Аристофан - Aristophane; Traduction nouvelle, tome premier
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Quels cris aigus vous poussez à propos de figues! Que quelqu'un de l'intérieur apporte des figues à ces petites truies. En mangeront-elles? Ah! ah! comme elles les croquent, ô vénérable Hèraklès! De quel pays sont ces truies? On les croirait de Tragasa-la-Goulue.
Mais elles n'ont pas mangé toutes les figues: car en voici une que je leur ai enlevée.
Par Zeus! ce sont deux gentilles bêtes. Combien veux-tu me vendre tes truies? Dis.
L'une pour une botte d'ail; l'autre, si tu veux, pour un khœnix de sel.
Je te les achète. Attends ici.
Voilà qui va bien. Hermès, dieu du gain, puissé-je vendre ainsi ma femme et ma mère!
Hé! l'homme. De quel pays es-tu?
Marchand de cochons de Mégara.
Je dénonce comme ennemis tes cochons et toi.
Allons, bon! Voilà la cause de toutes nos misères revenue!
Chanson mégarienne! Ne lâcheras-tu pas ce sac?
Dikæopolis! Dikæopolis! On me dénonce.
Qui cela? Quel est ton dénonciateur? Agoranomes, vous ne mettrez pas à la porte les sykophantes? A quoi penses-tu de nous éclairer sans lanterne?
Ne puis-je pas dénoncer les ennemis?
Tu vas crier, si tu ne cours pas dénoncer ailleurs.
Quel fléau pour Athènes!
Courage, Mégarien! Tiens, voilà le prix de tes truies; prends l'ail et le sel, et bien de la joie!
Ah! il n'y en a pas beaucoup chez nous.
Quelle inadvertance! Qu'elle retombe sur ma tête!
Petits cochons, tâchez, sans votre père, de manger de la galette avec du sel, si quelqu'un vous en donne!
Heureux homme! N'as-tu pas entendu quel gain il tire de sa résolution? Il fera ses affaires assis sur l'Agora. Et si Ktésias se présente, ou quelque autre sykophante, il ira gémir assis. Pas un homme ne te fraudera sur le prix des denrées; Prépis n'essuiera pas devant toi son infâme derrière, et Kléonymos ne te bousculera pas. Tu te promèneras drapé dans une brillante læna. Tu ne rencontreras pas Hyperbolos, inassouvi de chicanes; tu ne seras pas abordé, en parcourant l'Agora, par Kratinos, toujours rasé à la fine lame, comme les galants; ni par le pervers Artémôn, trop alerte à la musique, exhalant de ses aisselles la mauvaise odeur d'un bouc de sa patrie Tragasa. Jamais plus ne te raillera le roi des méchants, Pauson, ni, sur l'Agora, Lysistratos, l'opprobre des Kholargiens, homme imprégné de tous les vices, grelottant et mourant de faim plus de trente jours par chaque mois.
Par Hèraklès! mon épaule n'en peut mais. Ismènias, pose doucement à terre le pouliot. Vous tous, flûteurs thébains, soufflez avec vos flûtes d'or dans un derrière de chien.
Aux corbeaux! Ces frelons ne quitteront donc pas nos portes? D'où s'est abattue sur ma porte cette volée, élevée par Khæris, ces flûtistes bourdonnants?
Par Iolaos! ton souhait m'est agréable, étranger! Depuis Thèbæ, en soufflant derrière moi, ils ont fait tomber par terre mes fleurs de pouliot. Mais, si tu veux bien, achète-moi de ce que je porte, des poulets ou des sauterelles.
Ah! salut! mon cher Bœotien, mangeur de kollix. Qu'apportes-tu?
Tout ce que nous avons de bon en Bœotia: origan, pouliot, nattes de jonc, feuilles à mèches, canards, geais, francolins, poules d'eau, roitelets, plongeons.
Tu es un orage qui sème les oiseaux sur l'Agora.
J'apporte également oies, lièvres, renards, taupes, hérissons, chats, picfides, belettes, loutres, anguilles du Kopaïs.
O toi, qui offres le morceau le plus agréable aux hommes, permets-moi de saluer les anguilles que tu apportes.
Toi, l'aînée de mes cinquante vierges du Kopaïs, viens faire la joie de notre hôte.
O bien-aimée, objet de mes longs désirs, te voilà donc, toi pour qui soupirent les chœurs tragiques, et chère à Morykhos. Esclaves, apportez-moi ici le réchaud et le soufflet. Regardez, enfants, cette maîtresse anguille, qui vient enfin, désirée depuis six ans! Saluez-la, mes enfants. Moi, je fournirai le charbon pour faire honneur à l'étrangère. Mais emportez-la. La mort même ne pourra me séparer de toi, si on te cuit avec des bettes.
Et à moi, que me donneras-tu en retour?
Tu me la donnes en paiement de ton droit au marché. Mais si tu veux vendre quelques autres choses, parle.
Hé! tout cela.
Voyons, combien dis-tu? ou veux-tu troquer contre des denrées emportées d'ici?
Bien! Je prends des produits d'Athènes, qu'on n'a pas en Bœotia.
Tu peux acheter et emporter des anchois de Phalèron ou de la poterie.
Des anchois et de la poterie? Mais nous en avons, là-bas. Je veux un produit qui ne soit pas chez nous et qui abonde ici.
Je sais alors. Emporte un sykophante, emballé comme de la poterie.
Par les Jumeaux! j'aurais grand profit à en emmener un. Ce serait un singe plein de malice.
Voici justement Nikarkhos qui vient dénoncer quelqu'un.
C'est un bien petit homme!
Mais il est tout venin.
A qui sont ces marchandises?
A moi. De Thèbæ, Zeus m'en est témoin.
Et moi, je les dénonce comme ennemies.
Quel mauvais instinct te pousse à guerroyer et à batailler contre des oiseaux?
Je vais te dénoncer toi-même en sus.
Quel mal ai-je fait?
Je vais te le dire dans l'intérêt des assistants. Tu introduis des mèches de chez les ennemis.
Ainsi donc tu dénonces des mèches?
Une seule suffit pour embraser l'arsenal.
L'arsenal? une mèche?
Je le crois.
Et comment?
Un Bœotien peut l'attacher à l'aile d'une tipule, la lancer sur l'arsenal au moyen d'un tube, par un grand vent de Boréas; et, le feu prenant une fois aux vaisseaux, ils flambent tout de suite.
Méchant, digne de mille morts! ils flamberaient embrasés par une tipule et par une mèche?
Des témoins!
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