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Boleslaw Prus: Le Pharaon

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Boleslaw Prus Le Pharaon

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Le Pharaon, considéré comme une des œuvres les plus marquantes de la littérature polonaise, retrace le règne court mais riche en événements de Ramsès XIII, prince généreux, ami du peuple, amoureux de la vie, ardent et mélancolique à la fois, qui voulut porter la main sur une puissance millénaire et sournoise : le clergé d’Amon. Boleslaw Prus, écrivain polonais contemporain de Flaubert, s’est penché comme ce dernier sur la civilisation africaine de l’antiquité et a réussi, à force de recherches et de talent, à brosser de l’Égypte des pharaons un tableau d’une couleur et d’une vie incomparables. Il a donné à des événements historiques mal connus un étonnant cachet d’authenticité en même temps qu’une force dramatique intense. Il s’est attaché à animer ses personnages d’une vie propre : le bouillant Ramsès, le sournois Herhor, le perfide Méfrès, la douce Sarah, tous nous les sentons vivre, aimer, souffrir.

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— Le palais est déjà fermé ? demanda le prince.

— Oui, seigneur. Sa Sainteté le pharaon habille les dieux pour la nuit.

— Que fera-t-il ensuite ?

— Il recevra le ministre de la Guerre.

— Et puis ?

— Il regardera des danses, prendra son bain et dira les prières du soir.

— Je ne serai donc pas reçu aujourd’hui ?

— Demain, après la séance du Conseil.

— Et que font les reines ?

— La première reine prie. Votre mère, elle, reçoit l’envoyé phénicien qui a apporté des présents de Tyr.

— Parmi ces présents, y a-t-il des femmes ?

— Il y en a quelques-unes, parait-il, et chacune porte pour dix talents de bijoux.

— Que signifient ces torches, dans les jardins ? demanda le prince en regardant vers le fond du parc.

— On fait descendre de son arbre le frère de Votre Grandeur ; il y est depuis midi …

— Et il refuse de descendre ?

— Oh ! Maintenant, il descendra : on lui a promis de le conduire dans une auberge où boivent les embaumeurs de cadavres …

— Et que dit-on des manœuvres d’aujourd’hui ? demanda Ramsès.

— On dit que l’état-major a été encerclé et coupé du reste de l’armée.

— Et quoi encore ?

Le soldat hésita.

— Dis ce que tu sais ! ordonna le prince.

— On a prétendu aussi qu’à cause de cet insuccès, Votre Grandeur a fait pendre le guide et donner cinq cents coups de fouet à un officier …

— C’est faux ! dit à mi-voix un des officiers de l’escorte du prince.

— C’est bien ce que nous pensons ! dit le soldat.

Le prince fit demi-tour et se dirigea vers son palais, dans le bas du parc.

C’était une construction en bois, en forme de cube, haute d’un étage ; deux terrasses superposées en faisaient le tour. À l’intérieur brillaient des torches qui éclairaient des panneaux de bois sculpté. Sous le toit du bâtiment, entouré d’une balustrade, se dressaient des tentes.

Le prince fut accueilli par des serviteurs à demi nus qui se prosternèrent à son entrée. Il se débarrassa de ses vêtements, prit son bain dans une baignoire de pierre puis se drapa dans une toge blanche serrée à la taille par une cordelière. Il monta ensuite à l’étage, mangea un gâteau de blé et quelques dattes, but un peu de bière. Puis il alla sur la terrasse et s’étendit sur un divan recouvert de peaux de lion. Il ordonna de faire entrer Tutmosis dès qu’il serait arrivé.

Vers minuit, une litière s’arrêta devant la maison. Tutmosis en descendit ; il monta les marches de la terrasse en bâillant. Il semblait exténué. À son entrée, le prince bondit de son divan.

— Ah ! Te voilà enfin ! s’écria-t-il.

— Tu ne dors pas encore, après toutes les fatigues de la journée ? s’étonna Tutmosis.

— Parle-moi de Sarah !

— Elle sera ici après-demain, dit Tutmosis.

— Après-demain seulement ?

— Comment, seulement ? Je t’en prie, Ramsès, va dormir. Tu es fatigué et tu ne sais plus ce que tu dis.

— Et son père ? demanda le prince, qui ne paraissait pas avoir entendu.

— C’est un homme raisonnable, sourit Tutmosis. Il s’appelle Gédéon. Lorsque je lui ai dit que tu voulais sa fille, il a commencé par se rouler à terre et s’arracher les cheveux. J’ai mangé et bu en attendant que passe cet accès de douleur paternelle, puis j’ai précisé mes propositions. Gédéon a d’abord juré qu’il préférait voir sa fille morte plutôt que déshonorée. Je lui ai alors proposé ton domaine de Memphis, sur le Nil. Il s’est indigné … J’ai ajouté alors au domaine un talent d’or par an. Il s’est mis à soupirer et m’a dit que sa fille avait étudié pendant trois ans à Pi-Bailos : j’ai dû concéder un talent de plus. Toujours inconsolable, Gédéon m’a rappelé qu’il perdrait par ta faute une bonne place chez son maître Sesofris ; cela t’a coûté dix vaches laitières … Enfin, le père de Sarah m’a confié qu’il avait pour sa fille un brillant mariage en vue ; j’ai dû, en conséquence, lui céder encore une chaîne et un bracelet en or, plus un jeune taureau … Ainsi, ta Sarah te coûtera donc annuellement un domaine et deux talents et, au comptant, dix vaches, un taureau, une chaîne et un bracelet. Voilà pour Gédéon ; quant à Sarah, tu es libre de lui faire tous les cadeaux que tu voudras !

— Et qu’a dit Sarah à tout cela ?

— Pendant que nous discutions, elle se promenait dans le jardin. Quand le marché fut conclu, elle a déclaré à son père — je te le donne en mille — que s’il n’avait pas été d’accord pour te la donner, elle se serait jetée du haut des rochers ! Tu peux donc dormir sur tes deux oreilles, conclut Tutmosis.

— Oh non ! dit le prince d’un air sombre. Sais-tu que nous avons rencontré un paysan pendu, sur le chemin du retour ?

— Ah ! Ça, c’est plus grave que les scarabées ! dit Tutmosis.

— Il s’était pendu, continua Ramsès, parce que mes soldats avaient détruit le canal qu’il avait mis dix ans à creuser …

— Eh bien ! Il dort en paix, lui. Fais de même.

— Cet homme a été victime d’une injustice, poursuivait Ramsès. Il faut retrouver ses enfants, les racheter et leur donner une terre à cultiver …

— Oui, mais fais-le discrètement, interrompit Tutmosis. Sinon, tous les paysans vont commencer à se pendre …

— Ne plaisante pas ! Si tu avais vu l’expression de ce pendu, tu n’en dormirais pas, tout comme moi.

Soudain, une voix basse mais claire s’éleva quelque part dans les fourrés du jardin.

— Que le dieu qui n’a pas sa place dans les temples te bénisse, Ramsès !

Les deux jeunes hommes se penchèrent au-dessus de la balustrade.

— Qui es-tu ? demanda le prince.

— Je suis le malheureux peuple égyptien, dit la même voix claire.

Puis ce fut le silence. Le prince appela des serviteurs et ordonna de fouiller le jardin à la lueur des torches. On lâcha les chiens. Mais on ne trouva personne.

— Qui cela pouvait-il être ? demanda le prince, fort troublé, à Tutmosis. Peut-être le fantôme de ce paysan ?

— Un fantôme ? Je n’en ai jamais rencontré qui parle, et pourtant j’ai été de garde, bien souvent, près des temples et des tombeaux. Je crois plutôt que c’est un ami qui t’a parlé.

— Mais pourquoi se cacherait-il ?

— Qu’importe ? Nous avons des dizaines d’ennemis cachés ; sois heureux d’avoir au moins un ami que tu ignores.

— Je ne pourrai plus dormir ! dit le prince.

— Mais si ! Cesse de t’agiter, étends-toi sur ce divan, et le sommeil viendra. Il a le don inappréciable de voiler non seulement les yeux, mais aussi la mémoire …

Ramsès se coucha. Tutmosis lui glissa un oreiller sous la tête, puis, ayant baissé les parois de toile de la tente, il s’étendit lui-même sur le sol. Bientôt, ils plongèrent tous deux dans le sommeil.

Chapitre VI

Pour entrer dans le palais du pharaon, à Memphis, il fallait passer sous un portail flanqué de deux tours hautes de cinq étages et appelées pylônes. Ceux-ci étaient décorés de bas-reliefs du haut en bas. En haut du portail, on apercevait les armoiries du royaume : une sphère ailée autour de laquelle étaient enroulés deux serpents. Les bas-reliefs représentaient d’une part Ramsès le Grand, tenant dans la main une hache levée, d’autre part ils figuraient un sacrifice religieux.

Ces pylônes imposants, ce portail massif, ces bas-reliefs où la piété côtoyait la cruauté, créaient une impression quelque peu effrayante. On éprouvait le sentiment qu’il était difficile de pénétrer dans ces murs, pénible d’y vivre et impossible d’en sortir.

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