Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Diable! mon cher Murph, j’ai bien peur de deviner la réponse du sultan américain… Il refusa?

– Il refusa. Il avait, disait-il, du goût pour cette jeune fille; de sa vie il n’avait supporté les dédains d’une esclave: il voulait celle-là, il l’aurait. David choisirait une autre femme ou une autre maîtresse à son goût. Il y avait sur l’habitation dix capresses ou métisses aussi jolies que Cecily. David parla de son amour, que Cecily partageait depuis longtemps; le planteur haussa les épaules. David insista; ce fut en vain. Le créole eut l’imprudence de lui dire qu’il était d’un mauvais exemple de voir un maître céder à un esclave, et que, cet exemple, il ne le donnerait pas pour satisfaire à un caprice de David. Celui-ci supplia, le maître s’impatienta; David, rougissant de s’humilier davantage, parla d’un ton ferme des services qu’il rendait et de son désintéressement; car il se contentait du plus mince salaire. M. Willis, irrité, lui répondit avec mépris qu’il était mille fois trop bien traité pour un esclave. À ces mots, l’indignation de David éclata… Pour la première fois il parla en homme éclairé sur ses droits par un séjour de huit années en France. M. Willis, furieux, le traita d’esclave révolté, le menaça de la chaîne. David proféra quelques paroles amères et violentes… Deux heures après, attaché à un poteau, on le déchirait de coups de fouet, pendant qu’à sa vue on entraînait Cecily dans le sérail du planteur.

– La conduite de ce planteur était stupide et effroyable… C’est l’absurdité dans la cruauté… Il avait besoin de cet homme, après tout…

– Tellement besoin que, ce jour-là même, l’accès de fureur où il s’était mis, joint à l’ivresse où cette brute se plongeait chaque soir, lui donna une maladie inflammatoire des plus dangereuses, et dont les symptômes se déclarèrent avec la rapidité particulière à ces affections: le planteur se met au lit avec une fièvre horrible… Il envoie un exprès chercher un médecin; mais le médecin ne peut arriver à l’habitation avant trente-six heures…

– Vraiment cette péripétie semble providentielle… La fatale position de cet homme était méritée…

– Le mal faisait d’effrayants progrès… David seul pouvait sauver le colon; mais Willis, méfiant comme tous les scélérats, ne doutait pas que le Noir, pour se venger, ne l’empoisonnât dans une potion… car, après l’avoir battu de verges, on avait jeté David au cachot… Enfin, épouvanté de la marche de la maladie, brisé par la souffrance, pensant que, mourir pour mourir, il avait au moins une chance dans la générosité de son esclave, après de terribles hésitations Willis fit déchaîner David.

– Et David sauva le planteur!

– Pendant cinq jours et cinq nuits il le veilla comme il aurait veillé son père, combattant la maladie pas à pas avec un savoir, une habileté admirables; il finit par en triompher, à la profonde surprise du médecin qu’on avait fait appeler, et qui n’arriva que le second jour.

– Et une fois rendu à la santé… le colon?

– Ne voulant pas rougir devant son esclave qui l’écraserait à chaque instant de toute la hauteur de son admirable générosité, le colon, à l’aide d’un sacrifice énorme, parvint à attacher à son habitation le médecin qu’on avait été quérir, et David fut remis au cachot.

– Cela est horrible, mais cela ne m’étonne pas: David eût été pour cet homme un remords vivant.

– Cette conduite barbare n’était pas d’ailleurs seulement dictée par la vengeance et par la jalousie. Les Noirs de M. Willis aimaient David avec toute l’ardeur de la reconnaissance: il était pour eux le sauveur du corps et de l’âme. Ils savaient les soins qu’il avait prodigués au colon lors de la maladie de ce dernier… Aussi, sortant par miracle de l’abrutissante apathie où l’esclavage plonge ordinairement la créature, ces malheureux témoignèrent vivement leur indignation, ou plutôt de leur douleur, lorsqu’ils virent David déchiré à coups de fouet. M. Willis, exaspéré, crut découvrir dans cette manifestation le germe d’une révolte… Songeant à l’influence que David avait acquise sur les esclaves, il le crut capable de se mettre plus tard à la tête d’un soulèvement et de se venger alors de l’exécrable ingratitude de son maître… Cette crainte absurde fut un nouveau motif pour le colon d’accabler David de mauvais traitements et de le mettre hors d’état d’accomplir les sinistres desseins dont il le soupçonnait.

– À ce point de vue d’une terreur farouche… cette conduite semble moins stupide, quoique tout aussi féroce.

– Peu de temps après ces événements, nous arrivons en Amérique. Monseigneur avait affrété un brick danois à Saint-Thomas; nous visitions incognito toutes les habitations du littoral américain que nous côtoyions. Nous fûmes magnifiquement reçus par M. Willis. Le lendemain de notre arrivée, le soir, après boire, autant par excitation du vin que par forfanterie cynique, M. Willis nous raconta, avec d’horribles plaisanteries, l’histoire de David et de Cecily; car j’oubliais de vous dire qu’on avait fait aussi jeter cette malheureuse au cachot, pour la punir de ses premiers dédains. À cet affreux récit, Son Altesse crut que Willis se vantait ou qu’il était ivre… Cet homme était ivre, mais il ne se vantait pas. Pour dissiper son incrédulité, le colon se leva de table en commandant à un esclave de prendre une lanterne et de nous conduire au cachot de David.

– Eh bien?

– De ma vie je n’ai vu un spectacle aussi déchirant. Hâves, décharnés, à moitié nus, couverts de plaies, David et cette malheureuse fille, enchaînés par le milieu du corps, l’un à un bout du cachot, l’autre du côté opposé, ressemblaient à des spectres. La lanterne qui nous éclairait jetait sur ce tableau une teinte plus lugubre encore. David, à notre aspect, ne prononça pas un mot; son regard avait une effrayante fixité. Le colon lui dit avec une ironie cruelle:

– Eh bien! docteur, comment vas-tu!… Toi qui es si savant… Sauve-toi donc!…

Le Noir répondit par une parole et par un geste sublimes; il leva lentement la main droite, son index étendu vers le plafond; et, sans regarder le colon, d’un ton solennel il dit:

– DIEU!

Et il se tut.

Dieu? reprit le planteur en éclatant de rire; dis-lui donc, à Dieu, de venir t’arracher de mes mains! Je l’en défie!…

Puis ce Willis, égaré par la fureur et par l’ivresse, montra le poing au ciel et s’écria en blasphémant:

– Oui, je défie Dieu de m’enlever mes esclaves avant leur mort!… S’il ne le fait pas, je nie son existence!…

– C’était un fou stupide!

– Cela nous souleva le cœur de dégoût… monseigneur ne dit mot. Nous sortons du cachot… Cet antre était situé, ainsi que l’habitation, sur le bord de la mer. Nous retournons à bord de notre brick, mouillé à une très-petite distance. À une heure du matin, au moment où toute l’habitation était plongée dans le plus profond sommeil, monseigneur descend à terre avec huit hommes bien armés, va droit au cachot, le force, enlève David ainsi que Cecily. Les deux victimes sont transportées à bord sans qu’on se soit aperçu de notre expédition; puis monseigneur et moi nous nous rendons à la maison du planteur.

«Bizarrerie étrange! Ces hommes torturent leurs esclaves et ne prennent contre eux aucune précaution: ils dorment fenêtres et portes ouvertes. Nous arrivons très-facilement à la chambre à coucher du planteur, intérieurement éclairée par une verrine. Celui-ci se dresse sur son séant, le cerveau encore alourdi par les fumées de l’ivresse.

«Vous avez ce soir défié Dieu de vous enlever vos deux victimes avant leur mort? Il vous les enlève», dit monseigneur. Puis, prenant un sac que je portais et qui renfermait vingt-cinq mille francs en or, il le jeta sur le lit de cet homme et ajouta: «Voici qui vous indemnisera de la perte de vos deux esclaves. À votre violence qui tue j’oppose une violence qui sauve, Dieu jugera!…» Et nous disparaissons, laissant M. Willis stupéfait, immobile, se croyant sous l’impression d’un songe. Quelques minutes après, nous avions rejoint le brick et mis à la voile.

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