AAVV - Acoger, abastecer y financiar la corte

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A través del diálogo entre la historia económica y urbana y la historia cortesana, las contribuciones reunidas en este volumen pretenden profundizar en el conocimiento de las relaciones materiales y económicas que mantuvieron las ciudades y las cortes cristianas de la Península Ibérica, entre los siglos XIV y XV. A finales de la Edad Media, aquellas cortes solían ser itinerantes: a lo largo del año, visitaban y se alojaban tanto en pequeños centros urbanos como en ciudades, donde no siempre disponían de un palacio propio. Viajes y estancias que suponían una contínua demanda de avituallamiento, productos de lujo y recursos financieros para mantener su 'train de vie'. Para el mundo urbano, acoger, alojar, pero también abastecer y financiar séquitos áulicos de centenares de personas constituía un desafío logístico, pero también financiero. Ofrecemos aquí un análisis de los mecanismos y estrategias desarrollados por las sociedades urbanas para satisfacer las necesidades cortesanas, así como del impacto de su presencia y de su demanda sobre los mercados urbanos.

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Le siège aristocratique Nido accueille en 1450 l’humaniste sicilien Antonio Beccadelli, dit le Panormitain, secrétaire du Magnanime. Beccadelli souhaite clairement accéder au statut social de membre d’un siège noble: il épouse en 1446 une femme issue d’un lignage du seggio Capuano, avant d’obtenir du roi la citoyenneté napolitaine en 1450 et d’être accepté dans le seggio Nido 28. Autre Sicilien, le vice-chancelier Battista Platamone installe sa famille dans une maison de la place qui donne son nom au siège Nido, tout comme le juriste aragonais Valenti Claver, membre éminent du conseil royal 29. Le secrétaire valencien Joan Olzina possède, lui, plusieurs maisons et terrains près du siège Nido, qu’il a obtenus sur ordre du roi: en 1455 le Magnanime a ordonné aux dominicains de San Domenico Maggiore de vendre ces parcelles à son secrétaire 30. Ces efforts pour s’implanter dans la ville haute témoignent de l’importance symbolique de l’accession à la propriété dans cet espace aristocratique. Les interventions du roi en faveur de ses officiers traduisent aussi les résistances de la société locale à ces transactions et à ces implantations.

D’autres personnalités curiales, peut-être moins déterminées à s’implanter durablement et à faire souche à Naples, s’installent dans le ressort de sièges inférieurs en prestige. Antoni Olzina, neveu du secrétaire Joan Olzina et scrivà de ració de l’hôtel du Magnanime, est installé au siège Portanuova, et le chancelier Arnau Roger de Pallars au siège du port, près de San Giovanni Maggiore 31. L’hypothèse logique pour l’écrasante majorité des officiers royaux issus de la couronne d’Aragon est qu’ils se sont installés dans la ville basse, hors des circonscriptions des sièges (cf. Figure 3): dans ces zones plus populaires, ils ne sont pas en butte à la résistance des élites accédant à la représentation politique municipale. En effet, l’espace enclos dans les murailles, mais hors de la juridiction des sièges, appartient au domaine royal. Il présente aussi l’avantage de se trouver à proximité du port, du château, de la zone de l’arsenal et de la rua catalana , déjà évoquée, avec ses auberges et ses écuries. D’ailleurs, le roi prend des initiatives pour urbaniser la zone du marché, puisqu’il y a les coudées franches. Le 16 octobre 1450, le châtelain de Castelnuovo, Arnau Sanz, reçoit un privilège l’autorisant à construire des bâtiments dotés de portiques sur la place du marché pour y installer des boutiques et des logements 32.

On constate surtout, grâce aux listes de locataires des institutions monastiques que de nombreux Catalans ont colonisé les quartiers extérieurs au territoire des sièges à partir des années 1440 33. Les sœurs dominicaines de San Sebastiano e Pietro, elles, ont dix-sept locataires «catalans» entre 1442 et 1469, dont la plupart louent une maison et une boutique ou bien encore des auberges 34. Les artisans qui leur louent des boutiques sont des maîtres travaillant le bois ou le métal, tous susceptibles d’être arrivés en Italie avec les armées du Magnanime. Les propriétés des sœurs sont toutes situées autour de la place de l’église San Pietro Martire, où le Magnanime décide d’installer la nécropole des Trastamare à Naples. Dans les registres locatifs des ermites de saint Augustin (Sant’Agostino Maggiore) on trouve douze «Catalans» entre 1452 et 1469, sur les quatre-vingt-deux locataires. Les propriétés des ermites sont dispersées entre la place du marché et la rua catalana . On observe, significativement, que pendant le règne du Magnanime, la totalité des auberges que possède Sant’Agostino Maggiore sont confiées à des Catalans 35. Ils jouent logiquement un rôle de brokers , de facilitateurs, dans les affaires que les nouveaux arrivants à Naples veulent faire avec la cour ou le milieu commercial. La part des officiers royaux, du milieu curial à proprement parler, parmi les Catalans de la ville basse, est impossible à déterminer, mais ils devaient représenter, avec les marchands étrangers, l’élite de la société cosmopolite de la ville basse, entre la place du marché et ses chantiers de construction, et la rua catalana .

3. LA CONSTRUCTION D’UNE NOUVELLE GEOGRAPHIE SYMBOLIQUE DU POUVOIR A NAPLES

L’appartenance à l’hôtel royal est génératrice d’identité et de sociabilités qui participent de la sociologie urbaine. Par exemple, certains fournisseurs ou artisans agrégés à l’hôtel du roi reçoivent le privilège d’utiliser des enseignes les signalant comme tels. Le peintre Jacomart, à son retour de Naples à Valence en 1451, obtient le privilège d’utiliser à Valence une enseigne aux armes royales 36. Sous le regne du fils du Magnanime, l’achat d’une enseigne de ce type est même pris en charge par le roi lui-même, pour son chausseur Pietro Catalano 37. La manifestation des liens avec le roi et la cour construit un marquage visuel de l’espace urbain, et a évidemment des retombées économiques significatives pour ces artisans. Autre élément de repérage visuel de l’identité curiale et de sa présence en ville, l’usage de la livrée ou du moins des couleurs et de l’emblématique du roi dans le vêtement des officiers de l’hôtel. Aucun terme spécifique équivalant au français «livrée» n’apparaît dans la documentation, mais certaines commandes textiles d’Alphonse le Magnanime sont sans ambigüité. En 1441, il demande à son tailleur Anne de Clèves des tenues identiques pour ses pages «et d’autres de son hôtel 38». Le libre de notaments du trésorier Matteu Pujades, pour la période d’août et septembre 1446, permet de suivre étape par étape, à travers les paiements, la réalisation de pourpoints et de tabards pour les pages du roi 39. Le 21 août 1446, le trésorier achète pour 78 ducats de velours rouge à un marchand génois pour les tabards 40; 25 ducats au brodeur Antonello dello Perrino le 27 août 41; 15 ducats au brodeur Pere Daus le 31 août 42; 20 ducats de drap blanc de Perpignan acheté à Coluccio d’Afflito le 4 septembre, pour faire des crevés aux tabards des pages 43; le même jour, les tissus sont cardés par Pere Frances 44; puis de nouveaux paiements sont faits aux brodeurs les 9 et 13 septembre 45.

La présence dans l’espace urbain de signes marquant l’appartenance des hommes au roi est seulement l’un des facteurs de l’élaboration d’une géographie manifestant la présence du pouvoir royal en ville. Dans le cas de la Naples du Magnanime, le spectacle royal et les monuments monarchiques sont intrinsèquement liés à l’histoire de la présence de la communauté catalane à Naples. En effet, on a vu plus haut que la nécropole royale des Trastamare fondée par Alphonse le Magnanime dans la capitale italienne se trouve dans l’église dominicaine de San Pietro martire. Cette humble église est située dans la ville basse, et de nombreux locataires catalans évoqués précédemment sont installés à proximité immédiate. Son frère Pedro, tué en 1436 lors du siège de Naples, y est enseveli en grande pompe en 1445. Isabella di Chiaromonte, première épouse de son fils Ferrante, rejoint cette nécropole en 1465. C’est un lieu modeste, par rapport aux principaux lieux de culte de Naples précédemment liés à la monarchie angevine: l’église des franciscains de Santa Chiara, la cathédrale, l’église San Giovanni a Carbonara. Mais la petite église de San Pietro martire a retenu l’attention du Magnanime pour plusieurs raisons: depuis le XIII esiècle au moins (ses origines ne sont pas documentées), elle abrite une chapelle des Catalans 46. Comme dans les autres grandes escales marchandes méditerranéennes, les nations commerçantes disposent de ce type de fondations, gérées par la communauté, qui permettent de répondre aux besoins spirituels des voyageurs et de socialiser à toutes fins utiles avec des compatriotes. Malgré sa localisation dans un espace à la dignité relativement faible dans la socio-topographie napolitaine du XV esiècle, San Pietro martire ancre la royauté Trastamare dans un espace proche du château et permet aussi l’affirmation d’un lien fort avec la communauté marchande catalane de la ville et avec la couronne d’Aragon.

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