Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Le docteur noir frémit d’un nouvel accident qui pouvait arriver par excès de précaution. Heureusement la potion évita cet écueil.

Le Chourineur, en s’approchant du lit, broya de nouveau sous ses pieds ce qui restait de l’autre flacon.

– Mais, malheureux, vous voulez donc vous estropier? dit le docteur à voix basse.

Le Chourineur le regarda tout surpris.

– Eh! de quoi m’estropier, monsieur le médecin?

– Voilà deux fois que vous marchez sur du verre.

– Si ce n’est que ça, ne faites pas attention… J’ai le dessous des arpions doublé en cuir de brouette [78] .

– Une petite cuiller! dit le docteur.

Le Chourineur recommença ses évolutions sylphidiques et apporta ce que le docteur lui demandait.

Après quelques cuillerées de cette potion, Rodolphe fit un mouvement et agita faiblement les mains.

– Bien! bien! il sort de sa torpeur, dit le médecin. La saignée l’a soulagé, bientôt il sera hors d’affaire.

– Sauvé! bravo! vive la Charte! s’écria le Chourineur dans l’explosion de sa joie.

– Mais tenez-vous donc tranquille!

– Oui, monsieur le médecin.

– Le pouls se règle… À merveille… à merveille!

– Et le pauvre ami de M. Rodolphe, monsieur le médecin. Tonnerre! quand il va savoir! Heureusement que…

– Silence!

– Oui, monsieur le médecin.

– Asseyez-vous.

– Mais, monsieur le…

– Asseyez-vous donc; vous m’inquiétez en rôdant toujours autour de moi, cela me distrait. Voyons, asseyez-vous!

– Monsieur le médecin, je suis aussi malpropre qu’une bûche de bois flottée qu’on va débarder de son train, je salirais les meubles.

– Alors, asseyez-vous par terre.

– Je salirais le tapis.

– Faites comme vous voudrez; mais, au nom du ciel, restez en repos, dit le docteur avec impatience; et, se plongeant dans un fauteuil, il appuya son front sur ses mains.

Après un moment de cogitation profonde, le Chourineur, moins par besoin de se reposer que pour obéir au médecin, prit une chaise avec les plus grandes précautions, et la renversa d’un air parfaitement satisfait, le dossier sur le tapis, dans l’honnête intention de s’asseoir proprement et modestement sur les bâtons antérieurs, afin de ne rien salir… ce qu’il fit avec toute sorte de ménagements délicats.

Malheureusement le Chourineur connaissait peu les lois du levier et de la pondération des corps: la chaise bascula; le malheureux, par un mouvement involontaire, tendit les bras en avant, renversa un guéridon chargé d’un plateau, d’une tasse et d’une théière.

À ce bruit formidable, le docteur nègre releva la tête en bondissant sur son fauteuil.

Rodolphe, réveillé en sursaut, se dressa sur son séant, regarda autour de lui avec anxiété, rassembla ses idées et s’écria:

– Murph! où est Murph?

– Que Votre Altesse se rassure, dit respectueusement le Noir, il y a beaucoup d’espoir.

– Il est blessé? s’écria Rodolphe.

– Hélas! oui, monseigneur.

– Où est-il?… je veux le voir.

Et Rodolphe essaya de se lever; mais il retomba vaincu par la douleur des contusions dont il ressentait alors le contrecoup.

– Qu’on me porte à l’instant auprès de Murph, puisque je ne puis pas marcher! s’écria-t-il.

– Monseigneur, il repose… Il serait dangereux à cette heure de lui causer une vive émotion.

– Ah! vous me trompez! il est mort… Il est mort assassiné!… Et c’est moi… c’est moi qui en suis cause! s’écria Rodolphe d’une voix déchirante, en levant les mains au ciel.

– Monseigneur sait que je suis incapable de mentir… Je lui affirme sur l’honneur que M. Murph est vivant… assez grièvement blessé, il est vrai, mais il a des chances de guérison presque certaines.

– Vous me dites cela pour me préparer à quelque affreuse nouvelle. Il est sans doute dans un état désespéré!

– Monseigneur…

– J’en suis sûr… vous me trompez… Je veux à l’instant qu’on me porte auprès de lui… La vue d’un ami est toujours salutaire…

– Encore une fois, monseigneur, je vous affirme sur l’honneur qu’à moins d’accidents improbables M. Murph peut être bientôt convalescent.

– Vrai, bien vrai! mon cher David?

– Bien vrai, monseigneur.

– Écoutez, vous savez ma considération pour vous; depuis que vous appartenez à ma maison, vous avez toujours eu ma confiance… jamais je n’ai mis votre rare savoir en doute… mais pour l’amour du ciel, si une consultation est nécessaire…

– Ç’a été ma première pensée, monseigneur. Quant à présent, une consultation est absolument inutile, vous pouvez me croire… et puis, d’ailleurs, je n’ai pas voulu introduire d’étrangers ici avant de savoir si vos ordres d’hier…

– Mais comment tout ceci est-il arrivé? dit Rodolphe en interrompant le Noir; qui m’a tiré de ce caveau où je me noyais?… J’ai un souvenir confus d’avoir entendu le Chourineur; me serais-je trompé?

– Non! non! ce brave homme peut tout vous apprendre, monseigneur, car il a tout fait.

– Mais où est-il? où est-il?

Le docteur chercha des yeux le garde-malade improvisé, qui, confus de sa chute, s’était réfugié derrière le rideau du lit.

– Le voici, dit le médecin, il a l’air tout honteux.

– Voyons, avance donc, mon brave! dit Rodolphe en tendant la main à son sauveur.

XX Récit du Chourineur

La confusion du Chourineur était d’autant plus profonde, qu’il venait d’entendre le médecin noir appeler Rodolphe monseigneur à plusieurs reprises.

– Mais approche donc… donne-moi ta main! dit Rodolphe.

– Pardon, monsieur… non, je voulais dire monseigneur… mais…

– Appelle-moi monsieur Rodolphe, comme toujours… J’aime mieux cela.

– Et moi aussi je serai moins gêné… Mais, pour ma main, excusez… j’ai fait tant d’ouvrage depuis tantôt…

Et il avança timidement sa main noire et calleuse.

Rodolphe la serra cordialement.

– Voyons, assieds-toi et raconte-moi tout… comment as-tu découvert la cave?… Mais j’y songe, le Maître d’école?

– Il est en sûreté, dit le médecin noir.

– Ficelés comme deux carottes de tabac… lui et la Chouette… Vu la figure qu’ils doivent se faire s’ils se regardent, ils doivent joliment se répugner à l’heure qu’il est.

– Et mon pauvre Murph! Mon Dieu, j’y pense seulement maintenant! David, où a-t-il été blessé?

– Au côté droit, monseigneur… heureusement vers la dernière fausse côte…

– Oh! il me faudra une vengeance terrible, terrible!… David! je compte sur vous.

– Monseigneur le sait, je suis à lui âme et corps, répondit froidement le Noir.

– Mais comment es-tu arrivé à temps, mon brave? dit Rodolphe au Chourineur.

– Si vous vouliez, monseign… non, monsieur Rodolphe… je commencerais par le commencement.

– Tu as raison; je t’écoute.

– Vous savez qu’hier soir vous m’avez dit, en revenant de la campagne, où vous étiez allé avec la pauvre Goualeuse: «Tâche de trouver le Maître d’école dans la Cité; tu lui diras que tu sais un bon coup à faire, que tu ne veux pas en être; mais que s’il veut ta place il n’a qu’à se trouver demain (c’était ce matin) à la barrière de Bercy, au Panier-Fleuri, et que là il verrait celui qui a nourri le poupard [79]

– Très-bien!

– En vous quittant, je trotte à la Cité… Je vas chez l’ogresse: pas de Maître d’école; je fais la rue Saint-Éloi, la rue aux Fèves, la rue de la Vieille-Draperie… personne… Enfin je l’empaume avec cette limace de Chouette au parvis Notre-Dame, chez un petit tailleur, revendeur, receleur et voleur; ils voulaient flamber avec l’argent volé du grand monsieur en deuil qui voulait vous faire quelque chose; ils achetaient des défroques d’hasard. La Chouette marchandait un châle rouge… Vieux monstre!… Je dévide mon chapelet au Maître d’école: il me dit que ça lui va, et qu’il sera au rendez-vous. Bon! Ce matin, selon vos ordres d’hier, j’accours ici vous rendre la réponse… Vous me dites: «Mon garçon, reviens demain matin avant le jour, tu passeras la journée dans la maison, et le soir… tu verras quelque chose qui en vaut la peine…» Vous ne m’en jaspinez pas plus; mais j’en comprends d’avantage. Je me dis: «C’est un coup monté pour faire une farce au Maître d’école demain, en l’amorçant pour une affaire. C’est un vrai scélérat… Il a assassiné le marchand de bœufs… J’en suis…»

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