Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Elle espérait peut-être par là toucher monseigneur, et le forcer à une entrevue qu’il a toujours refusée et évitée. Pour en revenir à M med’Harville, son mari, à qui monseigneur avait parlé de Sarah comme il convenait, a conseillé à sa femme de la voir le moins possible; mais la jeune marquise, séduite par les flatteries hypocrites de la comtesse, s’est un peu révoltée contre les avis de M. d’Harville. De là quelques petits dissentiments, qui du reste ne peuvent certainement pas causer le morne abattement du marquis.

– Ah! les femmes… les femmes! mon cher Murph; je regrette beaucoup que M med’Harville se trouve en rapport avec cette Sarah… Cette jeune et charmante petite marquise ne peut que perdre au commerce d’une si diabolique créature.

– À propos de créatures diaboliques, dit Murph, voici une dépêche relative à Cecily, l’indigne épouse du digne David.

– Entre nous, mon cher Murph, cette audacieuse métisse [84]aurait bien mérité la terrible punition que son mari, le cher docteur nègre, a infligée au Maître d’école par ordre de monseigneur. Elle aussi a fait couler le sang, et sa corruption est épouvantable.

– Et malgré cela si belle, si séduisante! Une âme perverse sous de gracieux dehors me cause toujours une double horreur.

– Sous ce rapport, Cecily est doublement odieuse; mais j’espère que cette dépêche annule les derniers ordres donnés par monseigneur au sujet de cette misérable.

– Au contraire… baron.

– Monseigneur veut toujours qu’on l’aide à s’évader de la forteresse où elle avait été enfermée pour sa vie?

– Oui.

– Et que son prétendu ravisseur l’emmène en France? À Paris?

– Oui, et bien plus… cette dépêche ordonne de hâter, autant que possible, l’évasion de Cecily et de la faire voyager assez rapidement pour qu’elle arrive ici au plus tard dans quinze jours.

– Je m’y perds… Monseigneur avait toujours manifesté tant d’horreur pour elle!…

– Et il en manifeste encore davantage, si cela est possible.

– Et pourtant il la fait venir auprès de lui! Du reste, il sera toujours facile, comme l’a pensé Son Altesse, d’obtenir l’extradition de Cecily, si elle n’accomplit pas ce qu’il attend d’elle. On ordonne au fils du geôlier de la forteresse de Gerolstein d’enlever cette femme en feignant d’être épris d’elle; on lui donne toutes les facilités nécessaires pour accomplir ce projet. Mille fois heureuse de cette occasion de fuir, la métisse suit son ravisseur supposé, arrive à Paris; soit, mais elle reste toujours sous le coup de sa condamnation; c’est toujours une prisonnière évadée, et je suis parfaitement en mesure, dès qu’il plaira à monseigneur, de réclamer son extradition, de l’obtenir.

– Qui vivra verra, mon cher de Graün: je vous prierai aussi, d’après l’ordre de monseigneur, d’écrire à notre chancellerie pour y demander, courrier par courrier, une copie légalisée de l’acte de mariage de David; car il s’est marié au palais ducal, en sa qualité d’officier de la maison de monseigneur.

– En écrivant par le courrier d’aujourd’hui, nous aurons cet acte dans huit jours au plus tard.

– Lorsque David a su par monseigneur la prochaine arrivée de Cecily, il en est resté pétrifié; puis s’est écrié: «J’espère que Votre Altesse ne m’obligera pas à voir ce monstre? – Soyez tranquille, a répondu monseigneur, vous ne la verrez pas… mais j’ai besoin d’elle pour certains projets.»

– David s’est trouvé soulagé d’un poids énorme. Néanmoins, j’en suis sûr, de bien douloureux souvenirs s’éveillaient en lui.

– Pauvre nègre!… il est capable de l’aimer toujours. On la dit encore si jolie!

– Charmante… trop charmante… il faudrait l’œil impitoyable d’un créole pour découvrir le sang mêlé dans l’imperceptible nuance bistrée qui colore légèrement la couronne des ongles roses de cette métisse; nos fraîches beautés du Nord n’ont pas un teint plus transparent, une peau plus blanche, des cheveux d’un châtain plus doré.

– J’étais en France lorsque monseigneur est revenu d’Amérique, ramenant David et Cecily; je sais que cet excellent homme est depuis cette époque attaché à Son Altesse par la plus vive reconnaissance, mais j’ai toujours ignoré par suite de quelle aventure il s’était voué au service de notre maître, et comment il avait épousé Cecily, que j’ai vue pour la première fois environ un an après son mariage; et Dieu sait le scandale qu’elle soulevait déjà!…

– Je puis parfaitement vous instruire de ce que vous désirez savoir, mon cher baron; j’accompagnais monseigneur dans ce voyage d’Amérique où il a arraché David et la métisse au sort le plus affreux.

– Vous êtes mille fois bon, mon cher Murph, je vous écoute, dit le baron.

VII Histoire de David et de Cecily

– M. Willis, riche planteur américain de la Floride, dit Murph, avait reconnu dans l’un de ses jeunes esclaves noirs, nommé David, attaché à l’infirmerie de son habitation, une intelligence très-remarquable, une commisération profonde et attentive pour les pauvres malades, auxquels il donnait avec amour les soins prescrits par les médecins et enfin une vocation si singulière pour l’étude de la botanique appliquée à la médecine, que, sans aucune instruction, il avait composé et classé une sorte de flore des plantes de l’habitation et de ses environs. L’exploitation de M. Willis, située sur le bord de la mer, était éloignée de quinze ou vingt lieues de la ville la plus prochaine; les médecins du pays, assez ignorants d’ailleurs, se dérangeaient difficilement, à cause des grandes distances et de l’incommodité des voies de communication. Voulant remédier à cet inconvénient si grave dans un pays sujet à de violentes épidémies, et avoir toujours un praticien habile, le colon eut l’idée d’envoyer David en France apprendre la chirurgie et la médecine. Enchanté de cette offre, le jeune Noir partit pour Paris; le planteur paya les frais de ses études, et, au bout de huit années d’un travail prodigieux, David, reçu docteur-médecin avec la plus grande distinction, revint en Amérique mettre son savoir à la disposition de son maître.

– Mais David avait dû se regarder comme libre et émancipé de fait et de droit en mettant le pied en France.

– Mais David est d’une loyauté rare, il avait promis à M. Willis de revenir; il revint. Puis il ne regardait pas pour ainsi dire comme sienne une instruction acquise avec l’argent de son maître. Et puis enfin il espérait pouvoir adoucir moralement et physiquement les souffrances des esclaves ses anciens compagnons. Il se promettait d’être non-seulement leur médecin, mais leur soutien, mais leur défenseur auprès du colon.

– Il faut en effet être doué d’une probité rare et d’un saint amour de ses semblables pour retourner auprès d’un maître, après un séjour de huit années à Paris… au milieu de la jeunesse la plus démocratique de l’Europe.

– Par ce trait… jugez de l’homme. Le voilà donc à la Floride, et, il faut le dire, traité par M. Willis avec considération et bonté, mangeant à sa table, logeant sous son toit; du reste, ce colon stupide, méchant, sensuel, despote, comme le sont quelques créoles, se crut très-généreux en donnant à David six cents francs de salaire. Au bout de quelques mois un typhus horrible se déclare sur l’habitation; M. Willis en est atteint, mais promptement guéri par les excellents soins de David. Sur trente nègres gravement malades, deux seulement périssent. M. Willis, enchanté des services de David, porte ses gages à mille deux cents francs; le médecin noir se trouvait le plus heureux du monde, ses frères le regardaient comme leur providence; il avait, très-difficilement il est vrai, obtenu du maître quelque amélioration à leur sort, il espérait mieux pour l’avenir, en attendant, il moralisait, il consolait ces pauvres gens, il les exhortait à la résignation; il leur parlait de Dieu, qui veille sur le nègre comme sur le Blanc; d’un autre monde, non plus peuplé de maîtres et d’esclaves, mais de justes et de méchants; d’une autre vie… éternelle celle-là, où les uns n’étaient plus le bétail, la chose des autres, mais où les victimes d’ici-bas étaient si heureuses qu’elles priaient dans le ciel pour leurs bourreaux… Que vous dirai-je? À ces malheureux qui, au contraire des autres hommes, comptent avec une joie amère les pas que chaque jour ils font vers la tombe… à ces malheureux qui n’espéraient que le néant, David fit espérer une liberté immortelle; leurs chaînes leur parurent alors moins lourdes, leurs travaux moins pénibles. David était leur idole. Une année environ se passa de la sorte. Parmi les plus jolies esclaves de cette habitation, on remarquait une métisse de quinze ans, nommée Cecily. M. Willis eut une fantaisie de sultan pour cette jeune fille; pour la première fois de sa vie peut-être il éprouva un refus, une résistance opiniâtre. Cecily aimait… elle aimait David, qui, pendant la dernière épidémie, l’avait soignée et sauvée avec un dévouement admirable; plus tard, l’amour, le plus chaste amour paya la dette de la reconnaissance. David avait des goûts trop délicats pour ébruiter son bonheur avant le jour où il pourrait épouser Cecily; il attendait qu’elle eût seize ans révolus. M. Willis, ignorant cette mutuelle affection, avait jeté superbement son mouchoir à la jolie métisse; celle-ci, tout éplorée, vint raconter à David les tentations brutales auxquelles elle avait à grand-peine échappé. Le Noir la rassure, et va sur-le-champ la demander en mariage à M. Willis.

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