André Gide - Oeuvres complètes de André Gide - Romans

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Oeuvres complètes de André Gide: Romans: краткое содержание, описание и аннотация

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Cette collection comprend l'intégrale des romans d'André Gide.
Table des Matières:
Les Cahiers d'André Walter
Le Voyage d'Urien
Paludes
Le Prométhée mal enchaîné
L'Immoraliste
Le Retour de l'enfant prodigue
La Porte étroite
Isabelle
Les Caves du Vatican
La Symphonie Pastorale
Les Faux-monnayeurs
L'École des femmes
Robert
Geneviève

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Non : la prière et la solitude, le chaste amour des âmes fidèles. –

Et, quand tous les aimés sont partis, que voulez-vous donc qu'elle fasse ?

Rester fidèle.

Dimanche.

τὸ μὲν πνεῦμα πρόθυμον, ἡ δὲ σάρξ ἀσθενής

Il faudra donc lutter encore ! ô Seigneur, je croyais être délivré. Ne se taira-t-elle donc jamais, cette chair faible et ne suffit-il pas que l'esprit soit prompt ?

Il faut lutter continûment.

Ce seront alors les pratiques réglées et les prières rituelles, pour occuper la chair songeuse. – Aussi bien dois-je y recourir, pour que mon esprit vagabond ne se distraie pas, ni n'ergote, car ce vieux ferment de passion l'exalte. Il cherche des ferveurs où ce faudrait la componction ; alors, pour régler ses ardeurs : les pratiques raisonnables.

La foi tranquille et non pas les élans de foi.

Lundi.

Seigneur – ayez pitié de moi. – Voici que tout retombe, – ayez pitié de moi qui suis pécheur – ayez pitié de moi, Seigneur, ayez pitié de moi...

Plutôt que de brûler ...

Mais que faire ? – Dans mon horreur de ces choses, je m'en suis toujours détourné – je ne sais rien – je suis ridiculement ignorant de cela.

Alors où ? dans la rue, une de ces femmes errantes vous accoste et vous emmène – et là, chez elle ou autre part – elle se donne à vous, froidement ; on la paie, on la regarde faire. Et, après tout cet écœurement, il vous reste encore des désirs ?

– Oui, l'étreinte rapide où les sens étourdissent ; – mais cette lente et coutumière besogne !

– Puis après – quoi ? – de nouveau ? ô quelle honte !

Mardi 13.

Se lever le matin avec un brouillard triste dans la tête ; dans la confusion brumeuse des idées, une torpeur pleine de larmes me transit. Les chansons d'hier à mon oreille frémissent encore, comme assoupies et venues d'un écho lointain ; et, dans le néant des courages sombrés, les larmes coulent douloureuses, – et l'écœurement de mon péché me monte aux lèvres.

Eripe me de luto.

κύριε, σῶσον ἡμᾶς, ἀπολλύμεθᾶ

Et je pensais que jamais plus peut-être, je n'entendrais, par les nuits de printemps, chanter les espoirs en mon âme...

14 août · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·

15.août. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·

Vendredi 16.

Et les sommets des montagnes reparurent.Conduis-moi sur ce rocher où je ne puis atteindre.

Samedi 17 août.

L'œuvre de chacun sera manifestée. (I Cor., IV, 12.) L'œuvre de chacun ! – malheur à moi !

Que fais-je ici ? enfoui dans cette solitude, absorbé dans la contemplation de mon rêve, – je me consume moi-même ; il n'en surgira rien.

Stériles, les grands espoirs ! stériles, les pensers, les recherches et les travaux qui font que le front se relève ; – stériles mes tendresses aussi : mes larmes coulent sur moi-même, elles n'auront consolé personne.

Stérile aussi ma chair, stérile volontairement, péniblement, dans la poursuite d'une chasteté vaine.

Inutile – tout entier ; n'avoir rien fait – ne rien faire... ô les ambitions d'autrefois ! – toujours le rêve des choses sublimes et la réalisation d'aucune.

Et maintenant des désespoirs ; c'est ça – des regrets lâches !

Réveille-toi ! toi qui dors et te relèves d'entre les morts !

Allain est là. Travaille et regimbe – et ne regarde plus en arrière...

Samedi soir.

Je ne sortirai d'ici que quand j'aurai fini mon livre : il faut y travailler forcenément.

– Mais qu'il est difficile de ressaisir une pensée échappée.

Dimanche matin.

Pour que rien du dehors ne puisse me distraire, pour qu'aucun bruit, aucune image... dans ma chambre j'ai fermé les rideaux des fenêtres ; – la lampe allumée quoique ce soit le jour, mais pour l'illusion du travail nocturne où tout, autour de soi, dort – tous les bruits, toutes les images.

L'atmosphère tranquille et comme conseillère, et pour que plus encore : la pendule et la montre arrêtées – c'est l'heure indifférente ; c'est le travail dans l'absolu sans plus de temps ni d'espace. – Ce qu'il faut pour manger, pour dormir – n'importe quand, puisque l'heure est passée ; – et de l'huile encore pour la lampe, de peur qu'elle ne s'éteigne au milieu d'une nuit.

– Pas d'ombres sur les murs ; l'obscurité est ambiante où la pensée projetée s'illumine...

§ ALLAIN. – Plan de l'amour.

Tout se dessine.

Aimer par l'âme seule une âme qui vous aime de même, et que les deux, devenues si pareilles par une lente éducation, se soient connues jusqu'à se confondre. Elles n'auront besoin d'abord pour se parler que d'un langage tacite, le corps les gênera plutôt, car il aura d'autres désirs.

Comme l'âme est immatérielle, elle saura se passer des choses ; quand le corps dormira, elle s'échappera dans les rêves, – et l'âme amie la connaîtra sans que personne ne s'en doute ; puis, quand le corps s'éveillera, la raison rappellera la fugitive. Cela, ce sont les jours et les nuits d'autrefois, – quand nous nous aimions tant, Emmanuèle. Pourquoi parler de ton mariage ? Tout cela, c'est passé maintenant ; ce qui demeure, c'est notre amour.

Puis la mort vient qui te délivre. Et, comme l'âme est immortelle, les chers amours continueront. Tout le reste est parti ; l'esprit et la raison ; ce qui demeure désormais, c'est ta volonté amoureuse, – rien ne la retiendra plus. –

Je serai tout amour et toi toute tendresse.

Les âmes mieux que les corps peuvent s'étreindre avec délire. (Flaubert).

Donc Allain d'abord connaîtra l'âme par le corps – puis il l'aimera seule et se passera de lui ; tant que le corps vivra, l'amour sera contraint, mais, sitôt la mort venue, l'amour triomphera de toutes les entraves. L'esprit seul est vivace, la chair ne sert de rien :

Τὸ πνεῦμά ἐστιν τὸ ζωοποιοῦν, ἡ σάρξ οὐκ ῶφελεῖ οὐδέν.

Elle meurt ; donc il la possède... Oui, mais Allain vit encore : il demande le surhumain, la chair se vengera. Son âme désirera des communions toujours plus étroites, mais le corps la désolera par l'inquiet désir d'embrasser – et plus son vol sera sublime, et plus la chair l'avilira :

Avec cela, tous les doutes. L'ennui de la réalité le maintiendra prisonnier dans son rêve : il n'en sortira pas.

La folie est au bout.

IL N'EN SORTIRA PAS...

– N'importe ! allons jusqu'au bout.

– Ma mère me disait : « Tu ne peux pas faire la vie à ton rêve ; il faut que tu te fasses à la vie. »

Eh bien ! quand on ne peut pas s'y faire, à la vie !...

J'ai été un insensé ; Vous m'y avez contraint. (II Cor., 11).

Lundi.

– « Tu ne peux pas faire la vie à ton rêve. »

N'importe ! il faut lutter : la lutte est belle même sans la victoire. Les combats désespérés sont les plus nobles ; puis une saveur de victoire se goûte déjà dans l'audace de les avoir tentés. Il faut que l'âme proteste de la contrainte des choses : ne céder qu'à soi-même et qu'à Dieu... et encore ? Jacob a bien lutté contre l'ange – et a été vainqueur ! quoique meurtri dans sa chair. C'est cela : la chair humiliée sous l'âme triomphante : La chair murmurera, mais elle sera domptée par la ferveur de l'esprit.

La volonté régissant les actes, cela est déjà bien ; mais dirigeant jusqu'au rêve, – voilà l'admirable ! Le rêve soumis à la volonté et la vie dans le rêve. Je ne me laisserai pas dominer par quoi que ce soit.

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