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Boleslaw Prus: Le Pharaon

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Boleslaw Prus Le Pharaon

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Le Pharaon, considéré comme une des œuvres les plus marquantes de la littérature polonaise, retrace le règne court mais riche en événements de Ramsès XIII, prince généreux, ami du peuple, amoureux de la vie, ardent et mélancolique à la fois, qui voulut porter la main sur une puissance millénaire et sournoise : le clergé d’Amon. Boleslaw Prus, écrivain polonais contemporain de Flaubert, s’est penché comme ce dernier sur la civilisation africaine de l’antiquité et a réussi, à force de recherches et de talent, à brosser de l’Égypte des pharaons un tableau d’une couleur et d’une vie incomparables. Il a donné à des événements historiques mal connus un étonnant cachet d’authenticité en même temps qu’une force dramatique intense. Il s’est attaché à animer ses personnages d’une vie propre : le bouillant Ramsès, le sournois Herhor, le perfide Méfrès, la douce Sarah, tous nous les sentons vivre, aimer, souffrir.

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Le malheureux officier pâlit.

— Mais j’ai pour toi un cœur de père, dit Herhor, et en raison des services que tu as rendus, je laisse parler ma bienveillance. Tu recevras seulement cinquante coups de fouet.

— Mais, mon seigneur !

— Eunane, tu as su être heureux, sache maintenant avoir du courage et accepte ta peine comme il sied à un officier de le faire, trancha le ministre.

À peine eut-il fini de parler que déjà des officiers s’emparèrent d’Eunane, l’étendirent sur le sol et lui assenèrent cinquante coups de bambou sur la peau dénudée.

L’officier reçut les coups sans broncher. Quand ce fut terminé, il voulut même se relever tout seul, mais ses forces l’abandonnèrent et on dut le porter sur un chariot à deux roues qui allait le conduire jusqu’à Memphis.

Couché à plat ventre dans la voiture dont les secousses avivaient encore ses douleurs, le pauvre officier songeait mélancoliquement que le vent change moins vite en Basse Égypte que les revers de fortune dans la vie d’un militaire.

Les deux serviteurs du ministre, le porteur d’éventail et le scribe Pentuer, se parlaient en marchant comme ils en avaient l’habitude.

— Que penses-tu de la mésaventure d’Eunane ? demanda le premier.

— Et toi, que penses-tu du paysan qui s’est pendu ? répondit le scribe.

— Je crois que la corde lui a été douce, dit le porteur d’éventail ; quant à Eunane, il surveillera plus attentivement, à l’avenir, les faits et gestes du prince,

— Tu te trompes, répondit Pentuer. Désormais. Eunane n’apercevra plus jamais de scarabée, fut-il aussi gros qu’un cheval. Et en ce qui concerne le paysan, ne penses-tu pas qu’il devait être très, très malheureux dans notre Égypte ?

— Tu ne connais pas les paysans !

— Oh si ! Je les connais ! J’ai grandi parmi eux, j’ai vu mon père irriguer la terre, nettoyer les canaux, semer, récolter, et surtout payer les impôts. C’est toi qui ignores ce qu’est la vie d’un paysan, chez nous … Il est esclave, un enclave qu’on marie, à qui on reprend sa femme, qu’on bat, qu’on tue parfois, qu’on fait travailler surtout …

Le porteur d’éventail haussa les épaules.

— Tu es intelligent, et tu ne comprends cependant pas certaines choses. Il faut des hommes pour toutes les taches, et chacun a la sienne. Le bœuf laboure, l’âne porte des fardeaux, moi j’évente mon maître, le paysan, lui, laboure et paie l’impôt …

— On a saccagé un canal que cet homme avait mis dix années à creuser !

— Et ton travail à toi, le ministre ne le détruit-il pas ? Qui donc sait que c’est toi qui gouvernes le pays, et non pas Herhor ?

— Tu te trompes, dit le scribe. C’est lui qui gouverne réellement. Il détient tout le pouvoir ; je n’apporte, moi, que les idées. Et puis, on ne me bat pas ; ni toi non plus d’ailleurs.

— Mais on a battu Eunane, et cela peut aussi nous arriver. C’est pourquoi, nous devons nous contenter de notre sort … Oui, décidément, Pentuer, tu rumines des idées bien dangereuses !

Pendant ce temps, Eunane souffrait mille douleurs sur son chariot. Il se fit donner à manger, avala une galette frottée d’ail et but une gorgée de bière aigre. Le cocher chassait avec une branche les mouches qui bourdonnaient autour des plaies.

L’armée du prince vainqueur approchait de Memphis.

Chapitre V

Le soleil descendait à l’horizon lorsque l’état-major du prince arriva en vue de Memphis. Les innombrables canaux d’irrigation rafraîchiraient la brise ; la route courait de nouveau au milieu de champs fertiles où l’on apercevait les paysans encore au travail malgré l’heure tardive. Le désert, lui, rougeoyait sous le couchant, et les montagnes semblaient flamber sur le ciel.

Ramsès s’arrêta tout à coup et fit faire demi-tour à son cheval. Les généraux l’entourèrent ; les rangs des soldats approchèrent de lui. Ramsès était éclatant de beauté, tel un jeune dieu, sous la lumière pourprée. Aussi, tous le regardaient avec admiration et fierté.

Le prince leva le bras, et il se fit un grand silence. Alors il s’adressa aux soldats :

— Officiers et soldats ! Les dieux m’ont accordé aujourd’hui la joie de vous commander ; cette joie, je veux que vous la partagiez. C’est pourquoi, chaque soldat recevra une drachme ; les Grecs, qui ont forcé les rangs adverses auront droit à deux drachmes de même que les soldats de Nitager qui ont voulu nous couper le passage …

Un murmure de contentement s’éleva des rangs.

— Vive notre chef ! Vive l’héritier du trône ! criait-on.

Le prince reprit :

— Je donne cinq talents à partager entre mes officiers et Nitager et dix talents à répartir entre le ministre et mes généraux …

— Je renonce à ma part ; qu’elle aille aux soldats ! dit Herhor.

— Vive le prince, vive le ministre ! crièrent soldats et officiers.

La nuit tombait rapidement. Ramsès fit ses adieux aux troupes et partit au galop pour Memphis. Herhor prit les devants lui aussi, dans sa litière.

Lorsqu’ils furent seuls, le ministre appela le scribe Pentuer.

— Tu te rappelles tout ? demanda-t-il.

— Oui, maître.

— Décidément, ta mémoire est infaillible, et, de plus, tu es humble. Tu peux donc juger mieux que quiconque les actes et l’intelligence de l’héritier du trône …

Le ministre se tut. Rarement il lui était arrivé de tant parler d’une seule traite.

— Aussi, dis-moi, Pentuer : Sied-il au prince de proclamer ainsi publiquement ses volontés ? Seul, un pharaon, un traître ou un homme irréfléchi agit de cette façon …

La nuit était totale. Le ciel clignotant d’étoiles recouvrait les canaux et le désert de Basse Égypte ; les plantes respiraient dans la fraîcheur nocturne.

— Dis-moi encore, continuait le ministre, où le prince va-t-il prendre les vingt talents qu’il a imprudemment promis à l’armée ? À supposer même qu’il les trouve, il est dangereux de faire des présents aux soldats alors qu’on n’a pas de quoi payer leur solde … Je sais que tu penses comme moi ; retiens donc bien tout ce que tu as vu, pour pouvoir le répéter au collège des prêtres.

— Le collège va donc se réunir bientôt ? demanda Pentuer.

— Pour le moment, il n’y a pas de raisons de le faire. Je vais d’abord essayer de dompter notre prince en faisant intervenir la main paternelle … Ce garçon a de solides qualités de courage et d’énergie, mais si, au lieu de les employer pour le bien de l’Égypte, il s’en sert contre elle …

Le ministre se tut pour de bon, cette fois. Ils s’engagèrent dans une allée sombre, bordée d’arbres, qui menait droit à Memphis.

Pendant ce temps, Ramsès arrivait au palais du pharaon.

Le palais royal de Memphis se dressait un peu en dehors de la ville, sur une hauteur, au milieu d’un grand parc. Des arbres rares y poussaient : baobabs du Sud, cèdres, sapins et chênes du Nord. Grâce aux soins de jardiniers habiles, ils vivaient des dizaines d’années et atteignaient une hauteur considérable.

Une allée ombragée menait au grand portail, haut d’une dizaine de mètres. De chaque côté de ce portail s’élevait une tour large de trente mètres et haute de vingt. Des petites fenêtres carrées y étaient percées et le toit en était plat. Une des tours abritait la garde du Palais, l’autre un prêtre qui observait les astres. Les tours étaient prolongées par des bâtiments longs et bas ; des sentinelles en parcouraient les toits. Enfin, des deux côtés du portail, se dressaient d’immenses statues.

Lorsque le prince, en compagnie de quelques cavaliers, approcha du palais, la garde le reconnut malgré l’obscurité. Un soldat vint à sa rencontre.

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