André Gide - Oeuvres complètes de André Gide - Romans

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Oeuvres complètes de André Gide: Romans: краткое содержание, описание и аннотация

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Cette collection comprend l'intégrale des romans d'André Gide.
Table des Matières:
Les Cahiers d'André Walter
Le Voyage d'Urien
Paludes
Le Prométhée mal enchaîné
L'Immoraliste
Le Retour de l'enfant prodigue
La Porte étroite
Isabelle
Les Caves du Vatican
La Symphonie Pastorale
Les Faux-monnayeurs
L'École des femmes
Robert
Geneviève

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Ou bien, quand l'âme parvient à s'illusionner de chimères, c'est le corps qui se désespère de ne rien pouvoir embrasser, et qui désole jusqu'à l'âme. – « Noli me tangere »... je ne peux pas, Seigneur ! il faut que je vous touche ; tout mon corps vous souhaite ; le désir de vous me tourmente ; mes bras se tendent dans la nuit, mais se referment sans rien prendre ; mes mains se rejoignent désespérées... ayez pitié de moi : je suis bien malheureux !

§ 2 oOu bien l'oraison assagie et les mains sur les yeux pour que rien ne distraie du divin rêve ; sentir Dieu qui vous environne –... puis tout à coup l'on se retourne, on se sent seul – le sentiment que tout cela c'est une lugubre moquerie... mais non ! l'on veut se reprendre, recommencer l'extase – on prie plus fort, à haute voix : mais c'est le doute qui vient, c'est l'ironie, l'esprit languit, les nerfs se crispent, et la prière agonise sur les lèvres balbutiantes. – Allons, c'est fini pour ce soir ; il faut se coucher sans son Dieu ; il est deux heures. Ah ! que ma tête est lassée de toujours chercher l'Invisible ! – et pleurer maintenant les larmes... et la raison tout bas qui se moque de l'âme, disant : « Il ne te fallait pas prier si longtemps : ça m'ennuie. »

ALLAIN.

Il demande à la religion plus qu'elle ne peut lui donner ; c'est par là qu'il faiblit et que le doute l'assaille :

– Le doute au milieu de l'extase : « et rester à genoux, ne sachant plus... etc... »

– INFLUENCE DE LA NOURRITURE SUR L'ÉTAT RELIGIEUX, – EXTASE ARTIFICIELLE, – LA CHAIR ENTREMETTEUSE OBLIGÉE, – CAUSES NERVEUSES.

(à faire)

Mais aussi quelle joie, quand enfin vient l'extase, comme une douce récompense à ses efforts persévérés ; quand l'adoration succède à la prière ; quand, après le dur combat de la nuit, on s'endort au matin, bercé d'un refrain d'oraisons.

1 erseptembre.

Allain songe :

« Emmanuèle n'est pas la seule ; ma mère encore et Lucie, toutes les âmes aimées errent autour de moi et me contemplent. »

Il en a une grande joie. Il peuple sa solitude des êtres disparus aux regards familiers .

Que cette pensée le soutienne.

Père ! mon désir est que, là où je suis, soient aussi ceux que tu m'as donnés ! – Oh ! être digne ! pour sentir, après la victoire des luttes, leur doux sourire éclairer l'ombre. Être vaillant pour qu'ils s'en réjouissent et qu'après, plus tard, ils me disent :

Tu as bien combattuDieu t'a trouvé fidèleen toutes choses.

Lundi 2,

La nuit, devant la glace, j'ai contemplé mon image. Comme surgie de l'ombre, la fragile apparition se modèle et s'immobilise ; autour de moi, dans l'ombre éclairée, des profondeurs de ténèbres s'enfoncent. Je plonge mes yeux dans ces yeux : et mon âme flotte incertaine entre cette double apparence, doutant enfin, comme étourdie, lequel est le reflet de l'autre et si je ne suis pas l'image, un fantôme irréel ; – doutant lequel des deux regarde, sentant un regard identique répondre à l'autre regard. Les yeux l'un dans l'autre se plongent, – et, dans ses prunelles profondes, je cherche ma pensée...

Allain a jeté sur l'image un grand drap étendu ; – dessous elle est emprisonnée, – je ne la vois plus – mais je la sens vivante encore sous le drap, derrière le verre ; – par crainte de son regard, je n'ose soulever le voile et je la sens quand je me tourne, qui me regarde ; c'est un souffle entre les épaules.

Exaspéré, il la crèverait, – mais la peur le retient de trouer aussi le fantôme et que le néant n'apparaisse derrière l'apparence brisée.

HALLUCINATION – TAINE.

Il suffit que les centres nerveux soient ébranlés ; ce ne sont plus seulement les sens qui les ébranlent alors, la perception extérieure, – mais bien l'intime volonté qui, par eux, crée l'image.

Longtemps elle s'éduque, s'exerce sans résultat, car elle est trop consciente d'elle-même et perd difficilement la notion de l'effort ; mais, tout à coup, alors qu'on n'y songe plus, en vertu de l'habitude prise par cette lente éducation, par une association d'abord artificiellement provoquée et maintenant naturelle – l'image évoquée surgit spontanément.

Voilée de noir, au crépuscule, je t'ai vue accoudée au chevet de mon lit, telle qu'une ombre, silencieuse. Contre ta main, ta tête était appuyée, comme lasse – elle était couverte d'un crêpe.

J'eus peur, et la vision s'évanouit.

Jeudi 5.

« Un baiser doux et savoureux Ai pris de la rose erramment. Moult est guéri qui tel fleur baise ; Et cependant j'ai maint ennui Souffert et mainte male nuit, Depuis qu'ai la rose baisée. »

Le souvenir de ta caresse me tourmente...

C'était au soir, près du piano, tu venais m'écouter – et puis voici ta main, ta main fraîche, qui doucement sur mon front me caresse – pourquoi ?

Ce soir qu'il fait si doux, je pleure ; la caresse de l'air m'a rappelé ta caresse ; le souvenir de ta main sur mon front m'alanguit ce soir jusqu'à l'âme.

Vendredi 6.

Le manteau blanc, la cuculle blanche... et qui sait ce qui dessous s'agite dans ce cœur toujours clos, dans cette vie toujours muette ? Tout se passe entre l'homme et Dieu ; rien ne transparaît au dehors, des sublimes combats et des ferveurs suprêmes.

Les chartreux ont prié ; puis vient la mort : ils se reposent.

Maintenant, c'est la veille ; il est minuit ; dans la chapelle illuminée, sous les arches sombres du cloître, les chartreux chantent des cantiques. O sainte paix des monastères ! repos des couvents ! paix des cloîtres !

« Heureux qui s'agenouille et n'a pas combattu. »

Lundi 9.

Se lever tôt : les aurores sont radieuses ; – la fraîcheur des matinales prières. Se coucher tard : la tranquillité des nuits est conseillère : – l'extase aux heures silencieuses.

Pour éviter l'ennui des après-midi mornes, se coucher au milieu du jour, quand la chaleur accable. Ou bien s'endormir vers le soir, et qu'une sonnerie, tout à coup, au milieu de la nuit vous réveille en sursaut ; on se lève, on se met à genoux aussitôt ; la prière est alors très pure, car l'esprit, engourdi de rêves, oublie de douter ; on lit, on travaille, on attend le matin, – et, l'aurore venue, on se rendort bien sage.

C'est ce que j'ai fait ces trois nuits dernières ; quand je me suis couché, le ciel était rose.

Mercredi.

La vue seule s'hallucine ; l'ouïe parfois – mais quand je veux toucher, la vision s'évapore.

Ne pas pouvoir saisir ton ombre ! J'ai froid de cette solitude ; c'est, dans mon cœur et dans mon âme, comme un frisson frileux des tendresses absentes. Oh ! me blottir auprès de toi, m'asseoir à tes pieds, dans ta chaleur enveloppante, ma tête sur tes genoux, dans le pli profond de ta robe, et sur mon front sentir la douceur de ta tiède haleine.

Jeudi 12.

Oh ! parle-moi ! chère âme – je suis tout seul, tu sais, – et n'ai rien qui me guide, que cette foi toujours qui retombe lassée. Vivre de souvenirs et d'espérance, sans jamais rien qui ranime l'amour, que l'ardeur de mon âme fidèle.

Oh ! parle ! afin que je sache.

Heures nocturnes.

Dans la nuit, par la fenêtre penché, de l'air ! ah ! j'étouffe ; – de l'air ! ah ! j'ai la fièvre ; – de l'air froid, ah ! qui fraîchira plein ma poitrine haletante. Ma tête brûle ; ah ! le front contre la vitre et la paume des mains contre les pierres humectées. – Ah ! je respire.

Mélancolique apaisement de la nuit étendue, après la chair qui sue et qui pantelle, – l'accalmie.

– Que tu la fasses plus rêveuse, – toi la silencieuse amie, à tes rayons pâlis, glissés de tes nuages.

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