Boleslaw Prus - Le Pharaon

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Le Pharaon, considéré comme une des œuvres les plus marquantes de la littérature polonaise, retrace le règne court mais riche en événements de Ramsès XIII, prince généreux, ami du peuple, amoureux de la vie, ardent et mélancolique à la fois, qui voulut porter la main sur une puissance millénaire et sournoise : le clergé d’Amon.
Boleslaw Prus, écrivain polonais contemporain de Flaubert, s’est penché comme ce dernier sur la civilisation africaine de l’antiquité et a réussi, à force de recherches et de talent, à brosser de l’Égypte des pharaons un tableau d’une couleur et d’une vie incomparables. Il a donné à des événements historiques mal connus un étonnant cachet d’authenticité en même temps qu’une force dramatique intense. Il s’est attaché à animer ses personnages d’une vie propre : le bouillant Ramsès, le sournois Herhor, le perfide Méfrès, la douce Sarah, tous nous les sentons vivre, aimer, souffrir.

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— Elle y est vraiment ? demanda vivement le prince.

Ses yeux brillèrent un instant.

— Que l’armée continue sa marche, proposa Tutmosis. Nous attendrons Segura ici …

Mais Ramsès s’était ressaisi.

— Ne me tente pas ! Dans deux heures, ce sera la bataille, tu le sais bien …

— Mais il ne s’agit pas d’une vraie bataille !

— En tout cas, elle décidera de mon sort en tant que chef.

Tutmosis sourit.

— Ne prends pas tout cela trop au sérieux. Je gage que, hier déjà, le ministre de la guerre a envoyé un rapport favorable. Tu l’auras, ton corps d’armée !

— Peu importe. Aujourd’hui, les manœuvres doivent être mon unique souci.

— Je ne comprends pas cet attrait que tu éprouves pour la guerre : elle empêche de se laver pendant des mois, puis on s’y fait tuer … Quelle horreur ! Ah ! Si tu voulais revoir Segura ! Il suffirait que tu l’aies vue …

— C’est bien pourquoi je ne veux pas la voir, dit Ramsès avec décision.

On annonça la litière de Tutmosis. À ce moment, un cavalier arriva au galop. Il descendit rapidement de cheval et s’approcha en courant. Des amulettes dansaient sur sa poitrine. C’était Eunane ; il semblait fort agité. On l’entoura avec curiosité, ce qui, visiblement, lui fit plaisir.

— Erpatrès, mon seigneur ! Écoute-moi, s’écria-t-il en saluant Ramsès. Conformément à tes ordres, je me trouvais en tête de la colonne et j’observais la route lorsque j’aperçus devant nous deux splendides scarabées. Les deux insectes sacrés traversaient le chemin …

— Et alors ? interrompit Ramsès.

— Eh bien, continua Eunane, en regardant vers Herhor, nous avons, mon hommes et moi, rendu hommage aux animaux sacrés, ainsi que la religion l’ordonne, puis nous avons arrêté notre marche. En effet, c’est là un présage si important que nous n’avons pas osé marcher de l’avant sans avoir demandé des ordres.

— Je vois que tu es véritablement un pieux Égyptien, quoique tes traits soient ceux d’un Hittite, répondit Herhor.

Puis, s’adressant aux officiers :

— Nous ne continuerons pas par la route, car nous pourrions écraser les insectes sacrés. Pentuer, dis-moi, peut-on contourner la route en prenant par ce ravin ?

— Certes oui, répondit le scribe du ministre. Ce ravin est long d’une lieue et il débouche sur la route à hauteur de Pi-Bailos.

— Mais c’est une perte de temps énorme ! intervint le prince d’une voix irritée.

Sa suite attendait la décision avec une anxiété visible. Ramsès s’en aperçut et il s’adressa à Herhor :

— Quel est ton avis, père vénéré ?

— Regarde tes officiers et tu comprendras que tu dois prendre le ravin.

On vit alors le général grec, Patrocle, sortir du rang.

— Si tu permets, erpatrès, mes soldats continueront par la route. Eux ne craignent pas les scarabées !

— Tes soldats ne craignent même pas les tombes des rois, rétorqua Herhor. Pourtant, il ne doit pas y faire bon, car ceux qui ont tenté de les approcher n’en sont pas revenus.

Confus, le Grec s’effaça.

— Avoue, père vénéré, qu’un tel obstacle n’arrêterait même pas un âne, dit Ramsès d’une voix vibrante de colère.

— C’est bien pourquoi un âne ne sera jamais pharaon, répliqua calmement le ministre.

— Dans ce cas, tu conduiras toi-même l’armée par le ravin ! s’écria Ramsès. Je ne connais rien à la stratégie sacrée, et d’ailleurs je suis fatigué. Accompagne-moi, cousin, dit-il à Tutmosis.

Puis ils s’éloignèrent dans la direction des collines désertes.

Chapitre II

Le ministre Herhor chargea immédiatement un de ses lieutenants de remplacer Eunane à la tête de l’avant-garde. Puis il fit descendre dans le ravin les machines de guerre qui devaient escorter les soldats grecs. Les chars et les litières des officiers partirent en dernier lieu.

Pendant que Herhor donnait ces ordres, son porteur d’éventail s’approcha du scribe Pentuer et lui dit à voix basse :

— Je crois qu’on ne pourra plus jamais emprunter cette route …

— Pourquoi donc ? demanda le jeune prêtre. Nous n’avons pu continuer simplement parce que deux scarabées sacrés nous barraient le chemin, il aurait pu nous arriver malheur.

— De toute façon, le malheur est sur nous. Tu as vu comme le prince s’est mis en colère contre le ministre ? Or, notre maître n’est pas de ceux qui oublient …

— Ce n’est pas le prince qui s’est irrité contre notre maître mais notre maître qui a blâmé le prince, répondit Pentuer. Et il a bien fait, car l’héritier du trône se croit déjà un autre Ménès …

— Ou Ramsès le Grand ? dit le porteur d’éventail

— Ramsès le Grand obéissait aux dieux, ce qui a valu à son nom de figurer dans les inscriptions des temples. Par contre, Ménès, le premier pharaon d’Égypte, a troublé l’ordre établi et il doit à la seule bonté des prêtres de ne pas avoir sombré dans l’oubli …

— Pentuer, mon ami, tu es un sage, dit son compagnon. Aussi, tu devrais savoir qu’il nous est indifférent d’avoir dix maîtres ou d’en avoir onze …

— Oui, mais il n’est pas indifférent au peuple d’extraire chaque année une seule montagne d’or pour les prêtres, ou bien d’en extraire deux : une pour les prêtres et une autre pour le pharaon, dit Pentuer, les yeux brillants.

— Tu as des méditations dangereuses, dit à voix basse le porteur d’éventail.

— Et toi-même, combien de fois ne t’es-tu pas indigné du luxe excessif de la cour du pharaon et de ses nomarques ? demanda le prêtre étonné.

— Tais-toi donc, souffla l’autre. Ne parlons pas de cela maintenant !

Les machines de guerre, auxquelles on avait attelé des bœufs, avançaient à présent dans le désert. Eunane, tout en les accompagnant, se demandait avec inquiétude pourquoi le ministre lui avait retiré le commandement de l’avant-garde. Voulait-il lui confier un poste plus important ? Il se rassurait comme il pouvait et, de temps à autre, lançait des cris d’encouragement aux Grecs qui entouraient les machines de guerre.

Le convoi avançait depuis une bonne heure entre les deux murailles abruptes du ravin lorsque l’avant-garde s’immobilisa. Un autre ravin coupait perpendiculairement le premier. En son milieu, coulait un canal d’irrigation.

Averti de l’obstacle, Herhor ordonna de combler immédiatement le canal. Aussitôt, des centaines de soldats grecs munis de pelles se mirent au travail. Les uns détachaient des pierres des talus du ravin, les autres précipitaient les rochers dans le canal et les recouvraient de sable.

Soudain, on vit monter du fond du ravin un homme tenant une pioche à la main. C’était un vieux paysan entièrement nu. Il observa un instant ce que faisaient les soldats, puis se jeta sur eux en criant :

— Que faites-vous, maudits païens, vous ne voyez donc pas que vous comblez un canal ?

— Et toi, comment oses-tu injurier les soldats de Sa Sainteté le pharaon ? demanda Eunane, arrivé entre-temps sur les lieux.

— Je vois que toi, tu es Égyptien. Sache donc que ce canal est la propriété d’un grand seigneur : le régisseur du scribe de celui qui porte l’éventail du nomarque de Memphis ! Prends donc garde à ce que tu fais !

— Continuez votre travail ! ordonna Eunane aux soldats grecs.

Ceux-ci ignorant la langue égyptienne, observaient la scène sans comprendre.

— Ils continuent à combler mon canal ! cria le paysan plein de colère. Gare à vous, brigands ! hurlat-il en se précipitant avec sa pioche sur un des soldats.

Le Grec lui arracha la pioche des mains et envoya le vieillard rouler sur le sol. Puis il reprit son travail. Le paysan se releva, le visage en sang. Il avait perdu toute son ardeur et se mit à gémir.

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