Paul Féval - La fabrique de mariages, Vol. I
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Le marieur nota encore ces trois noms et hocha la tête d'un air mécontent.
– Quinto , acheva Fromenteau, M. Rodelet (Léon-Arthur).
Clérambault referma précipitamment son carnet et donna un grand coup sur l'épaule pointue du pauvre diable.
– Léon Rodelet! s'écria-t-il; – Léon Rodelet est clerc chez maître Souëf?
– Isidore-Adalbert, repartit Fromenteau, qui s'inclina. – Ce jeune Rodelet (Léon-Arthur) n'a pas encore d'appointements… il appartient à une famille honorable… A la fin de l'année, on compte lui donner cinquante francs par mois et le déjeuner.
– Diable!.. et sa famille honorable lui fait une bonne pension?
– Presque rien…; ce qui ne l'empêche pas de mener bonne vie, à ce qu'il paraît… Il a un gentil appartement…
– Toujours rue du Bac?
– Vous le connaissez, patron, à ce que je vois… Il a quitté la rue du Bac et demeure ici près, au coin de la rue Neuve-Plumet, dans la maison de maman Carabosse.
La figure épanouie du marieur se couvrit d'un nuage à ce nom. Mais ce fut l'affaire d'un instant, et il demanda:
– A quel étage?
La ruelle allait en montant; ils étaient tout au bout du chantier et dominaient les alentours. Fromenteau montra du doigt au loin une terrasse fleurie qui formait le plus haut étage de la dernière maison de la rue Plumet.
– C'est à lui ce jardin suspendu, dit-il; – ça lui a coûté de l'argent.
Clérambault se prit à sourire.
– On doit voir cela du jardin de la pension Géran… murmura-t-il.
A quoi Fromenteau répondit:
– Pour ce qui est de ça, je ne sais pas.
Clérambault prit son binocle en or et l'essuya soigneusement pour regarder mieux la terrasse.
– C'est très-gentil, cela, dit-il; – ce jeune M. Léon Rodelet est un garçon de goût…
– Et faraud! ajouta Fromenteau, – il faut voir!.. Quand il ne va pas à l'étude…
– Il manque souvent?
– Mauvaise santé, à ce qu'il dit… mais on commence à trouver qu'il abuse des maux de gorge et des points de côté… d'autant mieux qu'il traite ces indispositions en courant à cheval toute la sainte journée avec des bottes molles et des gants paille… Et il a le tort de ne pas s'éloigner assez de la rue de Babylone… Il est toujours dans le quartier, passant et repassant dans l'avenue de Saxe… S'il allait au bois ou aux Champs-Élysées…
– C'est que, sans doute, interrompit le marieur, – la personne qu'il cherche n'est ni aux Champs-Élysées ni au bois.
– C'est juste, cela, dit Fromenteau avec sensibilité; – si on me demandait, à moi, pourquoi je flâne toujours du côté du Petit-Montrouge, je serais bien forcé de répondre que Stéphanie habite le village de Plaisance, et qu'il est un aimant moral, appelé sympathie par le vulgaire, qui exerce une attraction… Mais, tenez, patron, en parlant du Petit-Montrouge, on est sûr d'y rencontrer M. Léon Rodelet, tous les jeudis et tous les dimanches, en grande tenue et à cheval…
– Le jeudi et le dimanche… répéta Clérambault qui réfléchissait; – précisément les jours où la pension Géran va en promenade… Est-ce que le chalet de la pension Géran n'est pas au Petit-Montrouge?
– Tout près du modeste réduit, monsieur, où Stéphanie respire… Vous vous intéressez, à ce qu'il paraît, à ce jeune Léon Rodelet?
– Il s'agit de savoir, pensa tout haut le marieur, s'il est amoureux de Maxence ou de Césarine…
– Hein?.. fit Fromenteau; Césarine de Mersanz?.. Je suis bête, moi!.. Vous voulez faire le mariage, c'est clair!
Au lointain, du côté de l'avenue de Saxe, un son de cloche aigrelet se fit entendre. – Puis de joyeux cris, des cris de jeunes filles qui prennent leur volée, s'élevèrent.
Un cavalier descendit la ruelle au grand galop. M. Garnier de Clérambault et son compagnon n'eurent que le temps de se ranger contre le mur du chantier. Le cavalier ne les aperçut même pas.
C'était un tout jeune homme, tourné comme il faut, et bien à cheval. Sa figure régulière et un peu fatiguée portait les traces d'une préoccupation triste. Il était mis à la dernière mode, trop bien mis pour l'heure matinale. Un œil expert aurait su découvrir qu'il manquait un peu de ce laisser aller, de ce diable au corps qui distinguent l'insoucieux viveur. Il semblait, en vérité, jouer au gentleman, et il apportait en quelque sorte un soin surabondant aux détails de son rôle.
Il passa comme un éclair.
– Juste au son de la cloche!.. grommela Clérambault.
– Quand on parle du loup… commença Fromenteau finement.
– Dites-donc, patron! s'interrompit-il, si l'âge d'or revient, les petits clercs iront le matin à leur étude en berline à quatre chevaux… M. Rodelet est déjà dans l'âge d'argent… Avez-vous vu sa jument? un bijou!
Clérambault sembla s'éveiller tout à coup de sa méditation.
– Voyons, reprit-il brusquement, assez de cancans!.. à nos affaires… Les renseignements sur M. de Mersanz…
– Complets! répliqua Fromenteau, qui changea de ton aussitôt.
Il fouilla dans plusieurs poches, d'où il retira une prodigieuse quantité de papiers. Parmi ces papiers, il choisit une feuille volante et remit ses lunettes à cheval sur son nez.
– «Mersanz, lut-il à demi-voix et en se rapprochant de son patron, qui se penchait pour égaliser les tailles; – Mersanz (Achille-Frédéric-Félix le Pescheur, comte de), né à Aix-la-Chapelle le 3 février 1798, marié en 1819 à Catherine-Marie Labbé de Pont-Labbé, fille aînée de M. le marquis de Pont-Labbé, gentilhomme de la chambre, commandeur de Saint-Louis, grand officier de la Légion d'honneur, pair de France, etc., etc., veuf en 1822, remarié en… (ici la date manquait) à Béatrice-Rosalie-Marie Roger, fille d'un simple capitaine de l'Empire, en retrait de solde depuis la rentrée des Bourbons…»
– En voilà une chute! s'interrompit Fromenteau. – Va toujours…
– «Colonel de hussards, démissionnaire en 1830, officier de la Légion d'honneur, membre du conseil général de l'Indre…»
Clérambault lui mit la main sur l'épaule.
– Le détail de la fortune? dit-il.
– Voilà, patron, répondit Fromenteau, qui eut un complaisant sourire; quand il s'agit de mariage, c'est le principal… hé hé!.. Mademoiselle Césarine est fille unique… grande héritière… hé! hé!.. mais le comte Achille n'a que trente-huit ans… et la comtesse sa femme est toute jeune… hé! hé!.. hé hé!.. En voilà une qui est jolie!.. ses petits frères et sœurs peuvent venir…
– La fortune? répéta Clérambault, qui frappa du pied avec impatience.
– Voilà, patron, voilà… C'est magnifique!.. cinquante-cinq mille francs de contributions foncières… en France seulement… sans compter les biens de Prusse et les valeurs mobilières.
– Cinquante-cinq mille francs! répéta Clérambault.
– Quand on songe qu'avec la cinquante-cinquième partie de cela, soupira Fromenteau, l'odontophile végétal marcherait sur des roulettes… que j'aurais une position faite… et que je serais le quatrième de Stéphanie!.. Voulez-vous le détail?
– Rapidement.
– Il y a d'abord la terre de Mersanz, dans l'Allier, qui rapporte peu de chose à cause de l'entretien du château… on calcule que le château avec ses dépendances coûte soixante mille francs par an… Laissons la terre de Mersanz pour mémoire… La terre de Châtillon-le-Pape, même département; mal régie, rapporte quarante-sept mille francs quitte d'impôt… Les moulins à foulon du Chenu, même département, sont affermés trente-trois mille francs… L'usine d'Esdron, près de la Flèche (Sarthe), donne cent cinquante mille livres de rente… La minoterie de Randon…
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