Simenon, Georges - Les dossiers de l'Agence O

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Nouvelles figurant dans le recueil :
> La cabane en bois
>
> La cage d'Émile
>
> Le chantage de l'Agence O
>
> Le Club des Vieilles Dames
>
> Le docteur Tant-Pis
>
> Émile à Bruxelles
>
> L'étrangleur de Moret
>
> La fleuriste de Deauville
>
> L'homme tout nu
>
> La jeune fille de La Rochelle
>
> Le prisonnier de Lagny
>
> Le ticket de métro
>
> Les trois bateaux de la calanque
>
> Le vieillard au porte-mine.

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Le docteur avait une raison de plus de mépriser ses semblables.

Le chantage de l’Agence O

I Où le bon Torrence effondré est emmené au quai des Orfèvres entre deux - фото 16

I

Où le bon Torrence, effondré, est emmené au quai des

Orfèvres entre deux de ses anciens collègues

Cette affaire à laquelle fut mêlé un homme célèbre dans le monde entier est, sans doute, dans les annales criminelles, une de celles sur lesquelles fut gardé le silence le plus absolu, et je me demande si, à l'heure qu'il est, on en retrouverait encore des traces dans les archives du Quai des Orfèvres.

Pourtant, tous les détails ci-dessous sont, je puis le garantir, d'une exactitude rigoureuse.

C'était un jeudi, dix minutes avant cinq heures de l'après-midi. L'heure était facile à contrôler, car il y a une horloge pneumatique au coin de la rue Tronchet, derrière la Madeleine, et on pouvait la voir de ce petit café d'habitués. Un café bien sympathique, Au Rendez-Vous-des-Limousins, avec, pour les casse-croûte, des jambons et des saucissons qui pendaient au plafond, des piles de pain noir sur un coin du comptoir.

A cinq heures moins dix, donc, un jeune homme de vingt-cinq ans environ, au visage très pâle, aux yeux fatigués, comme s'il avait passé plusieurs nuits, poussa la porte d'un autre bistrot, situé, celui-ci, à l'angle de la rue Tronchet.

Debout près du comptoir, le jeune homme commanda un café crème et ne quitta pas des yeux la devanture du Rendez-Vous-des-Limousins.

Quelques instants plus tard, deux hommes sortaient du métro Madeleine et, tout en flânant, se dirigeaient vers l'établissement. Un habitué de la Police judiciaire, et le jeune guetteur .semblait en être un, pouvait reconnaître dans ces promeneurs, à l'air trop innocent, les inspecteurs Janvier et Bertrand.

Le jeune homme, qui avait froncé les sourcils, demanda à la caissière un jeton de téléphone, mais ne se dirigea pas encore vers la cabine.

A ce moment, en effet, un taxi s'arrêtait au coin de la rue Tronchet. L'homme qui en descendait ne pouvait nulle part passer inaperçu. D'abord, il mesurait plus d'un mètre quatre-vingts et, malgré sa barbe blanche en éventail, il se tenait aussi droit qu'un homme de trente ans. Sous les épais sourcils en broussaille, les yeux trahissaient une vie intense. Enfin, sur ses larges épaules, il portait une cape grise qui lui descendait jusqu'aux genoux.

Quelques passants se retournèrent sur lui. Deux ou trois d'entre eux, seulement, reconnurent le sculpteur T..., sans doute le plus célèbre sculpteur de l'époque.

Comme les deux inspecteurs de police l'avaient fait, il pénétra au Rendez-Vous-des-Limousins. Son regard aigu fit le tour des habitués, ne marqua aucune surprise en reconnaissant les policiers. Mais, sans leur adresser la parole, le sculpteur s'assit près de la fenêtre et commanda un verre de vin.

C'est alors que, dans le café du coin, le jeune homme pâle se précipita vers la cabine téléphonique. Quelques instants plus tard, il avait l'Agence O à l'appareil.

Il était à ce moment cinq heures moins trois minutes. Torrence était assis à son bureau, occupé à bourrer une pipe. Emile, dans le cagibi voisin, pouvait, non seulement voir ce qui se passait chez son patron, mais entendre tout ce qui s'y disait. La sonnerie du téléphone retentit. Torrence décrocha. Emile, de son côté, comme c'était la coutume à l'agence, saisit un appareil branché sur le même fil.

— Allô!... C'est M. Torrence?... Ici, T... Je suis à Paris pour une heure encore... Il faut que je prenne le train de 5 h. 57 à la gare Saint-Lazare... J'ai réfléchi depuis notre entretien d'il y a quinze jours... Voulez-vous me rapporter les documents que je vous ai confiés dans un petit bar, où je vous attends, derrière la Madeleine?...

Le visage de Torrence exprima quelque surprise.

- Allô!... C'est évidemment votre droit de... Allô!...

— Je suis très pressé, monsieur Torrence, et je vous expliquerai ça tout à l'heure de vive voix... Je suis au Rendez-Vous-des-Limousins et je vous demande une fois de plus de sauter dans un taxi avec les papiers que vous savez...

Torrence, grognon, raccrocha, ouvrit le coffre-fort et y prit une large enveloppe jaune pleine de papiers. L'instant d'après, il avait son chapeau sur sa tête et, au coin de la rue Montmartre, il sautait dans un taxi.

Emile, lui, était resté quelques instants rêveur. Soudain, il prit une décision.

— Allô! Mademoiselle?... L'Agence O!... Voulez-vous rechercher de toute urgence d'où est parti l'appel que nous venons de recevoir... C'est important, oui... Trois minutes?... Merci...

Et, trois minutes après, en effet, la surveillance lui apprenait que la communication téléphonique n'était pas partie du Rendez-Vous-des-Limousins, mais d'un bar situé au coin de la rue Tronchet.

Il était cinq heures douze minutes. Le sculpteur, près de la fenêtre, regardait sans cesse l'horloge pneumatique, tandis que les deux inspecteurs commençaient à croire qu'ils s'étaient dérangés pour rien.

Enfin, un taxi s'arrête. Torrence en descend, comme un homme pressé, et fonce dans le bar. Il reconnaît aussitôt le sculpteur, s'assied à sa table.

— J'ai cru un moment qu'il s'agissait d'une mauvaise plaisanterie, dit-il en tendant la main.

Son interlocuteur feint de ne pas voir cette main, plonge une des siennes dans sa poche et en retire une autre enveloppe, qu'il pose sur le guéridon de marbre.

— Comptez...

— Qu'est-ce que...

Torrence a entrouvert l'enveloppe qu'on lui tendait. Deux poignes solides, en même temps, se sont posées sur ses deux épaules.

— Monsieur Torrence, veuillez nous suivre à la Police judiciaire...

-- Hein?... Quoi?... Qu'est-ce qui vous prend, Janvier?... Et vous, Bertrand?...

Pendant quinze ans, Torrence a été inspecteur au Quai des Orfèvres, et c'était à cette époque le plus cher collaborateur du commissaire Maigret. Que signifie cette comédie? Pourquoi le sculpteur lui a-t-il tendu une enveloppe qui, le directeur de l'Agence O s'en rend compte maintenant, est bourrée de billets de banque? Et pourquoi cette comédie qui ressemble à une arrestation?

— C'est une mauvaise plaisanterie... dit-il.

— Hélas, ce n'est pas une plaisanterie... Veuillez nous suivre sans faire d'esclandre.

C'est si inattendu, si brutal, que Torrence sent ses jambes se dérober sous lui. Son visage se creuse, ses yeux expriment à la fois le désespoir et l'effroi.

— Mais, messieurs...

Ce n'est pas possible! Il y a là-dedans une tragique erreur. Qu'on lui donne quelques minutes pour s.'expliquer!

— Je vais vous dire...

— Nous avons ordre de vous conduire au Quai des Orfèvres, où vous aurez tout le loisir de parler...

Les quatre hommes prennent place dans un taxi et aucun mot n'est prononcé. On arrive à la PJ. Les yeux de Torrence sont luisants comme s'il allait pleurer, tandis qu'il gravit le large escalier qui lui est si familier.

— Attendez ici... Je vais prévenir le grand patron...

Et, pendant cette attente, on le tient à l'œil comme un malfaiteur vulgaire. Des anciens collègues passent, et sans doute sont-ils déjà au courant, car ils détournent la tête d'un air gêné.

Enfin la porte matelassée du directeur s'ouvre. Le grand patron est assis à son bureau. Il évite de lever la tête, feignant d'avoir à compulser des papiers.

Le discours du chef de la Police judiciaire est empreint d'une solennité de mauvais aloi.

— Ce n'est pas la première fois, monsieur Torrence (il l'a toujours appelé Torrence tout court, ou mon cher Torrence), ce n'est pas la première fois que je vous fais venir dans ce bureau, et il m'est déjà arrivé d'avoir des reproches à vous adresser. Jusqu'ici, par bonheur, ce n'était pas grave. Il est impossible qu'une agence de police privée travaille sans qu'aucune friction se produise avec la police officielle, et vos méthodes ne sont pas nécessairement inspirées par la prudence... Hum!... Aujourd'hui, il n'en est plus de même, vous devez vous en rendre compte...

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