Louisa May Alcott - Louisa May Alcott - Les quatre filles du docteur March

Здесь есть возможность читать онлайн «Louisa May Alcott - Louisa May Alcott - Les quatre filles du docteur March» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Louisa May Alcott : Les quatre filles du docteur March: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Louisa May Alcott : Les quatre filles du docteur March»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les quatre filles du docteur March est tiré de l'expérience personnelle de Louisa May Alcott qui avait trois sœurs. Ce roman est la magnifique histoire de quatre jeunes filles aux caractères bien trempés et de leur mère dans la tourmente de la guerre de sécession. Alcott nous montre que la vie et le bonheur se composent de choses simples.
Louisa May Alcott (1832 – 1888) est une romancière américaine, connue surtout pour son roman Les quatre filles du docteur March (Little Women).

Louisa May Alcott : Les quatre filles du docteur March — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Louisa May Alcott : Les quatre filles du docteur March», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Et Jo secoua tellement fort le chausson de laine bleue qu’elle était en train de tricoter, que les aiguilles firent entendre comme un cliquetis d’épées, et que sa pelote roula jusqu’au milieu de la chambre.

« Pauvre Jo ! c’est vraiment bien désagréable ; mais, comme cela ne peut pas être autrement, vous devez tâcher de vous contenter d’avoir rendu votre nom masculin et d’être pour nous comme un frère, dit Beth en caressant la tête de sa sœur Joséphine d’une main que tous les lavages de vaisselle du monde n’avaient pu empêcher d’être blanche et douce.

« Quant à vous, Amy, dit Meg continuant sa réprimande, vous êtes à la fois prétentieuse et raide ; c’est quelquefois drôle, mais, si vous n’y faites pas attention, vous deviendrez une petite créature remplie d’affectation. Vous êtes gentille quand vous êtes naturelle ; mais vos grands mots, que vous écorchez et que vous ne comprenez pas toujours, sont aussi mauvais dans leur genre que les mots trop familiers que vous reprochez à Jo.

— Si Jo est un garçon habillé en fille, et Amy une petite sotte, qu’est-ce que je suis donc ? demanda Beth toute prête à partager la gronderie.

— Vous êtes notre petite chérie et rien d’autre », répondit chaudement Meg.

Et personne ne la contredit.

Comme les jeunes lecteurs aiment à se représenter, même au physique, les personnes dont on parle, nous allons leur donner un aperçu des quatre jeunes filles, qui, pendant que la neige tourbillonnait au dehors et présageait une nuit glaciale, tricotaient activement à la lueur incertaine du feu. La chambre dans laquelle nous les trouvons, quoique meublée très simplement, avait un aspect agréable. Plusieurs belles gravures garnissaient les murs ; des livres remplissaient tous les recoins ; des chrysanthèmes et des roses de Noël fleurissaient entre les fenêtres ; enfin on sentait partout comme une douce atmosphère de bonheur et de paix.

Marguerite, l’aînée des quatre, allait avoir quinze ans ; elle était belle et fraîche avec de grands yeux bleus, des cheveux châtains abondants et soyeux, une petite bouche et des mains blanches dont elle avait quelque tendance à s’enorgueillir. La seconde, Jo, qui avait quatorze ans, était grande, mince et brune et semblait ne jamais savoir que faire de ses longs membres. Elle avait une grande bouche et un nez passablement retroussé ; ses grands yeux gris ne laissaient rien passer inaperçu et étaient tour à tour fins, gais ou pensifs. Ses cheveux longs, épais, magnifiques, constituaient pour le moment toute sa beauté, mais elle les roulait généralement dans sa résille afin de ne pas en être gênée. Elle avait de grands pieds, de grandes mains, des mouvements anguleux ; ses vêtements avaient toujours un air de désordre ; toute sa personne donnait l’idée d’une fille qui va grandir vite, qui va devenir rapidement une demoiselle et qui n’en est pas satisfaite du tout. Elisabeth ou Beth, comme chacun l’appelait, était une petite fille entre douze et treize ans, rose et blonde, avec des yeux brillants, des manières timides, une voix douce et une expression de paix qui était rarement troublée. Son père l’appelait : « miss Paisible », et ce nom lui convenait parfaitement, car elle semblait vivre dans un heureux monde dont elle ne sortait que pour voir les quelques personnes qu’elle aimait et ne craignait pas. Amy, quoique la plus jeune, était, à son avis du moins, une personne importante : c’était une fillette aux traits réguliers, au teint de neige, avec des yeux bleus et des cheveux blonds bouclés tombant sur ses épaules ; elle était pâle et mince et faisait tous ses efforts pour être une jeune fille distinguée. Quant aux caractères des quatre sœurs, nous laissons aux lecteurs le soin d’en juger.

La pendule sonna six heures, et Beth, ayant balayé le devant de la cheminée, mit à chauffer devant la flamme une paire de pantoufles. D’une façon ou d’une autre, la vue des pantoufles eut un bon effet sur les jeunes filles ; leur mère allait rentrer, et chacune d’elles s’apprêta à la bien recevoir. Meg cessa de gronder et alluma la lampe, Amy sortit du fauteuil sans qu’on le lui eût demandé, et Jo oublia combien elle était fatiguée en relayant Beth dans le soin qu’elle prenait de tenir le plus près possible du feu les pantoufles qui attendaient leur mère.

« Elles sont complètement usées, ces pantoufles, il faut que maman en achète une nouvelle paire, dit Jo.

— J’avais pensé que je lui en achèterais une avec mon dollar… dit Beth.

— Non, ce sera moi, s’écria Amy.

— Je suis l’aînée », répliqua Meg.

Mais Jo l’interrompit d’un air décidé.

« Maintenant que papa est parti, je suis l’homme de la famille et je donnerai les pantoufles, car papa m’a dit de prendre généralement soin de maman pendant son absence.

— Savez-vous ce qu’il faut faire ? dit Beth ; chacune de nous achètera quelque chose pour maman au lieu de penser à elle-même.

— C’est bien là une de vos bonnes idées, chérie. Qu’achèterons-nous ? » s’écria Jo.

Elles réfléchirent pendant une minute, puis Meg dit, comme si l’idée lui était suggérée par ses jolies mains :

« Je lui donnerai une belle paire de gants.

— Moi, les plus chaudes pantoufles que je pourrai trouver, s’écria Jo.

— Et moi des mouchoirs de poche tout ourlés, dit Beth.

— J’achèterai une petite bouteille d’eau de Cologne ; elle l’aime bien, et cela ne coûte pas très cher. Ainsi il me restera un peu d’argent pour moi, ajouta Amy.

— Comment donnerons-nous tout cela ? demanda Meg.

— Nous disposerons nos présents sur la table ; puis nous prierons maman de venir et nous la regarderons ouvrir l’un après l’autre les paquets, répondit Jo. Vous rappelez-vous comment nous faisions le jour de notre fête ?

— J’avais toujours si peur quand c’était mon tour de m’asseoir dans le grand fauteuil avec une couronne sur la tête et de vous voir venir me donner vos cadeaux avec un baiser ! J’aimais bien les présents et les baisers ; mais c’était terrible de vous voir me regarder pendant que je défaisais les paquets, dit Beth, qui, pour le moment, rôtissait sa figure en même temps que le pain destiné au thé.

Il faut laisser maman croire que nous achetons quelque chose pour nous, afin de la bien surprendre. Nous nous occuperons de nos achats demain après midi, en allant faire nos emplettes pour notre comédie du soir de Noël, dit Jo à Meg, en se promenant de long en large les mains derrière le dos et le nez en l’air.

— C’est la dernière fois que je jouerai ; je deviens trop vieille, fit observer Meg, qui était aussi enfant que ses sœurs sous ce rapport-là.

— Vous continuerez de jouer la comédie aussi longtemps que vous mettrez avec plaisir une robe blanche à queue et des bijoux de papier doré. Vous êtes notre meilleure actrice, Meg, et tout sera fini si vous nous abandonnez, dit Jo. Nous devrions répéter ce soir quelques passages de notre pièce. Allons, Amy, venez reprendre la scène de l’évanouissement ; vous ferez bien de l’étudier, car vous êtes raide comme un piquet.

— Je ne peux pas faire autrement ; je n’ai jamais vu personne s’évanouir. Je ne suis pas venue au monde pour jouer des rôles pathétiques dans les grands drames qui amusent tant Mlle Jo, et je n’ai pas envie de me faire des noirs en tombant tout de mon long par terre comme vous le voulez. Si je peux facilement me laisser glisser, je le ferai ; mais si je ne peux pas, je tomberai gracieusement sur une chaise. Cela m’est égal que le tyran vienne me menacer avec son pistolet, répliqua Amy, qui n’était pas douée de talents dramatiques, mais qui avait dû être choisie pour remplir ce rôle, parce qu’elle était assez petite pour être emportée tout en pleurs hors de la pièce.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Louisa May Alcott : Les quatre filles du docteur March»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Louisa May Alcott : Les quatre filles du docteur March» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Louisa May Alcott : Les quatre filles du docteur March»

Обсуждение, отзывы о книге «Louisa May Alcott : Les quatre filles du docteur March» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x