Paul Féval - Les belles-de-nuit; ou, les anges de la famille. tome 5

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Les belles-de-nuit; ou, les anges de la famille. tome 5: краткое содержание, описание и аннотация

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Le nabab tombait de son haut, car il ignorait complétement l'expédition nocturne, faite, à l'aide de sa voiture et de ses nègres, par MM. Édouard et Léon de Saint-Remy.

– Je vous tiens compte de vos bons sentiments à mon endroit, M. Vincent, dit-il sans éprouver encore d'autre sentiment que la surprise; mais il m'est absolument impossible d'en profiter… En conscience, mon jeune ami, je ne puis rendre ce que je n'ai pas pris.

– Vous refusez?.. murmura Vincent les dents serrées; prenez garde, milord!

– Menacez… insultez… répliqua Montalt; vous pourrez me mettre l'épée à la main, M. Vincent… mais vous ne pourrez pas me fâcher… J'ai l'intime conviction, voyez-vous, que vous êtes de bonne foi et que vous battez la campagne.

Vincent garda un instant le silence.

– Milord, reprit-il ensuite, je vous ai offert la vie… vous n'en avez pas voulu… C'est maintenant que nous sommes quittes… Que votre sang retombe sur vous-même!.. Moi, je me fais justice de mes propres mains, parce que je suis un proscrit et que je ne puis demander protection aux lois de mon pays.

Montalt tira de nouveau son portefeuille.

– A quelle arme voulez-vous m'immoler, mon jeune ami?.. demanda-t-il.

– A l'épée… répondit Vincent; et nous verrons si vous raillerez demain, milord!..

– Demain… répéta Montalt, j'ai un petit rendez-vous à six heures moins le quart… je serai par conséquent libre à six heures… Vous convient-il de venir me trouver à la porte d'Orléans, au bois de Boulogne?

– Cela me convient.

Montalt écrivit sur son carnet immédiatement au-dessous de la première mention:

«Six heures, M. Vincent.»

Celui-ci tourna le dos et se retira, tandis que M. le chevalier de las Matas se frottait les mains, derrière la porte de la salle voisine.

Le jeu s'installait, et le banquier mêlait les cartes du trente et quarante.

Les amateurs prenaient déjà place autour de la table.

Vers ce moment, il se passait une petite scène dans le vestibule du club.

N'entrait pas qui voulait au Cercle des Étrangers; il fallait être présenté par un adepte.

Étienne et Roger venaient d'être arrêtés dans l'antichambre par l'employé, chargé de reconnaître les arrivants; ils avaient insisté de leur mieux, mais la consigne était inflexible.

Heureusement que depuis le matin, comme nous avons pu le voir, nos trois gentilshommes jouaient, autour de Berry Montalt, le rôle du hasard, et lui fournissaient des aventures.

Comme Étienne et Roger se retiraient, de guerre lasse, ils rencontrèrent, à la porte extérieure, ce brave monsieur qui les avait accostés à la fête du nabab.

Le noble baron Bibander parut enchanté de la rencontre et leur offrit une cordiale poignée de main.

– Eh! eh! eh!.. dit-il, on fient sé gonsoler tes bédits châcrins t'amour afec lé drente et garante… Eh! eh! eh!..

C'était un coup de la Providence.

– Monsieur, dit vivement Roger, on refuse de nous laisser entrer… Pouvez-vous nous aider à lever cet obstacle?

– Gomment tonc… répliqua Bibandier; à merfeille! engenté de fus être acréable.

Il s'avança d'un pas important et magistral vers le contrôleur des entrées; il lui dit quelques mots à l'oreille, et celui-ci salua.

– Fenez… fenez, mes cheunes amis, reprit le baron Bibander; maindenant, fus êtes chez fus!

La porte du Cercle s'ouvrit pour Étienne et Roger. Ils n'eurent pas même la peine de remercier leur introducteur, qui avait traversé la salle en trois enjambées, et rejoint M. le chevalier de las Matas, à son poste d'observation, dans la chambre voisine.

– Bravo!.. dit Robert; je lui ai déjà jeté deux bâtons dans les jambes!

– Comment deux?..

– D'abord le Pontalès… Ensuite cet étourneau de Vincent, qui est revenu de je ne sais où tout exprès pour nous prêter main-forte!..

– Chut!.. fit Bibandier, voilà le bal qui commence!

Étienne et Roger venaient en effet d'aborder Montalt.

Celui-ci était arrivé au paroxysme de sa mauvaise humeur. La première querelle qu'il avait rencontrée sur son chemin l'avait plutôt réjoui que contrarié. Ç'avait été une issue pour le fiel qu'il avait dans l'âme; mais la provocation de Vincent rétablissait l'équilibre, et ramenait ses idées sombres.

Il avait gardé de cet enfant un souvenir ami, et pour prix du service rendu, Vincent revenait vers lui la main armée et la provocation à la bouche.

Montalt ne fatiguait point son indolence à chercher longtemps la cause de ce revirement bizarre; mais il subissait l'impression triste, et son cœur lui pesait.

Il était dans cette situation morale, lorsqu'il vit venir à lui Étienne et Roger.

Le jeune peintre avait la figure pâle et le regard indécis; les yeux de Roger brillaient, au contraire, et le sang lui montait aux joues.

Montalt ne se souvenait plus de ce que lui avait dit Séid au sujet des deux jeunes gens. Leur aspect lui causa seulement de la surprise, parce qu'il ne les avait jamais vus en ce lieu.

– Par quel hasard…? commença-t-il.

Étienne l'interrompit.

– Nous voudrions vous parler en particulier, milord… dit-il d'un ton froid et grave.

Il avait salué le nabab. Roger, au contraire, restait droit et roide devant lui.

Montalt les regarda tour à tour, et il eut un vague souvenir des paroles qui avaient glissé naguère sur son esprit.

– Au fait, murmura-t-il, je n'ai pas rêvé cela… On m'a dit que vous vouliez me quitter.

– Nous voulons faire davantage, milord, répliqua Roger qui élevait la voix malgré lui.

– Silence!.. dit Étienne. Tu m'as promis de me laisser parler.

Le nabab, qui les regardait toujours, croisa ses bras sur sa poitrine.

– Ah çà!.. s'écria-t-il, est-ce que vous allez me prendre à partie, vous aussi?.. Vous ai-je, par hasard, enlevé vos maîtresses?..

– Milord!.. milord!.. interrompit Roger dont la colère faisait bouillir le sang, la moquerie est de trop, je vous jure… et notre vengeance n'a pas besoin d'aiguillon!

Montalt ouvrit ses bras, et fit ce geste de l'homme qui tombe des nues.

– Ma foi!.. dit-il, je crois que c'est une gageure!.. J'ai donc deviné juste, messieurs… Vous venez me chercher querelle?

Roger ouvrit la bouche pour répondre. Étienne l'arrêta:

– Milord, dit-il d'une voix lente et triste, nous vous aimions d'une affection pleine de reconnaissance et de respect… Vous-même, je crois que vous aviez pour nous de la tendresse… Les apparences trompent parfois…

– Les apparences!.. répéta Roger en haussant les épaules; quand on a vu, de ses yeux vu!..

Étienne lui demanda le silence d'un geste.

– Je voudrais tant m'être trompé!.. reprit-il. Milord, il s'agit ici, non pas seulement de vous, mais de deux jeunes filles…

– Deux… interrompit Montalt en souriant, cela fait quatre.

Un peu de sang monta aux joues pâles du jeune peintre.

Il poursuivit pourtant avec le même calme:

– Il s'agit du bonheur de ma vie… et du bonheur de Roger… Nous deux, milord, que vous avez traités en frères… en fils chéris… nous n'avions qu'un seul espoir et qu'un seul amour, vous le savez…

– Mademoiselle Diane et mademoiselle Cyprienne… grommela Montalt; je n'ai pas l'avantage de les connaître.

– Vous ne les connaissez pas… vous?.. s'écria Roger impétueusement; par le nom de Dieu, vous mentez, milord!

Les sourcils de Montalt se froncèrent légèrement.

– Il est clair comme le jour, murmura-t-il, que mes deux jeunes frères… mes fils chéris, pour parler comme M. Étienne… sont décidés à me couper la gorge… Je n'y puis absolument rien!

Étienne fixait toujours sur lui son regard douloureux.

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