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Simenon, Georges: Maigret et son mort

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Simenon, Georges Maigret et son mort

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— Tu vas aller place des Vosges, au tabac qui fait le coin de la rue des Francs-Bourgeois...

— Compris.

Un petit bonhomme gesticulant, vêtu d’un imperméable beige et d’un chapeau gris. C’est tout ce qu’on savait de lui. Il n’y avait rien d’autre à faire que se camper devant la fenêtre pour voir la foule sortir des bureaux, envahir les cafés, les terrasses, les restaurants. Paris était clair et gai. Comme toujours vers la mi-février, on appréciait davantage les bouffées de printemps que lorsque le printemps était vraiment là, et les journaux allaient sans doute parler du fameux marronnier du boulevard Saint-Germain qui, dans un mois, allait fleurir.

Maigret appela la Brasserie Dauphine au bout du fil.

— Allô !... Joseph ?... Maigret... Tu peux m’apporter deux demis et des sandwiches ?... Pour un, oui...

Les sandwiches n’étaient pas encore arrivés qu’on l’appelait au téléphone, et il reconnaissait tout de suite la voix, car il avait prévenu le standard de lui passer les communications sans perdre une seconde.

— Allô !... Ce coup-ci, je crois que je l’ai semé...

— Qui êtes-vous ?

— Le mari de Nine... Cela n’a pas d’importance... Ils sont au moins quatre, sans compter la femme... Il faut absolument que quelqu’un vienne tout de suite et...

Cette fois, il n’avait pas pu dire d’où il téléphonait. Maigret appela l’opératrice. Cela prit quelques minutes. L’appel émanait des Quatre Sergents de La Rochelle , un restaurant du boulevard Beaumarchais, à deux pas de la Bastille.

Ce n’était pas loin non plus de la place des Vosges. On pouvait suivre dans un même quartier, ou presque, les allées et venues zigzagantes du petit bonhomme en imperméable.

— Allô ! c’est toi. Janvier ?... Je pensais bien que tu serais encore là...

Maigret l’appelait place des Vosges.

— File aux Quatre Sergents de La Rochelle ... Oui... Garde ton taxi…

Une heure s’écoula sans appel, sans que l’on sût rien du mari de Nine. Quand la sonnerie résonna, ce n’était pas lui qui était à l’appareil, mais un garçon de café.

— Allô ! c’est bien au commissaire Maigret que j’ai l’honneur de parler ?... Au commissaire Maigret en personne ?... Ici, le garçon du Café de Birague , rue de Birague... Je vous parle de la part d’un client qui m’a demandé de vous appeler...

— Il y a combien de temps ?

— Peut-être un quart d’heure... Je devais téléphoner tout de suite, mais c’est le moment du coup de feu...

— Un petit homme en imperméable ?

— Oui... Bon... J’avais peur que ce soit une farce... Il était très pressé... Il regardait tout le temps dans la rue... Attendez que je me souvienne exactement... Il m’a dit comme ça de vous prévenir qu’il allait essayer d’entraîner son homme au Canon de la Bastille ... Vous connaissez ?... C’est la brasserie qui fait le coin du boulevard Henri-IV... Il voudrait que vous envoyiez quelqu’un en vitesse... Attendez... Ce n’est pas tout... Sans doute que vous comprendrez... Il a dit exactement :

« — L’homme a changé... Maintenant, c’est le grand roux, le plus mauvais... »

***

Maigret s’y rendit en personne. Il avait pris un taxi qui mit moins de dix minutes à atteindre la place de la Bastille. La brasserie était vaste et calme, fréquentée surtout par des habitués qui mangeaient le plat du jour ou de la charcuterie. Il chercha des yeux un homme en imperméable, puis fit le tour des portemanteaux, espérant apercevoir un imperméable beige.

— Dites-moi, garçon...

Il y avait six garçons, plus la caissière et le patron. Il les interrogea tous. Personne n’avait remarqué son homme. Alors il s’assit dans un coin, près de la porte, commanda un demi et attendit, en fumant sa pipe. Une demi-heure plus tard, malgré ses sandwiches, il réclamait une choucroute. Il regardait les passants sur le trottoir. À chaque imperméable, il tressaillait, et il y en avait beaucoup, car c’était déjà la troisième giboulée qui tombait depuis le matin, claire, limpide, une de ces pluies candides qui n’empêchent pas le soleil de briller.

— Allô !... La P. J. ?... Ici, Maigret... Janvier est rentré ?... Passez-le moi... C’est toi, Janvier ?... Saute dans un taxi et viens me rejoindre au Canon de la Bastille ... Comme tu dis, c’est le jour des cafés... Je t’attends... Non, rien de nouveau...

Tant pis si le bonhomme gesticulant était un fumiste. Maigret laissait son inspecteur de garde au Canon de la Bastille et se faisait reconduire à son bureau.

Il y avait peu de chances pour que le mari de Nine eût été assassiné depuis midi et demi, car il ne semblait pas se risquer dans les endroits écartés ; il choisissait au contraire les quartiers animés, les rues passantes. Pourtant le commissaire se mit en communication avec Police-Secours, où, de minute en minute, on était tenu au courant de tous les incidents de Paris.

— Si on vous signale qu’un homme vêtu d’un imperméable a eu un accident, ou une dispute, n’importe quoi, passez-moi un coup de fil...

Il donna aussi l’ordre à une des voitures de la P. J. de rester à sa disposition dans la cour du quai des Orfèvres. C’était peut-être ridicule, mais il mettait toutes les chances de son côté.

Il recevait des gens, fumait des pipes, tisonnait de temps en temps son poêle, tout en gardant la fenêtre ouverte, et avait parfois un regard de reproche à son téléphone qui restait silencieux.

« Vous avez connu ma femme... » avait dit l’homme.

Il cherchait machinalement à se souvenir d’une Nine. Il avait dû en rencontrer beaucoup. Il en avait connu une, quelques années plus tôt, qui tenait un petit bar à Cannes, mais c’était déjà une vieille femme à cette époque et sans doute était-elle morte ? Il y avait aussi une nièce de sa femme qui s’appelait Aline – et que tout le monde appelait Nine.

— Allô !... Le commissaire Maigret ?

Il était quatre heures. Il faisait encore grand jour, mais le commissaire avait allumé la lampe à abat-jour vert, sur son bureau.

— Ici, le receveur des postes du bureau 28, rue du Faubourg-Saint-Denis... Excusez-moi de vous déranger... C’est probablement une fumisterie... Il y a quelques minutes, un client s’est approché du guichet des colis recommandés... Allô !... Il paraissait pressé, effrayé, m’a dit l’employée, M lleDenfer... Il se retournait, tout le temps... Il a poussé un papier devant elle… Il a dit : « Ne cherchez pas à comprendre... Téléphonez tout de suite ce message au commissaire Maigret... » Et il s’est perdu dans la foule...

« Mon employée est venue me voir... J’ai le papier sous les yeux... C’est écrit au crayon, d’une écriture incohérente... Sans doute que l’homme a composé son billet en marchant…

« Voilà... Je n’ai pas pu aller au Canon... Vous comprenez ce que ça signifie ?... Moi pas... Cela n’a pas d’importance... Puis un mot que je ne parviens pas à lire... Maintenant ils sont deux ... Le petit brun est revenu ... Je ne suis pas sûr du mot brun... Vous dites... Bon, si vous croyez que c’est bien ça... Ce n’est pas fini... Je suis sûr qu’ils ont décidé de m’avoir aujourd’hui ... Je me rapproche du Quai ... Mais ils sont malins ... Prévenez les agents ...

« C’est tout... Si vous voulez, je vais vous envoyer le billet par un porteur de pneumatiques... En taxi Je veux bien... À condition que vous payiez la course, car je ne peux pas me permettre...

***

— Allô !... Janvier ?... Tu peux revenir, vieux...

Une demi-heure plus tard, ils fumaient tous les deux dans le bureau de Maigret, où on voyait un petit disque rouge sous le poêle.

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