Dimitry Queloz - La Suisse entre quatre grandes puissances

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Mit dem französisch abgefassten Band über die Zeit von 1874 bis 1906 wird die noch offene Lücke in der Geschichte des Schweizerischen Generalstabs geschlossen. Nach dem Deutsch-Französischen Krieg befand sich die Schweiz in einer geostrategisch neuen Lage. Sie war von vier Grossmächten umgeben, deren Feindschaften schliesslich zum Ersten Weltkrieg führten. In dieser unsicheren Situation ging die grösste Bedrohung von Frankreich und in zweiter Linie von Italien aus. Jedenfalls nahm der Generalstab, der seine Stellung dank der Militärorganisation von 1874 festigen konnte, dies so wahr. Er scheute sich nicht, zur Abwehr Offensivaktionen auf fremdes Territorium vorzusehen – Generalstabschef Pfyffer ging gar so weit, einen Angriff auf Mailand zu planen! La parution de ce quatrième tome comble une lacune importante et donne enfin sa cohérence à l'ensemble du projet. Les années concernées, 1874-1906, sont en effet absolument cruciales dans l'histoire de l'Etat-major général, dont on peut dire qu'il prend alors véritablement naissance et consistance. Depuis 1817 et jusqu'à l'Organisation militaire de 1874, on a affaire, d'abord jusqu'en 1848, à une sorte de préhistoire au cours de laquelle un embryon d'autorité militaire de surveillance apparaît en temps de paix, devenant un Conseil de guerre fédéral en cas de conflit. La Constitution de 1848 innove par la création du Département militaire fédéral et d'un état-major permanent, mais il faut attendre 1865 pour que soit mis sur pied un "

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Illustration 7Transport des chevaux par wagon daprès le règlement du 3 - фото 15

Illustration 7:Transport des chevaux par wagon, d’après le règlement du 3 novembre 1885 sur les transports militaires par chemin de fer et bateaux à vapeur. Archives fédérales.

L’introduction de l’ordonnance de 1901 découla de la volonté de simplifier l’organisation en vigueur. 178Au Service des étapes, le nombre des commandements d’étapes de réunion et celui des commandements d’étapes initiales fut réduit. Cette diminution commença vers 1898 et s’accentua dans les années qui suivirent. Alors qu’ils étaient respectivement de 6 et 26 dans l’ordonnance de 1892, les études et l’expérience montrèrent que 3 commandements d’étapes de réunion et 15 à 20 d’étapes initiales étaient suffisants. Le nouveau texte ne mentionnait toutefois aucun chiffre. On gardait ainsi toute liberté d’action dans ce domaine. Une autre simplification, qui apportait encore davantage de souplesse, fut la suppression de la plupart des lieux de siège des différents commandements.

Toutefois, la raison la plus importante qui avait provoqué la refonte de l’ordonnance était la modification complète de l’organisation des chemins de fer helvétiques découlant du rachat de la majeure partie des compagnies privées par la Confédération. Le 28 février 1898, le peuple suisse avait approuvé par référendum la loi sur le rachat des chemins de fer. Par cette loi, les cinq grandes compagnies du pays – Compagnie du Central-Suisse, Chemins de fer du Nord-Est, Compagnie de l’Union-Suisse, Compagnie du Jura–Simplon (comprenant celle du Brunig) –, ainsi que diverses petites lignes étaient étatisées et les Chemins de fer fédéraux créés. L’organisation du Service des chemins de fer devait ainsi être totalement revue. La nouvelle résulta d’une collaboration entre le Bureau d’état-major et la nouvelle administration des CFF.

L’unification des chemins de fer et la création d’une direction générale pour toute la Suisse simplifiait considérablement l’organisation du Service des chemins de fer. Il n’était en effet plus nécessaire de mettre en place un système centralisé chapeautant diverses compagnies indépendantes. Il suffisait de reprendre la nouvelle organisation civile et de la militariser tout en l’adaptant aux besoins spécifiques d’exploitation du temps de guerre. Le Bureau central et le chef du Service technique pouvaient être supprimés. Il en allait de même pour les cinq groupes correspondant aux cinq grandes compagnies de chemin de fer.

2.4. La couverture de la mobilisation

Une organisation de surveillance de la frontière destinée à protéger la mobilisation de l’armée, organisée dès le temps de paix, a été mise en place avec la publication d’une ordonnance par le Conseil fédéral le 1 ermars 1892. 179Jusqu’alors, deux conceptions avaient été envisagées successivement pour remplir cette mission. A partir de 1875, l’Etat-major général voulait employer des troupes de landwehr. Toutefois, aucun travail destiné à mettre en place une organisation quelconque ne fut réalisé. Le système de mobilisation postulait que les troupes allaient occuper directement un dispositif tactique et une protection n’était donc pas nécessaire. Après 1882, les nouvelles modalités de la mobilisation entraînèrent un changement dans le système de surveillance de la frontière. Cette mission fut confiée à des troupes de l’élite que venait renforcer des formations de la landwehr, une fois leur mobilisation terminée.

La nouvelle organisation de 1892, approuvée provisoirement la même année par la Commission de défense nationale, engageait essentiellement des troupes appartenant aux divisions de l’élite. Elles devaient être mises sur pied le premier jour de la mobilisation et être envoyées rapidement sur la frontière. Le Bureau d’état-major instruisit verbalement les commandants des détachements de surveillance sur leurs missions. Ces derniers ont rédigé des ordres qui ont été approuvés par les commandants de corps d’armée. Ces détachements formaient, en quelque sorte, des avant-postes stratégiques pour les divisions en cours de mobilisation. Leurs commandants, les commandants des régiments ou des brigades dont étaient issues les troupes, étaient directement subordonnés aux commandants de division.

L’organisation de surveillance de la frontière comprenait 12 détachements représentant au total 33 bataillons d’infanterie, 16 escadrons de cavalerie et 6 batteries d’artillerie. Le dispositif était le suivant:

– 1 erDétachement: St-Gingolph–col de Fenêtre de Bagne

– 2 eDétachement: frontières vaudoise et genevoise

– 3 eDétachement: frontière neuchâteloise

– 4 eDétachement: frontière bernoise

– 5 eDétachement: Klösterlein–embouchure de l’Aar

– 6 eDétachement: embouchure de l’Aar–Stein am Rhein

– 7 eDétachement: Stein am Rhein–Altenrhein

– 8 eDétachement: Altenrhein–Trübbach

– 9 eDétachement: frontière grisonne

– 10 eDétachement: frontière tessinoise

– 10 eDétachement bis: région de Bedretto

– 11 eDétachement: Cervin–Griespass

Cette organisation présentait un défaut majeur. 180Elle nécessitait l’emploi d’une part non négligeable des troupes de l’élite et les commandants de division craignaient de ne pouvoir reprendre à temps les formations mises à disposition. Aussi le Département militaire fédéral et la Commission de défense nationale demandèrent au Bureau d’état-major de chercher d’autres solutions. Le DMF se demandait s’il serait possible de rassembler et d’organiser une partie des troupes de l’élite sur les places de rassemblement de corps dans les secteurs frontière sans avancer la mobilisation, de manière à pouvoir utiliser immédiatement ces troupes pour assurer la défense tactique de la frontière. De leur côté, les membres de la Commission de défense nationale proposaient d’employer les troupes de la landwehr pour remplir les missions de surveillance de la frontière.

Keller envisagea diverses possibilités: emploi du landsturm armé, remplacement des détachements de surveillance par des troupes de landwehr une fois celle-ci mise sur pied… Ne voulant pas un retour à un système de mobilisation décentralisé, il proposa une solution basée sur le principe de l’économie des forces. Le chef de l’Etat-major général considérait que les douze détachements prévus étaient à la fois trop forts pour assurer une simple surveillance policière et trop faibles pour remplir des missions de défense tactique. Il préconisait de se limiter à la seule mission de surveillance policière, en se concentrant sur les objets d’art routiers et ferroviaires, et de confier la mission de protection tactique aux divisions et aux corps d’armée. Cette redéfinition des missions permettrait d’économiser les deux tiers des troupes employées avec le système en vigueur. Keller prévoyait toutefois la possibilité de renforcer ces détachements en employant les forces du landsturm armé.

Les 26 détachements du nouveau dispositif comportaient 10 bataillons d’infanterie et 14 escadrons de cavalerie. Leur dispositif s’établissait comme suit:

Tableau 4:Détachements de couverture de la mobilisation (début des années 1890)

Cette organisation fut étudiée plus à fond dans les années suivantes par le - фото 16

Cette organisation fut étudiée plus à fond dans les années suivantes par le Bureau d’état-major. 181Les missions furent mieux définies. Les détachements devaient assurer une surveillance policière de la frontière – y compris les gares – et barrer cette dernière dans les deux sens. Ils devaient également remplir des missions de reconnaissance du trafic militaire, surveiller, éventuellement détruire, les ouvrages d’art des lignes de communication internationales et couvrir une éventuelle évacuation de la région frontière. Le choix des troupes composant les détachements reposait sur deux critères: la capacité à être rapidement mises sur pied et la possibilité de les réintégrer ensuite rapidement au sein de leurs grandes unités. Dès lors, l’entrée en service de ces troupes pouvait avoir lieu la veille du premier jour de mobilisation pour l’infanterie et le premier jour pour la cavalerie. Comme il leur faudrait un jour pour se mettre en place, les troupes de surveillance seraient en grande partie installées dans leur dispositif dès le premier jour de la mobilisation et totalement le deuxième jour.

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