien digne d’être la mère d’un roi. Grande, aux formes opulentes, très belle encore malgré ses quarante ans, elle était surtout remarquable par la majesté qui émanait d’elle malgré ses vêtements d’une extrême simplicité.

La reine reçut son fils dans une pièce au sol de faïence. Elle se tenait assise dans un fauteuil sculpté, sous un palmier. Un petit chien était étendu à ses pieds et une esclave noire agitait un éventail au-dessus d’elle. L’épouse du pharaon était couverte d’une cape de mousseline brodée d’or ; sur sa perruque brillait un diadème décoré de bijoux en forme de lotus.

Le prince fit, en entrant, un grand salut que la reine lui rendit. Puis elle demanda :

— Pourquoi, Ramsès, m’as-tu demandé de te voir ?

— Depuis deux jours, mère, j’attends cet instant !

— Je savais que tu étais fort occupé ; je l’étais aussi. Aujourd’hui, nous pourrons parler à notre aise.

— Mère, ta froideur me glace comme le vent nocturne du désert, au point que je n’ose plus te soumettre ma requête …

— Tu as sans doute besoin d’argent ?

Accablé, Ramsès baissa la tête.

— Combien te faut-il ? demanda la reine.

— Quinze talents.

— Mais, s’écria la reine, il y a quelques jours à peine, tu as reçu dix talents du trésor royal !

Puis, se tournant vers l’esclave noire, elle ajouta :

— Va donc te promener dans le jardin, mon enfant.

Quand ils furent seuls, elle reprit :

— Ta Juive est donc si exigeante ?

Ramsès rougit, mais ne leva pas la tête.

— Tu sais bien que ce n’est pas d’elle qu’il s’agit, répondit-il. J’ai promis aux soldats une récompense, et je suis incapable de la leur donner.

La reine dévisagea son fils en silence.

— Il en est toujours ainsi, dit-elle enfin, lorsque le fils agit sans consulter sa mère. J’avais justement l’intention de te donner une esclave phénicienne que j’ai reçue de Tyr et qui a dix talents de dot … Mais tu as préféré la Juive …

— Elle me plaît ! Tu ne trouveras d’aussi belle femme ni parmi tes esclaves, ni même parmi les épouses du pharaon !

— Mais elle est Juive !

— Tu es prévenue contre elle, mère, et j’en souffre … Sais-tu qu’il est faux que les Juifs mangent du porc et tuent les chats ?

La reine sourit.

— Tu parles comme un enfant, dit-elle en haussant les épaules, et tu oublies les paroles de Ramsès le Grand : « le peuple jaune est plus nombreux et plus riche que nous ; nous devons le combattre, mais prudemment, de peur qu’il ne devienne plus puissant encore ». Il me semble, vois-tu, qu’une fille de ce peuple-là ne convient guère pour maîtresse à l’héritier du pharaon.

— Les paroles de Ramsès le Grand s’appliquent-elles à la fille d’un pauvre régisseur ? s’écria le prince. Et puis, où vois-tu des Juifs chez nous ? Ils ont quitté l’Égypte il y a trois siècles et fondé un ridicule petit État gouverné par des prêtres …

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