Аристофан - Aristophane; Traduction nouvelle, tome premier
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Est-il décent de ruiner ainsi un vieillard blanc devant la klepsydre, un compagnon qui a beaucoup peiné, qui s'est mouillé tant de fois d'une sueur chaude et glorieuse, un brave qui s'est battu à Marathôn pour la République? Oui, nous qui étions à Marathôn, à la poursuite de l'ennemi; aujourd'hui nous sommes poursuivis à outrance par des hommes méchants, et puis après condamnés. A cela que répondrait un Marpsias?
Et de fait, est-il juste qu'un homme, courbé par l'âge comme Thoukydidès, périsse enfermé dans les déserts de la Skythia parce qu'il a maille à partir avec Képhisodèmos, cet avocat bavard? Je me suis senti pris de pitié, et j'ai versé des larmes, en voyant maltraité par un archer ce vieil homme qui, j'en atteste Dèmètèr, lorsqu'il était le Thoukydidès qui eût aisément tenu tête à la Déesse Gémissante (Dèmètèr pleurant Kora), aurait d'abord terrassé dix Evathlos, effrayé de ses cris trois mille archers, et percé de flèches le père et toute la lignée. Ah! puisque vous ne permettez pas que les vieillards jouissent du sommeil, décrétez que les causes soient divisées, de manière qu'un vieux édenté plaide contre un vieux, et les jeunes contre un homme à l'anus élargi, un bavard, le fils de Klinias. Il faut désormais exercer des poursuites, et, s'il y a un coupable, que le vieillard soit frappé d'amende par le vieillard, et le jeune homme par le jeune homme.
Voici les limites de mon marché. Tous les Péloponésiens, Mégariens et Bœotiens ont le droit de trafiquer ici, à la condition de vendre à moi, et à Lamakhos rien. J'institue pour agoranomes de mon marché ces trois fouets en cuir de Lépros désignés par le sort. Entrée interdite à tout sykophante et à tout habitant du Phasis. Pour moi, je fais apporter la colonne sur laquelle est mon traité, afin qu'il soit bien en vue sur l'Agora.
Agora d'Athènes, salut, toi qui es chère aux Mégariens. Par le dieu de l'amitié! je te regrettais comme une mère. Allons, pauvres fillettes d'un père malheureux, montez les marches pour trouver des galettes, s'il y en a. Écoutez-moi, et que votre ventre soit tout attention. Qu'aimez-vous mieux, être vendues ou souffrir de la faim?
Être vendues! être vendues!
C'est aussi ce que je dis. Mais qui serait assez sot pour vous acheter, sûr d'y perdre? Toutefois il me vient à l'esprit une invention mégarienne. Je vais vous déguiser en petits cochons et dire que j'en ai à vendre. Ajustez-vous ces pattes de cochon, et faites qu'on vous croie issues d'une bonne truie. Par Hermès! si vous reveniez à la maison, vous souffririez tout de suite les horreurs de la faim. Ensuite mettez ces groins, et puis entrez dans ce sac. Là, grognez, et faites coï, comme les cochons dans les Mystères. Moi, je vais appeler Dikæopolis du côté par où il est… Dikæopolis, veux-tu acheter des petits cochons?
Qu'est-ce? Un Mégarien?
Nous venons à ton marché.
Comment allez-vous?
Nous mourons de faim, assis auprès du feu.
Eh! de par Zeus! c'est bien agréable, si on a là un joueur de flûte. Mais que faites-vous encore à Mégara à l'heure qu'il est?
Tu le demandes! Quand je suis parti de là-bas pour le marché, les gens du Conseil faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour que notre ville pérît le plus vite et le plus mal.
Vous allez donc bientôt être tirés d'embarras.
C'est vrai.
Et qu'y a-t-il encore à Mégara? Combien le blé s'y vend-il?
Chez nous il est à très haut prix, comme les dieux.
Apportes-tu du sel?
Ne tenez-vous pas nos salines?
Est-ce de l'ail?
Comment de l'ail? Mais dans toutes vos incursions, vrais mulots, vous déterrez les têtes avec vos piquets!
Eh bien, qu'apportes-tu?
Des truies mystiques.
A merveille! Montre-les-moi.
Hé! Elles sont belles. Soupèse-les si cela te plaît. Comme c'est gras et beau!
Mais qu'est-ce donc?
Une truie, par Zeus!
Que dis-tu? D'où vient-elle?
De Mégara. Ce n'est pas là une truie?
Cela ne m'en a pas l'air.
N'est-ce pas absurde? Voilà un incrédule! Il dit que ce n'est pas une truie. Moi, si tu veux bien, gageons une mesure de sel parfumé de thym, si ce n'est pas là une truie, en bon grec!
Pas du tout, elle tient de l'homme.
Sans doute, par Dioklès, elle tient de moi. Et toi, de qui crois-tu qu'elle soit? Veux-tu l'entendre grogner?
Oui, de par les dieux! je veux bien.
Grogne vite, petite truie! Tu ne dis rien? Est-ce que tu te tais? Oh! tu vas mourir de male mort. Par Hermès! je te remporte à la maison.
Coï! Coï!
N'est-ce pas une truie?
Oui, cela m'en a l'air. Bien nourrie, dans cinq ans, elle aura son bijou parfait.
Sache-le bien, elle sera pareille à sa mère.
Mais on ne peut pas l'immoler en sacrifice.
Pourquoi donc? Qui empêche qu'elle ne soit immolée?
Elle n'a pas de queue.
C'est qu'elle est jeune, mais devenue une vraie bête porcine, elle en aura une grande, grasse et rouge. Si tu veux la nourrir, ce sera une truie superbe.
Comme le bijou de la sœur est semblable à celui de l'autre!
Elles sont de la même mère et du même père. Qu'elle engraisse, qu'il lui fleurisse des poils, et ce sera la plus belle truie qu'on puisse immoler à Aphroditè.
Mais on n'immole pas de truies à Aphroditè.
Pas de truies à Aphroditè! Mais c'est la seule déesse à qui la chair des truies soit très agréable, quand elle est bien embrochée.
Mangent-elles seules maintenant sans leur mère?
Oui, par Poséidôn! et aussi sans leur père.
Que mangent-elles de préférence?
Tout ce que tu voudras leur donner. Mais demande-le-leur.
Petite truie, petite truie!
Coï, coï!
Mangerais-tu bien des pois chiches montants?
Coï, coï, coï!
Et puis encore! Des figues de Phibalis?
Coï, coï!
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