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Simenon, Georges: Maigret et son mort

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Simenon, Georges Maigret et son mort

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— Tu as pris le temps de déieuner, au moins ?

— J’ai mangé une choucroute au Canon .

Lui aussi ! Quant à Maigret, il avait alerté les patrouilles cyclistes, ainsi que la police municipale. Les Parisiens, qui entraient dans les grands magasins, qui se bousculaient sur les trottoirs, s’enfournaient dans les cinémas ou dans les bouches du métro, ne s’apercevaient de rien, et pourtant des centaines d’yeux scrutaient la foule, s’arrêtaient sur tous les imperméables beiges, sur tous les chapeaux gris.

Il y eut encore une ondée, vers cinq heures, au moment où l’animation était à son maximum dans le quartier du Châtelet. Les pavés devinrent luisants, un halo entoura les réverbères, et, le long des trottoirs, tous les dix mètres, des gens levaient le bras au passage des taxis.

— Le patron des Caves du Beaujolais lui donne de trente-cinq à quarante ans... Celui du Tabac des Vosges lui donne la trentaine... Il a le visage rasé ; le teint rose, les yeux clairs... Quant à savoir le genre d’homme que c’est, je n’y suis pas parvenu... On m’a répondu : Un homme comme on en voit beaucoup ...

M meMaigret, qui avait sa sœur à dîner, téléphona à six heures pour s’assurer que son mari ne serait pas en retard et pour lui demander de passer chez le pâtissier en rentrant.

— Tu veux monter la garde jusqu’à neuf heures ?... Je demanderai à Lucas de te remplacer ensuite…

Janvier voulait bien. Il n’y avait rien d’autre à faire qu’à attendre.

— Qu’on me téléphone chez moi s’il y a quoi que ce soit...

Il n’oublia pas le pâtissier de l’avenue de la République, le seul à Paris, selon M meMaigret, capable de faire de bons mille-feuilles. Il embrassa sa belle-sœur, qui sentait toujours la lavande. Ils dînèrent. Il but un verre de calvados. Avant de reconduire Odette jusqu’au métro, il appela la P. J.

— Lucas ?... Rien de nouveau ?... Tu es toujours dans mon bureau ?

Lucas, installé dans le propre fauteuil de Maigret, devait être occupé à lire, les pieds sur le bureau.

— Continue, vieux... Bonne nuit...

Quand il revint du métro, le boulevard Richard-Lenoir était désert, et ses pas résonnaient. Il y avait d’autres pas derrière lui. Il tressaillit, se retourna involontairement, parce qu’il pensait à l’homme qui, à cette heure, était peut-être encore à courir les rues, anxieux, évitant les coins sombres, cherchant un peu de sécurité dans les bars et les cafés.

Il s’endormit avant sa femme – du moins le prétendit-elle, comme toujours, comme elle prétendait aussi qu’il ronflait, – et le réveil, sur la table de nuit, marquait deux heures vingt quand le téléphone l’arracha à son sommeil. C’était Lucas.

— Je vous dérange peut-être pour rien, patron... Je ne sais pas encore grand-chose... C’est la permanence de Police-Secours qui m’avertit à l’instant qu’un homme vient d’être trouvé mort place de la Concorde... Près du quai des Tuileries. Cela regarde donc le 1 erarrondissement... J’ai demandé au commissariat de tout laisser en place... Comment ?... Bon... Si vous voulez... Je vous envoie un taxi...

M meMaigret soupira en regardant son mari qui enfilait son pantalon et ne trouvait pas sa chemise.

— Tu crois que tu en auras pour longtemps ?

— Je ne sais pas.

— Tu n’aurais pas pu envoyer un inspecteur ?

Quand il ouvrit le buffet de la salle à manger, elle comprit que c’était pour se verser un petit verre de calvados. Puis il revint chercher ses pipes, qu’il avait oubliées.

Le taxi l’attendait. Les Grands Boulevards étaient presque déserts. Une lune énorme et plus brillante que d’habitude flottait au-dessus du dôme verdâtre de l’Opéra.

Place de la Concorde, deux voitures étaient rangées le long du trottoir, près du jardin des Tuileries, et des personnages sombres s’agitaient.

La première chose que Maigret remarqua, quand il descendit de taxi, ce fut, sur le trottoir argenté, la tache d’un imperméable beige.

Alors, tandis que les agents en pèlerine s’écartaient et qu’un inspecteur du 1 erarrondissement s’avançait vers lui, il grommela :

— Ce n’était pas une blague... Ils l’ont eu !...

On entendait le frais clapotis de la Seine toute proche, et des voitures qui venaient de la rue Royale glissaient sans bruit vers les Champs-Elysées. L’enseigne lumineuse du Maxim se dessinait en rouge dans la nuit.

— Coup de couteau, monsieur le commissaire..., annonçait l’inspecteur Lequeux, que Maigret connaissait bien. On vous attendait pour l’enlever...

Pourquoi, dès ce moment, Maigret sentit-il que quelque chose n’allait pas ?

La place de la Concorde était trop vaste, trop fraîche, trop aérée, avec, en son centre la saillie blanche de l’obélisque. Cela ne correspondait pas avec les coups de téléphone du matin, avec les Caves du Beaujolais , le Tabac des Vosges , les Quatre Sergents du boulevard Beaumarchais.

Jusqu’à son dernier appel, jusqu’au billet confié au bureau de poste du faubourg Saint-Denis, l’homme s’était confiné dans un quartier aux rues serrées et populeuses.

Est-ce que quelqu’un qui se sait poursuivi, qui se sent un assassin sur ses talons et qui s’attend à recevoir le coup mortel d’une seconde à l’autre s’élance dans des espaces quasi planétaires comme la place de la Concorde ?

— Vous verrez qu’il n’a pas été tué ici.

On devait en avoir la preuve une heure plus tard, quand l’agent Piedbœuf, en faction devant une boîte de nuit de la rue de Douai, fit son rapport.

Une auto s’était arrêtée en face du cabaret, avec deux hommes en smoking, deux femmes en tenue du soir. Les quatre personnages étaient gais, un brin éméchés, un des hommes surtout qui, alors que les autres étaient déjà entrés, était revenu sur ses pas.

— Dites donc, sergent... Je ne sais pas si je fais bien de vous dire ça, car je n’ai pas envie qu’on nous gâche notre soirée... Tant pis !... Vous en ferez ce que vous voudrez... Tout à l’heure, comme nous passions place de la Concorde, une auto s’est arrêtée devant nous... J’étais au volant et j’ai ralenti, croyant que les autres avaient une panne... Ils ont sorti quelque chose de la voiture et l’ont mis sur le trottoir… Je crois que c’était un corps...

« L’auto était une Citroën jaune, immatriculée à Paris, et les deux derniers chiffres, sur la plaque, étaient un 3 et un 8. »

CHAPITRE II

À quel moment le mari de Nine devint-il le mort de Maigret, comme on devait l’appeler à la P. J. ? Peut-être dès leur première rencontre, si l’on peut dire, cette nuit-là, place de la Concorde. L’inspecteur Lequeux, en tout cas, fut frappé par l’attitude du commissaire. C’était difficile de préciser en quoi celle-ci n’était pas tout à fait normale. Dans la police, on a l’habitude des morts violentes, des cadavres les plus inattendus qu’on manie avec une indifférence professionnelle, quand on ne plaisante pas à leur sujet à la façon des internes dans les salles de garde. Maigret, d’ailleurs, ne paraissait pas ému au vrai sens du mot.

Mais pourquoi, par exemple, ne commençait-il pas, tout naturellement, par se pencher sur le corps ? Il tirait d’abord quelques bouffées de sa pipe, restait debout au milieu du groupe d’agents en uniforme, à bavarder avec Lequeux, à regarder vaguement une jeune femme en robe de lamé et en manteau de vison qui venait de descendre de voiture en compagnie de deux hommes et qui attendait, la main crispée au bras de l’un deux, comme s’il devait encore se passer quelque chose.

Ce ne fut qu’après un certain temps qu’il s’approcha lentement de la forme étendue, de la tache beige de l’imperméable, et se courba, lentement toujours – comme il l’aurait fait pour un parent ou un ami, devait dire plus tard l’inspecteur Lequeux.

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