Simenon, Georges - Les dossiers de l'Agence O

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Nouvelles figurant dans le recueil :
> La cabane en bois
>
> La cage d'Émile
>
> Le chantage de l'Agence O
>
> Le Club des Vieilles Dames
>
> Le docteur Tant-Pis
>
> Émile à Bruxelles
>
> L'étrangleur de Moret
>
> La fleuriste de Deauville
>
> L'homme tout nu
>
> La jeune fille de La Rochelle
>
> Le prisonnier de Lagny
>
> Le ticket de métro
>
> Les trois bateaux de la calanque
>
> Le vieillard au porte-mine.

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— Vous aviez autant de curiosité à l'égard de toutes les clientes de votre amant?

Le mot ne la choqua pas et elle regarda Lucas avec indulgence, en femme qui a beaucoup vécu et qui sait que les hommes ne peuvent comprendre certaines nuances.

— Mme Goron n'était pas seulement une cliente, répondit-elle sans se départir de sa douceur sereine. C'était une vieille amie du docteur. Jadis, ils avaient été presque fiancés. Il subsistait encore entre eux une amitié non exempte de tendresse et il m'est arrivé d'en être presque jalouse...

— Soupçonniez-vous certaines relations plus étroites entre le docteur et Mme Goron?

— Mais non, monsieur le commissaire... Vous m'avez mal comprise... Le docteur avait près de soixante ans... Mme Goron en avait cinquante-cinq... A cet âge-là, l'amitié se colore presque toujours d'une grande tendresse et moi, qui n'ai que quarante-deux ans, je me suis surprise à en prendre ombrage...

— Si nos renseignements sont exacts, vous êtes sans fortune personnelle?

— Je suppose qu'on peut tout dire à la police, n'est-ce pas? Pendant vingt ans, j'ai été la maîtresse d'un homme marié qui m'a entretenue confortablement, pour employer le terme banal. Il m'aimait et je l'aimais. Je n'ai jamais voulu penser à mon avenir. Quand il est mort, je suis restée sans ressources, avec seulement quelques bijoux de prix, des meubles, des bibelots... C'est alors que j'ai rencontré le docteur... Il m'a aidée à vivre... Mais c'est un bohème, lui aussi, et il a trop le mépris de l'argent pour en mettre de côté...

» Les gens ne croient pas toujours nécessaire de payer leur médecin... Il y avait des moments difficiles... Il était naturel qu'à ces moments-là je fasse bouillir la marmite, comme on dit vulgairement... C'est ainsi que, lundi, j'ai envoyé quelques bibelots à la Salle des Ventes...

— Et, comme par hasard, alors que les caisses étaient prêtes dans votre appartement, vous êtes descendue chez le docteur peu avant l'arrivée de Mme Goron...

-- C'est exact... Le docteur m'a présentée à elle... Nous nous sommes regardées avec curiosité, car, si je savais son histoire, elle était au courant de la mienne et de mes relations avec Maupin...

- Etiez-vous comme deux rivales?

--- Plutôt comme deux femmes qui vont devenir amies...

— Le docteur a-t-il fait une piqûre hypodermique à Elisabeth Goron?

— Je l'ignore... Il a pénétré avec elle dans, son cabinet et je ne les ai pas suivis...

— Avez-vous revu ensuite Mme Goron?

— Oui... Quelques instants...

- Etait-elle toujours dans son état normal?

— Je n'ai rien remarqué de particulier...

— Lorsque vous êtes remontée chez vous, le docteur et sa cliente étaient-ils toujours ensemble?

— Oui...

— Ce n'est qu'une heure plus tard environ qu'on est venu chercher les caisses... Vous paraissez vigoureuse... Vous auriez été capable, n'est-ce pas, de porter une de ces caisses?

— Peut-être, mais pas de descendre quatre étages avec...

— Qu'avez-vous fait, une fois les caisses parties?

— Je me suis rendue rue Drouot, à la Salle des Ventes.

— Pourquoi, puisque, la vente de vos bibelots ne devait avoir lieu que le surlendemain?

— Parce qu'il y avait des objets fragiles et que je voulais m'assurer qu'ils étaient arrivés en bon état...

— Saviez-vous que le docteur jouait aux courses?

— Oui...

— Saviez-vous qu'il avait des dettes?

— II ne le cachait pas. C'était un philosophe à sa manière et il affectait, je le répète, le plus grand mépris pour l'argent.

— Vous a-t-il parfois dit qu'il comptait hériter d'Elisabeth Goron?

— Je crois qu'il ne l'a jamais pensé... Il n'y avait aucune raison pour cela, puisque cette darne avait une nièce qui était son héritière naturelle...

— Vous êtes-vous rendue à Joinville?

— Jamais...

Alors Lucas, après un coup d'œil d'intelligence à Torrence, se décida à frapper le grand coup.

— J'ai le regret de vous annoncer, madame, que le docteur Maupin, connu dans le quartier sous le nom de docteur Tant-Pis, est sous les verrous et qu'il sera inculpé de l'assassinat de sa cliente, Mme Goron...

Elle tressaillit, fronça les sourcils, mais bientôt le sourire reparut sur son beau visage aux traits pleins.

— C'est trop stupide pour que je puisse le croire.

— C'est pourtant la vérité et le docteur a avoué. Elle secoua la tête, sans se démonter.

— Non, monsieur le commissaire, dit-elle simplement. J'ai lu assez de récits policiers pour savoir que vous plaidez le faux pour savoir le vrai. Jamais Charles... C'est le prénom du docteur... jamais Charles, dis-je, n'a pu faire un aveu pareil...

— Savez-vous que vous serez vraisemblablement poursuivie comme complice?

— Le docteur est innocent et je le suis aussi.

— Vous refusez de nous dire où le cadavre de Mme Goron a été caché entre le lundi à trois heures de l'après-midi et le mercredi soir?

— Je l'ignore...

— Veuillez passer dans le bureau voisin...

Et, resté seul avec un inspecteur et avec Torrence, Lucas se gratta le menton.

— Ils sont forts... murmura-t-il avec humeur. Ils ont tout prévu, minutieusement, et vous remarquez que leurs réponses à l'un et à l'autre s'emboîtent parfaitement... Avec cette différence que le docteur ne nous a pas indiqué que sa maîtresse était présente quand il a reçu pour la dernière fois Mme Goron... Qu'est-ce que vous en dites, vous?

Ce que Torrence pensait, c'est qu'il aurait bien aimé savoir ce que faisait Emile et si celui-ci avait découvert du nouveau.

— J'hésite à arrêter cette femme. Si je le fais, nous n'en tirerons plus rien. Si, au contraire, je la relâche, et si je la fais surveiller étroitement, nous pouvons espérer qu'elle commettra quelque imprudence... Allons! Je vais demander conseil au chef...

Un quart d'heure plus tard, Carmen Pedretti était relâchée et elle quittait le Quai des Orfèvres, non sans qu'un inspecteur lui emboîtât le pas.

— Vois-tu, mon petit Emile, il ne faut pas se laisser emballer... Le cadavre était ici, étendu de tout son long sur le lit...

Emile parlait tout seul, à mi-voix, en hochant parfois la tête et en suçant son éternelle cigarette non allumée.

Il n'était pas seul dans la villa de Joinville. Trois spécialistes de l'Identité judiciaire, des gens de laboratoire, fouillaient avec lui la maison, minutieusement, s'attachant à des détails en apparence insignifiants.

Peu leur importaient, à eux, les interrogatoires et l'aspect moral de l'affaire. C'étaient des techniciens et leur rôle consistait à découvrir des indices matériels et à les interpréter.

Gens ordonnés, tatillons, ils avaient parfois un regard étonné pour ce jeune homme roux qui travaillait en dépit du bon sens, allant et venant, soliloquant, saisissant un objet par-ci, un autre par-là, leur posant soudain une question toujours inattendue.

— Montrez-moi donc la photographie du corps tel qu'il était quand on l'a découvert sur le lit...

Aucun doute n'était possible: le corps était bien étendu de tout son long. La photographie étant tirée sur papier spécial, quadrillé à une certaine échelle, on pouvait établir la taille exacte de la morte: un mètre soixante-huit centimètres.

Là-dessus, Emile quitta la villa pour quelques instants et se rendit à un bistrot situé en face du pont de Joinville. Là, il donna plusieurs coups de téléphone.

Tout d'abord, à la Salle Drouot, où il put se faire confirmer que les caisses, qui avaient servi à emballer les objets appartenant à Mme Pedretti, étaient loin de mesurer un mètre soixante-dix de long. Il s'en doutait.

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