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Simenon, Georges: Maigret chez les Flamands

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Maigret chez les Flamands: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand Maigret descendit du train, en gare de Givet, la première personne qu'il vit, juste en face de son compartiment, fut Anna Peeters. à croire qu'elle avait prévu qu'il s'arrêterait à cet endroit du quai exactement ! Elle n'en paraissait pas étonnée, ni fière. Elle était telle qu'il l'avait vue à Paris, telle qu'elle devait être toujours, vêtue d'un tailleur gris fer, les pieds chaussés de noir, chapeautée de telle sorte qu'il était impossible de se souvenir ensuite de la forme ou même de la couleur de son chapeau. [http://www.amazon.fr/Chez-flamands-Georges-Simenon/dp/2253124931](http://www.amazon.fr/Chez-flamands-Georges-Simenon/dp/2253124931)

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— Qu’est-ce que vous faites depuis lors ?

— Je prépare mon examen… C’est le dernier… Anna m’a télégraphié de venir vous voir… Est-ce que…

— Non ! Je n’ai plus besoin de vous ! Vous pouvez retourner à Nancy.

Une figure que Maigret n’oublierait pas : les grands yeux clairs que l’inquiétude avait cernés de rouge. Le veston trop droit. Les pantalons avec des poches aux genoux…

Dans le même costume, en y ajoutant seulement un imperméable, Joseph Peeters retournerait à Nancy sur sa moto, sans dépasser les vitesses prescrites…

Une petite chambre d’étudiant, chez quelque vieille dame besogneuse… Les cours, qu’il ne devait jamais rater… Le café à midi… Le billard le soir…

— Si votre présence m’était utile, je vous préviendrais !

Et Maigret, resté seul, s’accouda à la fenêtre, recevant le vent de la vallée, voyant la Meuse se précipiter vers la plaine, apercevant au loin une petite lumière voilée : la maison des Flamands.

Dans l’ombre, un amas confus de bateaux, des mâts, des cheminées, de rondes étraves de péniches.

L’É toile-Polaire en tête…

Il sortit en bourrant sa pipe, en relevant le col de velours de son pardessus, et le vent était tel que, malgré sa masse, il était obligé de se raidir pour résister.

III

L’accoucheuse

Comme d’habitude, Maigret était debout dès huit heures du matin. Les mains dans les poches du pardessus, la pipe aux dents, il resta un bon moment immobile en face du pont, tantôt regardant le fleuve en folie, tantôt laissant errer son regard sur les passants.

Le vent était aussi violent que la veille. Il faisait beaucoup plus froid qu’à Paris.

Mais à quoi exactement sentait-on la frontière ? Aux maisons de brique d’un vilain brun qui étaient déjà des maisons belges, avec leur seuil de pierre de taille et leurs fenêtres ornées de pots de cuivre ?

Aux traits plus durs, plus burinés des Wallons ? Aux uniformes kaki des douaniers belges ? Ou encore à la monnaie des deux pays qui avait cours dans les boutiques ?

En tout cas, c’était nettement caractérisé. On était à la frontière. Deux races se côtoyaient.

Maigret le sentit mieux que jamais en entrant dans un bistrot du quai pour boire un grog. Bistrot français. Toute la gamme des apéritifs multicolores. Les murs clairs garnis de miroirs. Et des gens avalant, debout, le coup de blanc du matin.

Ils étaient une dizaine de mariniers autour des patrons de deux remorqueurs. On discutait des possibilités de descendre le fleuve malgré tout.

— Impossible de passer en dessous du pont de Dinant ! Si même on le pouvait, nous serions obligés de prendre quinze francs français la tonne… C’est trop cher… À ce prix-là, il vaut mieux attendre…

Et l’on regardait Maigret. Un homme en poussait un autre du coude. Le commissaire était repéré.

— Il y a un Flamand qui parle de s’en aller demain, sans moteur, en se laissant porter par le courant…

Des Flamands, il n’y en avait pas dans le café. Ils préféraient la boutique des Peeters, toute en bois sombre, avec ses odeurs de café, de chicorée, de cannelle et de genièvre. Ils devaient rester accoudés au comptoir des heures durant, en étirant une conversation paresseuse, en regardant de leurs yeux clairs les réclames transparentes de la porte.

Maigret écoutait ce qui se disait autour de lui. Il apprenait que les mariniers flamands n’étaient pas aimés, moins à cause de leur caractère que parce que, avec leurs bateaux munis de forts moteurs, entretenus comme des batteries de cuisine, ils faisaient la concurrence aux Français, acceptaient du fret à des prix dérisoires.

— Et ils se mêlent encore de tuer des filles !

On parlait pour Maigret, en l’observant du coin de l’œil.

— C’est à se demander ce que la police attend pour arrêter les Peeters !… Peut-être qu’ils ont trop d’argent et qu’on hésite…

Maigret s’en alla, erra encore quelques minutes sur le quai, à regarder l’eau brune qui charriait des branches d’arbres. Dans la petite rue de gauche, il avisa la maison qu’Anna lui avait désignée.

La lumière, ce matin-là, était triste, le ciel d’un gris uniforme. Les gens, qui avaient froid, ne s’attardaient pas dans les rues.

Le commissaire s’approcha du seuil, tira le cordon de sonnette. Il était un peu plus de huit heures et quart. La femme qui ouvrit la porte devait être occupée à quelque grand nettoyage, car elle s’essuyait les mains à son tablier mouillé.

— C’est pour qui ?

Au fond du corridor, on apercevait une cuisine et, au milieu, un seau et une brosse.

— M. Piedbœuf est ici ?

Elle le regarda des pieds à la tête, avec méfiance.

— Le père ou le fils ?

— Le père.

— Vous êtes sans doute de la police ?… Alors vous devriez savoir qu’à cette heure-ci il est couché, vu qu’il est gardien de nuit et qu’il ne rentre jamais avant sept heures du matin… Maintenant, si vous voulez monter…

— Ce n’est pas la peine. Et le fils ?

— Il y a dix minutes qu’il est parti pour son bureau.

Il y eut dans la cuisine le bruit d’une cuiller qui tombait.

Maigret aperçut un peu de la tête d’un enfant.

— Ce n’est par hasard pas… commença-t-il.

— C’est le fils de la pauvre Mlle Germaine, oui ! Entrez ou sortez ! Vous refroidissez toute la maison…

Le commissaire entra. Les murs du corridor étaient peints en faux marbre. La cuisine était en désordre et la femme grommelait des choses confuses en ramassant son seau et sa brosse.

Sur la table, des tasses et des assiettes sales. Un gamin de deux ans et demi était assis, tout seul, et mangeant un œuf à la coque, maladroitement, en se barbouillant de jaune.

La femme devait avoir une quarantaine d’années. Elle était maigre, avec un visage ascétique.

— C’est vous qui l’élevez ?

— Depuis qu’ils ont tué sa mère, c’est moi qui le garde la plupart du temps, oui ! Le grand-père est obligé de dormir la moitié de la journée. Il n’y a personne d’autre dans la maison. Et, quand j’ai des clientes à aller voir, il faut que je le confie à une voisine.

— Des clientes ?

— Je suis accoucheuse diplômée.

Elle avait retiré son tablier à carreaux, comme si celui-ci lui eût enlevé de sa dignité.

— N’aie pas peur, mon petit Jojo ! dit-elle à l’enfant qui regardait le visiteur et avait cessé de manger.

Ressemblait-il à Joseph Peeters ? C’était difficile à dire. C’était en tout cas un enfant débile. Il avait les traits irréguliers, la tête trop grosse, le cou maigre et surtout une bouche mince et longue qui paraissait être la bouche d’un enfant de dix ans pour le moins.

Son regard ne quittait pas Maigret, mais n’exprimait rien. Il n’exprima pas davantage de sentiment quand la sage-femme éprouva le besoin de l’embrasser, d’une façon peut-être un peu théâtrale, en s’écriant :

— Le pauvre chou ! Mange ton œuf, mon chéri !

Elle n’avait pas invité Maigret à s’asseoir. Il y avait de l’eau par terre et une soupe sur le fourneau.

— C’est sans doute vous qu’on est allé chercher à Paris.

La voix n’était pas encore agressive, mais elle était loin d’être aimable.

— Que voulez-vous dire ?

— Ici, c’est inutile de faire des mystères ! Tout se sait !

— Expliquez-vous.

— Puisque vous le savez aussi bien que moi ! De la belle besogne que vous avez acceptée là !… Mais la police n’est-elle pas toujours du côté des riches ?…

Maigret avait froncé les sourcils, non à cause de cette accusation toute gratuite, mais à cause de ce que les phrases de l’accoucheuse révélaient.

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