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Boleslaw Prus: Le Pharaon

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Boleslaw Prus Le Pharaon

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Le Pharaon, considéré comme une des œuvres les plus marquantes de la littérature polonaise, retrace le règne court mais riche en événements de Ramsès XIII, prince généreux, ami du peuple, amoureux de la vie, ardent et mélancolique à la fois, qui voulut porter la main sur une puissance millénaire et sournoise : le clergé d’Amon. Boleslaw Prus, écrivain polonais contemporain de Flaubert, s’est penché comme ce dernier sur la civilisation africaine de l’antiquité et a réussi, à force de recherches et de talent, à brosser de l’Égypte des pharaons un tableau d’une couleur et d’une vie incomparables. Il a donné à des événements historiques mal connus un étonnant cachet d’authenticité en même temps qu’une force dramatique intense. Il s’est attaché à animer ses personnages d’une vie propre : le bouillant Ramsès, le sournois Herhor, le perfide Méfrès, la douce Sarah, tous nous les sentons vivre, aimer, souffrir.

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Boleslaw Prus

Le Pharaon

Traduction de Jean Nittman

Livre 1

Chapitre premier

En cette trente-troisième année du règne heureux de Ramsès XII, l’Égypte célébra deux fêtes qui emplirent ses habitants de fierté et d’allégresse.

Au mois de Mehir, c’est-à-dire en décembre, l’effigie du dieu Chons était rentrée à Thèbes, couverte de riches présents. Cette statue sacrée avait parcouru, durant trois ans et neuf mois, tout le pays de Buchten. Elle y avait guéri la fille du roi, Bent-Res, et chassé les mauvais esprits non seulement de la famille royale, mais aussi de la forteresse de Buchten. Au mois de Farmuti, qui correspond à février, le maître de la Haute et de la Basse Égypte, seigneur de Phénicie et de neuf autres pays, Mer-Amen Ramsès XII, après avoir consulté les dieux dont il est l’égal, avait désigné comme erpatrès, c’est-à-dire héritier du trône, son fils Cham-Semmerer-Amen-Ramsès.

Ce choix avait grandement réjoui les prêtres, les nomarques, l’armée, les paysans et tout ce qui d’Égypte. En effet, les autres fils du pharaon, nés d’une princesse hittite, étaient, par une malédiction inexplicable, habités d’esprits mauvais. L’un d’entre eux, âgé de vingt-huit ans, ne pouvait plus marcher depuis sa majorité ; un autre s’était coupé les veines ; le troisième, trop amoureux des boissons capiteuses, avait sombré dans la folie et, se prenant pour un singe, passait ses journées perché au haut des arbres.

Au contraire, le quatrième fils, Ramsès, né de la fille de l’archiprêtre Amenhotèpe, Nikotris, était robuste comme le bœuf Apis, courageux comme un lion et sage comme les prêtres eux-mêmes. Depuis sa prime enfance, il aimait s’entourer de soldats et, alors qu’il n’était encore que prince, il avait coutume de dire :

— Si les dieux consentaient un jour à me faire pharaon, je conquerrais, comme Ramsès le Grand, neuf nations dont l’Égypte ignore jusqu’aux noms, je construirais un temple plus grand que Thèbes tout entière, et je me ferais élever une pyramide à côté de laquelle celle de Chéops serait pareille à un maigre buisson rampant sous un palmier géant !

Ayant finalement obtenu le titre envié d’erpatrès, le jeune prince demanda à son père de lui donner le commandement du fameux corps d’armée de Memphis. Ramsès XII, après avoir consulté les dieux, répondit qu’il accéderait à cette prière à condition que le jeune prince fasse la preuve de ses qualités de stratège. Un conseil fut réuni, sous la présidence du ministre de la Guerre, Herhor, archiprêtre d’Amon à Thèbes. L’assemblée décida qu’au cours du mois de juin le prince héritier rassemblerait dix régiments dispersés le long d’une ligne qui joint la ville de Memphis à celle de Pi-Uto, sur le golfe Sébennytique. Il conduirait cette armée, équipée et en ordre de bataille, vers l’est, vers la route qui conduit de Memphis à Chetem, aux frontières du désert d’Égypte. Pendant ce temps, le général Nitager, chef suprême des armées qui protègent l’Égypte de la perpétuelle menace asiatique, partirait des lacs Amers à la rencontre de l’héritier du trône. Les deux armées se heurteraient aux environs de la ville de Pi-Bailos, mais dans le désert, afin que les paysans ne soient pas troublés dans leur travail. Le jeune prince serait proclamé vainqueur s’il ne se laissait pas surprendre par l’ennemi et s’il réussissait à rassembler toutes ses troupes et à les mettre sur pied de guerre. Le ministre de la Guerre lui-même, Herhor, devait accompagner le jeune Ramsès et faire ensuite rapport au pharaon sur le déroulement des manœuvres.

Un canal d’irrigation et une route séparaient le désert des plaines fertiles de Gosen. Le canal courait de Memphis au lac Timrah, à travers la région cultivée, tandis que la route serpentait en bordure du désert.

À la mi-juin, la concentration des troupes était chose faite. Neuf régiments étaient rassemblés sur la route, à hauteur de Pi-Bailos, sous les ordres du prince héritier. Ils étaient munis de leur matériel de guerre et de tout leur équipement. Le prince lui-même avait pris le commandement ; il avait envoyé des éclaireurs afin d’éviter toute attaque par surprise, attaque toujours possible dans cette région parsemée de collines et de ravins. Il avait voulu se rendre compte lui-même de l’équipement de ses soldats, veillant à ce qu’ils aient de bonnes armes, des manteaux pour la nuit, de la viande et du poisson séché en abondance.

Les vieux généraux admiraient le zèle et la prudence du jeune prince et ils appréciaient sa simplicité. Il avait laissé sa Cour, ses litières et ses tentes à Memphis et allait à cheval d’un régiment à l’autre, habillé comme un simple officier. Grâce à tant d’activité, la concentration des troupes s’était déroulée sans retard.

Il n’en allait pas de même avec l’état-major du prince, ni avec le régiment grec qui l’accompagnait. L’état-major, devant prendre le chemin le plus court, était parti de Memphis le dernier, avec un camp considérable. Chaque officier était suivi de sa litière portée par quatre esclaves noirs, de son char de guerre à deux roues, d’une tente somptueuse ainsi que d’innombrables caisses remplies de vêtements, de nourriture et de boissons. En outre, toute une troupe de chanteuses et de danseuses accompagnait les officiers dans ce déplacement, et chacune des femmes exigeait un char attelé de bœufs ainsi qu’une litière.

Lorsque cette foule sortit de Memphis, elle prît plus de place sur la route que l’armée du prince elle-même. De plus, elle avançait si lentement que les machines de guerre, placées en queue du convoi, partirent avec une journée de retard sur l’horaire prévu. Enfin, pour comble de malheur, les chanteuses et danseuses, dès qu’elles eurent aperçu le désert, furent prises de frayeur et, pour les calmer, il fallut s’arrêter pour la nuit plus tôt que d’ordinaire ; les tentes furent dressées et l’on donna une grande fête. Celle-ci plut tellement à toutes ces femmes, elles trouvèrent tant de charme à ces divertissements nocturnes sur un fond de désert sauvage, qu’elles déclarèrent ne plus vouloir se produire que dans le désert. Mais l’héritier du trône, ayant appris ce qui se passait dans son état-major, ordonna d’accélérer la marche et de renvoyer toutes les danseuses à Memphis.

Le ministre de la Guerre, Herhor, accompagnait l’état-major, mais en qualité de simple observateur. Il avait fait porter sa litière en tête de la colonne et il suivait le rythme de marche de cette dernière.

Herhor était un homme de quarante ans environ, robuste, de caractère renfermé. Il parlait peu et ne regardait guère les hommes dans les yeux. Comme tout Égyptien, il avait les bras, les jambes et la poitrine nus, et était chaussé de sandales. Il était vêtu d’une étoffe passée autour des reins et d’une sorte de petit tablier à raies blanches et bleues. En tant que prêtre, il portait sur l’épaule gauche une peau de panthère. Il se rasait la barbe et le crâne. En tant que soldat, il se coiffait d’un casque prolongé par un tissu recouvrant la nuque, étoffe également rayée de bleu et de blanc. Il portait au cou une triple chaîne d’or et tenait, sous le bras gauche, un glaive court enfoncé dans une gaine somptueuse.

La litière du ministre était constamment entourée par trois hommes. L’un d’entre eux portait l’éventail, un autre la masse, symbole du pouvoir, le troisième la boîte de papyrus. Ce dernier s’appelait Pentuer. Il était à la fois prêtre et scribe. Son visage était maigre et ascétique. Pentuer était issu du peuple, mais ses dons l’avaient porté à d’importantes fonctions.

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