Simenon, Georges - Maigret chez les Flamands

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Quand Maigret descendit du train, en gare de Givet, la première personne qu'il vit, juste en face de son compartiment, fut Anna Peeters. à croire qu'elle avait prévu qu'il s'arrêterait à cet endroit du quai exactement !
Elle n'en paraissait pas étonnée, ni fière. Elle était telle qu'il l'avait vue à Paris, telle qu'elle devait être toujours, vêtue d'un tailleur gris fer, les pieds chaussés de noir, chapeautée de telle sorte qu'il était impossible de se souvenir ensuite de la forme ou même de la couleur de son chapeau.
[http://www.amazon.fr/Chez-flamands-Georges-Simenon/dp/2253124931](http://www.amazon.fr/Chez-flamands-Georges-Simenon/dp/2253124931)

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— Marguerite ?

— Notre cousine… La fille du docteur Van de Weert… Ils habitent Givet… Autant vous dire tout de suite, car on vous l’apprendra quand même, que c’est la fiancée de Joseph…

Mme Peeters se leva en soupirant, parce que la sonnette du magasin avait tinté. On l’entendit parler flamand, d’une voix presque enjouée, et peser des haricots ou des pois.

— C’est la grande douleur de ma mère… De tout temps, il avait été décidé que Joseph et Marguerite se marieraient… Ils étaient déjà fiancés à seize ans… Mais Joseph devait terminer ses études… C’est alors qu’il y a eu cet enfant…

— Et, malgré cela, ils comptaient se marier ?

— Non ! Seulement Marguerite ne voulait épouser personne d’autre… Ils s’aimaient toujours…

— Germaine Piedbœuf le savait ?

— Oui ! Mais elle tenait à se faire épouser, elle ! Si bien que mon frère, pour avoir la paix, avait promis… Le mariage devait avoir lieu après les examens…

Et la sonnette de la boutique résonnait, Mme Peeters trottait à travers la cuisine.

— Je vous demandais l’emploi de la soirée du 3…

— Oui… Je disais donc que quand je suis descendue, ma sœur et Marguerite étaient dans cette pièce… On a fait du piano jusqu’à dix heures et demie… Mon père était couché depuis neuf heures, comme d’habitude… Ma sœur et moi avons reconduit Marguerite jusqu’au pont…

— Et vous n’avez rencontré personne ?

— Personne… Il faisait froid… Nous sommes rentrées… Le lendemain, on ne se doutait de rien… Dans l’après-midi, on a parlé de la disparition de Germaine Piedbœuf… Deux jours après, seulement, on a pensé à nous accuser, parce que quelqu’un l’avait vue entrer ici… Le commissaire de police nous a fait appeler, puis votre collègue de Nancy… Il paraît que M. Piedbœuf a porté plainte… On a fouillé la maison, la cave, les remises, tout… On a même retourné la terre du jardin…

— Votre frère n’était pas à Givet, le 3 ?

— Non ! Il ne vient que le samedi, en moto… Rarement un autre jour de la semaine… Toute la ville est contre nous, parce que nous sommes des Flamands et que nous avons de l’argent…

Une nuance d’orgueil dans la voix. Ou plutôt un surcroît d’assurance.

— Vous ne pouvez pas imaginer tout ce que l’on a inventé…

À nouveau la sonnerie du magasin, puis une voix jeune :

— C’est moi !… Ne vous dérangez pas…

Des pas pressés. Une silhouette très féminine s’engouffrant dans la salle à manger, s’arrêtant brusquement devant Maigret.

— Oh ! pardon… Je ne savais pas…

— Le commissaire Maigret, qui vient nous aider… Ma cousine Marguerite…

Une petite main gantée dans la patte de Maigret. Et un sourire intimidé.

— Anna m’a dit que vous acceptiez…

Elle était très fine, plus fine encore que jolie. Son visage s’encadrait de cheveux blonds, aux menues ondulations.

— Il paraît que vous faisiez du piano…

— Oui… Je n’aime que la musique… surtout quand je suis triste…

Et son sourire faisait penser à celui des jolies filles sur les calendriers-réclames. Lèvres étirées en une moue, regard voilé, visage un peu penché…

— Maria n’est pas rentrée ?

— Non ! son train doit encore avoir du retard.

La chaise trop frêle craqua quand Maigret voulut croiser les jambes.

— À quelle heure êtes-vous arrivée, le 3 ?

— À huit heures et demie… Peut-être un peu plus tôt… Nous dînons tôt… Mon père avait des amis pour le bridge…

— Il faisait le même temps qu’aujourd’hui ?

— Il pleuvait… Il a plu durant toute une semaine…

— La Meuse était déjà en crue ?

— Cela commençait… Mais les barrages n’ont été renversés que le 5 ou le 6… Il y avait encore des trains de bateaux qui circulaient…

— Un morceau de tarte, monsieur le commissaire ?… Non ?… Alors, un cigare ?

Anna tendit une boîte de cigares belges et murmura comme pour s’excuser :

— Ce n’est pas de la fraude… Une partie de la maison est en Belgique et une partie en France…

— En somme, votre frère, tout au moins, est entièrement hors de cause, puisqu’il se trouvait à Reims…

Et Anna, le front têtu :

— Même pas ! À cause d’un ivrogne, qui prétend avoir vu passer sa moto sur le quai… Il a raconté cela quinze jours plus tard… Comme s’il pouvait se souvenir !… C’est un coup de Gérard, le frère de Germaine Piedbœuf… Il n’a pas grand-chose à faire… Alors, il passe son temps à chercher des témoignages… Pensez qu’ils veulent se constituer partie civile et réclamer trois cent mille francs…

— Où est l’enfant ?

On entendait Mme Peeters se précipiter dans la boutique où la sonnerie avait retenti. Anna rangeait la tarte dans le buffet, posait la cafetière sur le poêle.

— Chez eux !

Et la voix d’un marinier qui commandait du genièvre éclatait derrière la cloison.

II

« L’Étoile-Polaire »

Marguerite Van de Weert fouillait fébrilement son sac à main, pressée de montrer quelque chose.

— Tu n’as pas encore reçu l’ Écho de Givet ?

Et elle tendait à Anna une coupure de journal. Elle avait un sourire modeste aux lèvres. Anna passait le papier à Maigret.

— Qui est-ce qui t’a donné l’idée ?

— C’est moi, hier, par hasard.

Ce n’était qu’une annonce :

Prière au motocycliste qui est passé le 3 janvier au soir sur la route de Meuse de se faire connaître. Bonne récompense. S’adresser Épicerie Peeters.

— Je n’ai pas osé donner mon adresse, mais…

Il sembla à Maigret qu’Anna regardait sa cousine avec une pointe d’impatience tout en murmurant :

— C’est une idée… Mais personne ne viendra…

Et Marguerite qui attendait avec tant d’émoi des félicitations !

— Pourquoi ne viendrait-il pas ? Si une moto est passée, il n’y a pas de raison, puisque ce n’est pas Joseph…

Les portes étaient ouvertes. De l’eau commençait à chanter dans la bouilloire de la cuisine. Mme Peeters mettait la table pour le dîner. Ce fut du seuil du magasin que des bruits de voix arrivèrent, et du coup les deux jeunes filles tendirent l’oreille.

— Entrez, je vous en prie… Je n’ai rien à vous dire, mais…

— Joseph ! balbutia Marguerite en se levant.

C’était de la ferveur plus encore que de l’amour qu’il y avait dans son accent. Elle en était transfigurée. Elle n’osait pas se rasseoir. Le souffle suspendu, elle attendait, si bien que tout laissait croire que c’était une sorte de surhomme qui allait apparaître.

La voix s’élevait maintenant dans la cuisine.

— Bonjour, mère…

Et une autre voix, inconnue de Maigret :

— Vous m’excuserez, madame, mais j’ai quelques vérifications à faire et j’ai profité du passage de votre fils…

Les deux hommes faisaient enfin face à la salle à manger. Joseph Peeters fronçait imperceptiblement les sourcils, murmurait avec une douceur gênante :

— Bonjour, Marguerite…

Elle lui prenait, elle, la main entre ses deux mains.

— Pas trop fatigué, Joseph ?… Le moral est bon ?…

Mais Anna, plus calme, s’adressait au second personnage, lui désignait Maigret.

— Le commissaire Maigret, que vous devez connaître…

— Inspecteur Machère… dit l’autre en tendant la main. C’est vrai que vous…

Mais on ne pouvait converser ainsi, tous debout entre la porte et la table encore servie.

— Je suis ici à titre purement officieux… grommela Maigret. Surtout, faites comme si je n’existais pas…

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