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Simenon, Georges: Maigret et son mort

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Simenon, Georges Maigret et son mort

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— Donnez-moi les Caves du Beaujolais ...

En même temps il regardait par la fenêtre et, de l’autre côté de la Seine, là où le quai des Grands-Augustins forme rampe pour atteindre le pont Saint-Michel, il pouvait apercevoir la devanture étroite d’un bistrot d’habitués où il lui était arrivé d’entrer à l’occasion pour boire un verre au comptoir. Il se souvenait qu’on descendait une marche, que la salle était fraîche, que le patron portait un tablier noir de caviste.

Un camion, arrêté en face du café, empêchait de voir la porte. Des gens passaient sur le trottoir.

— Voyez-vous, monsieur le commissaire...

— Un moment, madame, je vous prie !

Et il bourrait minutieusement sa pipe en regardant toujours dehors.

Cette vieille femme-là, avec ses histoires d'empoisonnement, allait lui faire perdre sa matinée, sinon davantage. Elle avait apporté avec elle des tas de papiers, des plans, des certificats, voire des analyses d'aliments qu'elle avait eu soin de faire faire par son pharmacien.

— Je me suis toujours méfiée, vous comprenez ?...

Elle répandait un parfum violent, écœurant, qui avait envahi le bureau et qui était parvenu à anéantir la bonne odeur de pipe.

— Allô !... Vous n'avez pas encore le numéro que je vous ai demandé ?

— Je l'appelle, monsieur le commissaire... Je ne cesse pas de l'appeler... C'est toujours occupé... A moins qu'on ait oublié de raccrocher...

Janvier, sans veston, la démarche dégingandée, traversait le pont, pénétrait un peu plus tard dans le bistrot. Le camion se décidait à démarrer, mais on ne voyait pas l'intérieur du café, où il faisait trop sombre. Quelques minutes encore. Le téléphone sonna.

— Voilà, monsieur le commissaire... J'ai votre numéro... Cela sonne...

— Allô !... Qui est à l'appareil ? C'est toi, Janvier ? Le téléphone était décroché ?... Eh bien ?

— Il y avait en effet ici un petit bonhomme qui téléphonait...

— Tu l'as vu ?

— Non... Il était parti quand je suis arrivé... Il paraît qu'il regardait tout le temps par la vitre de la cabine, entrouvrant sans cesse la porte de celle-ci...

— Et alors ?

— Un client est entré, a tout de suite jeté un coup d'œil vers le téléphone et a commandé un verre d'alcool au comptoir... Dès que l'autre l'a vu, il a interrompu sa communication...

— Ils sont partis tous les deux ?

Oui, l'un derrière l'autre...

— Essaie d'obtenir du patron une description aussi minutieuse que possible des deux types... Allô !... Tant que tu y es, reviens par la place du Châtelet... Questionne les différents agents en faction... Essaie de savoir si l'un d'eux, il y a environ trois quarts d'heure, a été interpellé par le même bonhomme qui a dû lui demander d'arrêter son suiveur...

Quand il raccrocha, la vieille femme le regardait avec satisfaction et approuvait, comme si elle allait lui donner un bon point :

— C'est exactement de cette façon que je comprends une enquête... Vous ne perdez pas de temps... Vous pensez à tout...

Il se rassit en soupirant. Il avait failli ouvrir la fenêtre, car il commençait à étouffer dans la pièce surchauffée, mais il ne voulait pas perdre une chance d'abréger la visite de la protégée du ministre.

Aubain-Vasconcelos. C'est ainsi qu'elle s'appelait. Ce nom devait lui rester gravé dans la mémoire, et pourtant il ne la revit plus. Mourut-elle dans les prochains jours ? Probablement pas. Il en aurait entendu parler. Peut-être l'avait-on enfermée ? Peut-être, découragée par la police officielle, s'était-elle adressée à une agence privée ? Peut-être encore s'était-elle réveillée le lendemain avec une autre idée fixe ?

Toujours est-il qu'il en eut pour près d'une heure encore à l'entendre parler de tous ceux qui, dans la vaste maison de la rue de Presbourg, où la vie ne devait pas être drôle, lui versaient du poison à longueur de journée.

A midi, il put enfin ouvrir sa fenêtre, puis, la pipe aux dents, il entra chez le chef.

— Vous l'avez liquidée gentiment ?

— Aussi gentiment que possible.

— Il paraît qu'elle a été en son temps une des plus belles femmes d'Europe. J'ai vaguement connu son mari, l'homme le plus doux, le plus terne, le plus ennuyeux qu’il soit possible d’imaginer. Vous sortez, Maigret ?

Il hésita. Les rues commençaient à sentir le printemps. À la Brasserie Dauphine on avait déjà installé la terrasse, et la phrase du chef était une invitation à aller tranquillement y prendre l’apéritif avant le déjeuner.

— Je pense que je ferais mieux de rester... J’ai reçu, ce matin, un curieux coup de téléphone...

Il allait en parler quand la sonnerie retentit. Le directeur répondit, lui passa l’appareil.

— C’est pour vous, Maigret.

Et tout de suite le commissaire reconnut la voix, qui était plus anxieuse encore que le matin.

— Allô !... Nous avons été interrompus tout à l’heure... Il est entré... Il pouvait entendre à travers la porte de la cabine... J’ai eu peur...

— Où êtes-vous ?

— Au Tabac des Vosges , qui fait le coin de la place des Vosges et de la rue des Francs-Bourgeois... J’ai essayé de le semer... Je ne sais pas si j’ai réussirais je vous jure que je ne me trompe pas, qu’il va tenter de me tuer... C’est trop long à vous expliquer... J’ai bien pensé que les autres se moqueraient de moi, mais que vous, vous...

— Allô !

— Il est ici... Je... Excusez-moi...

Le chef regardait Maigret, qui avait pris son air grognon.

— Quelque chose qui ne va pas ?

— Je ne sais pas... C’est une histoire baroque... Vous permettez ?

Il décrocha un autre appareil.

— Donnez-moi tout de suite le Tabac des Vosges ... Chez le patron, oui...

Et, au chef :

— Pourvu, que cette fois-ci, il n’ait pas oublié de raccrocher.

La sonnerie, presque aussitôt.

— Allô !... Le Tabac des Vosges ? C’est le patron qui est à l’appareil ?... Est-ce que le client qui vient de téléphoner est encore chez vous ?... Comment ?... Oui, allez vous en assurer... Allô !... Il vient de partir ?... Il a payé ?... Dites-moi... Un autre consommateur est-il entré pendant qu’il téléphonait ?... Non ?... À la terrasse ?... Voyez s’il y est encore... Il est parti aussi ?... Sans attendre l’apéritif qu’il avait commandé ?... Merci... Non... De la part de quoi ?... De la police... Rien d’ennuyeux, non...

C’est alors qu’il décida de ne pas accompagner le directeur à la Brasserie Dauphine . Quand il ouvrit la porte du bureau des inspecteurs, Janvier était rentré et l’attendait.

— Viens chez moi... Raconte...

— C’est un drôle de pistolet, patron... Un petit bonhomme vêtu d’un imperméable, avec un chapeau gris, des souliers noirs... Il est entré en coup de vent aux Caves du Beaujolais et s’est précipité vers la cabine en criant au marchand de vin : « Servez-moi ce que vous voudrez... » Par la vitre, le mastroquet le voyait s’agiter dans la cabine, gesticuler tout seul... Puis, quand l’autre client est entré, le premier est sorti de sa cabine comme un diable d’une boîte et est parti sans rien boire, sans rien dire, se précipitant vers la place Saint-Michel...

— Et l’autre ?

— Un petit aussi.... Enfin, pas très grand, râblé, noir de poil...

— L’agent de la place du Châtelet ?

— L’histoire est vraie... Le type en imperméable s’est adressé à lui, essoufflé, l’air surexcité... Il lui a demandé en gesticulant d’arrêter quelqu’un qui le suivait, mais il n’a pu désigner personne dans la foule... L’agent se proposait de le signaler à tout hasard dans son rapport...

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