Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Et voyez, baron, combien souvent les nobles actions s’enchaînent: en 92, le père du marquis est proscrit; il trouva en Allemagne, auprès du père de monseigneur, l’hospitalité la plus généreuse; après un séjour de trois ans dans notre cour, il part pour la Russie, y mérite les bontés du tsar, et à l’aide de ces bontés il est à son tour très-utile au prince qui l’avait autrefois si noblement accueilli.

– N’est-ce pas en 1815, pendant le séjour du vieux marquis d’Harville auprès du grand-duc alors régnant, que l’amitié de monseigneur et du jeune d’Harville a commencé?

– Oui, ils ont conservé les plus doux souvenirs de cet heureux temps de leur jeunesse. Ce n’est pas tout: monseigneur a une si profonde reconnaissance pour la mémoire de l’homme dont l’amitié a été si utile à son père, que tous ceux qui appartiennent à la famille d’Harville ont droit à la bienveillance de Son Altesse. Ainsi c’est non moins à ses malheurs et à ses vertus qu’à cette parenté que la pauvre M meGeorges a dû les incessantes bontés de Son Altesse.

– M meGeorges! La femme de Duresnel! Le forçat surnommé le Maître d’école? s’écria le baron.

– Oui, la mère de ce François Germain que nous cherchons et que nous trouverons, je l’espère…

– Elle est parente de M. d’Harville?

– Elle était cousine de sa mère et son intime amie. Le vieux marquis avait pour M meGeorges l’amitié la plus dévouée.

– Mais comment la famille d’Harville lui a-t-elle laissé épouser ce monstre de Duresnel, mon cher Murph?

– Le père de cette infortunée, M. de Lagny, intendant du Languedoc avant la Révolution, possédait de grands biens; il échappa à la proscription. Aux premiers jours de calme qui suivirent cette terrible époque, il s’occupa de marier sa fille. Duresnel se présenta; il appartenait à une excellente famille parlementaire; il était riche; il cachait ses inclinations perverses sous des dehors hypocrites; il épousa M llede Lagny. Quelque temps dissimulés, les vices de cet homme se développèrent bientôt: dissipateur, joueur effréné, adonné à la plus basse crapule, il rendit sa femme très-malheureuse. Elle ne se plaignit pas, cacha ses chagrins et, après la mort de son père, se retira dans une terre qu’elle fit valoir pour se distraire. Bientôt son mari eut englouti leur fortune commune dans le jeu et dans la débauche; la propriété fut vendue. Alors elle emmena son fils et alla rejoindre sa parente la marquise d’Harville, qu’elle aimait comme sa sœur. Duresnel, ayant dévoré son patrimoine et les biens de sa femme, se trouva réduit aux expédients; il demanda au crime de nouvelles ressources, devint faussaire, voleur, assassin, fut condamné au bagne à perpétuité, enleva son fils à sa femme pour le confier à un misérable de sa trempe. Vous savez le reste.

– Mais comment monseigneur a-t-il retrouvé M meDuresnel?

– Lorsque Duresnel fut jeté au bagne, sa femme, réduite à la plus profonde misère, prit le nom de Georges.

– Dans cette cruelle position, elle ne s’est donc pas adressée à la marquise d’Harville, sa parente, sa meilleure amie?

– La marquise était morte avant la condamnation de Duresnel, et depuis, par une honte invincible, jamais M meGeorges n’a osé se présenter à sa famille, qui aurait certainement eu pour elle des égards que méritaient tant d’infortunes. Pourtant… une seule fois, poussée à bout par la misère et par la maladie… elle se résolut à implorer les secours de M. d’Harville, le fils de sa meilleure amie… Ce fut ainsi que monseigneur la rencontra.

– Comment donc?

– Un jour il allait voir M. d’Harville; à quelques pas devant lui marchait une pauvre femme, vêtue misérablement, pâle, souffrante, abattue. Arrivée à la porte de l’hôtel d’Harville, au moment d’y frapper, après une longue hésitation, elle fit un brusque mouvement et revint sur ses pas, comme si le courage lui eût manqué. Très-étonné, monseigneur suivit cette femme, vivement intéressé par son air de douceur et de chagrin. Elle entra dans un logis de triste apparence. Monseigneur prit quelques renseignements sur elle: ils furent des plus honorables. Elle travaillait pour vivre, mais l’ouvrage et la santé lui manquaient: elle était réduite au plus affreux dénuement. Le lendemain j’allai chez elle avec monseigneur. Nous arrivâmes à temps pour l’empêcher de mourir de faim. «Après une longue maladie, où tous les soins lui furent prodigués, M meGeorges, dans sa reconnaissance, raconta sa vie à monseigneur, dont elle ne connaît encore ni le nom ni le rang, lui raconta, dis-je, sa vie, la condamnation de Duresnel et l’enlèvement de son fils.

– Ce fut ainsi que Son Altesse apprit que M meGeorges appartenait à la famille d’Harville?

– Oui, et, après cette explication, monseigneur, qui avait apprécié de plus en plus les qualités de M meGeorges, lui fit quitter Paris et l’établit à la ferme de Bouqueval, où elle est à cette heure avec la Goualeuse. Elle trouva dans cette paisible retraite, sinon le bonheur, du moins la tranquillité, et put se distraire de ses chagrins en gérant cette métairie… Autant pour ménager la douloureuse susceptibilité de M meGeorges que parce qu’il n’aime pas à ébruiter ses bienfaits, monseigneur a laissé ignorer à M. d’Harville qu’il avait retiré sa parente d’une affreuse détresse.

– Je comprends maintenant le double intérêt de monseigneur à découvrir les traces du fils de cette pauvre femme.

– Vous jugez aussi par là, mon cher baron, de l’affection que porte Son Altesse à toute cette famille, et combien vif est son chagrin de voir le jeune marquis si triste avec tant de raisons d’être heureux.

– En effet, que manque-t-il à M. d’Harville? Il réunit tout, naissance, fortune, esprit, jeunesse; sa femme est charmante, aussi sage que belle…

– Cela est vrai, et monseigneur n’a songé aux renseignements, dont nous venons de parler qu’après avoir en vain tâché de pénétrer la cause de la noire mélancolie de M. d’Harville; celui-ci s’est montré profondément touché des bontés de Son Altesse, mais il est toujours resté dans une complète réserve au sujet de sa tristesse. C’est peut-être une peine de cœur?

– On le dit pourtant fort amoureux de sa femme; elle ne lui donne aucun motif de jalousie. Je la rencontre souvent dans le monde: elle est fort entourée, comme l’est toujours une jeune et charmante femme, mais sa réputation n’a jamais souffert la moindre atteinte.

– Oui, le marquis se loue toujours beaucoup de sa femme… Il n’a eu qu’une très-petite discussion avec elle au sujet de la comtesse Sarah Mac-Gregor!

– Elle la voit donc?

– Par le plus malheureux hasard, le père du marquis d’Harville a connu, il y a dix-sept ou dix-huit ans, Sarah Seyton de Halsbury et son frère Tom, lors de leur séjour à Paris, où ils étaient patronnés par M mel’ambassadrice d’Angleterre. Apprenant que le frère et la sœur se rendaient en Allemagne, le vieux marquis leur donna des lettres d’introduction pour le père de monseigneur, avec lequel il entretenait une correspondance suivie. Hélas! mon cher de Graün, peut-être sans cette recommandation bien des malheurs ne seraient pas arrivés, car monseigneur n’aurait sans doute pas connu cette femme. Enfin, lorsque la comtesse Sarah est revenue ici, sachant l’amitié de Son Altesse pour le marquis, elle s’est fait présenter à l’hôtel d’Harville, dans l’espoir d’y rencontrer monseigneur; car elle met autant d’acharnement à le poursuivre qu’il met de persistance à la fuir.

– Se déguiser en homme pour relancer Son Altesse jusque dans la Cité!… Il n’y a qu’elle pour avoir des idées semblables.

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