Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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- Город:Paris
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Sans s’inquiéter des gorges, des ravins, des forêts, des rivières, il n’a fait que toucher à Kramer’s Fountain, a franchi Steinkopf-River, un des affluents de l’Orange, et a acheté un cheval au kraal de Campbell’s Dorp. Le passage du Kaiba, en face la mission de Backouse, a failli lui être fatal. Il en fut quitte pour un plongeon et perdit son cheval. De Backouse il gagna Hope-Town, escalada un massif rocheux où nul n’eût osé s’aventurer seul, et arriva brisé à Roodkuil-Kraal. Deux jours après, il était à Richmond, brûlait la route jusqu’à Victoria, et, marchant jour et nuit, arrivait à Beaufort tellement courbaturé, qu’il fallut le descendre de cheval, et fendre ses bottes devenues trop étroites pour ses pieds tuméfiés. Le trajet de quatre cent cinquante kilomètres dans un wagon du chemin de fer qui relie Beaufort à Cape-Town, lui rendit toute sa vigueur, et il s’arrêta enfin au chef-lieu de la colonie, aussi dispos qu’au moment du départ. Il avait accompli en neuf jours, ce trajet de près de mille kilomètres, dont cinq cents à cheval, à travers un des pays les plus difficiles qui soient au monde.
Il fit insérer le fait divers relatant l’assassinat du Juif dans un de ces journaux à scandale qui éclosent et vivent sous le soleil colonial, comme sur la boue des métropoles, et fit parvenir à madame de Villeroge, la lettre écrite par le Révérend, dans laquelle il était dit que son mari, grièvement blessé, l’attendait au kopje de Nelson’s Fountain.
Cette nouvelle, comme on peut l’imaginer, produit sur la pauvre femme l’effet d’un coup de foudre.
– Partons, dit-elle, en réagissant énergiquement, à son père atterré par cette catastrophe.
En digne fille de missionnaire, habituée aux hasards et aux périls d’une existence aventureuse, elle ne s’inquiéta ni des distances, ni de la fatigue, ni des éventualités d’un semblable voyage. Master Smithson, toujours prêt à partir, acquiesça sans discussion à ce projet devant lequel eussent reculé les moins timorés des habitants de nos pays.
Il réalisa tout son avoir, prit avec sa fille le chemin de fer qui le conduisit à Beaufort, où ils arrivèrent suivis à quelques heures d’intervalle par Klaas qui n’avait garde de perdre leur trace.
À Beaufort, le missionnaire, appréhendant la lenteur des wagons qui servent à transporter les voyageurs aux Champs de Diamants, et redoutant avec raison, pour madame de Villeroge, la société mélangée, pour ne pas dire plus, des voyageurs habituels, fit marché avec deux hommes qui, pour une somme assez ronde, consentirent à le conduire au kopje, où il croyait trouver son gendre.
La moitié de cette seconde phase du voyage, quoique horriblement pénible pour la jeune femme, s’accomplit sans encombre, et avec une grande célérité. Soutenue par la fièvre, surexcitée par l’angoisse, la pauvre enfant n’a qu’un but, qu’une pensée, faire de la route. Et les deux conducteurs ne peuvent assez admirer sa constance inébranlable, son énergie indomptable, dans laquelle elle puise une force dont eux-mêmes sont à peine susceptibles.
L’attelage a depuis longtemps dépassé Richmond qui est resté à cent kilomètres en arrière. Les voyageurs ont pris, comme étant la plus courte, la voie suivie précédemment par Klaas. Ils se trouvent, avons-nous dit, sur Brack-River. [26] Brack-River ou Ongar. L’Orange, s’appelle aussi Gariep.
Ce cours d’eau est formé de deux branches qui prennent leur source, l’une à Victoria, l’autre à Richmond, et se réunissent à Honing-Kraal, avant de se jeter dans l’Orange un peu au-dessus de Prieska. C’est une rivière torrentueuse en hiver, et dont le lit serait complètement à sec en été, sans la présence de nombreux lacs circulaires ou pans qui l’alimentent un peu.
Bien que ses chevaux soient horriblement fatigués, le postillon, tant pour complaire aux voyageurs, que pour arriver le plus tôt possible au Kraal, excite ses bêtes de la voix, et les sangle d’un solide coup de fouet.
L’attelage, vigoureusement enlevé, parcourt, de la sorte, environ deux kilomètres, et pénètre dans un épais taillis, au milieu duquel serpente la piste à peine tracée, pompeusement dénommée route. Le soleil baisse de plus en plus et les ombres s’épaississent à la base des arbres. Soit appréhension de la nuit hantée par les fauves, soit fatigue, les chevaux ralentissant leur allure.
– En avant ! crie de nouveau le postillon.
– Stop ! commande impérieusement une voix rude, partie d’un buisson voisin.
Sans tenir compte de cette brutale injonction, le postillon rassemble les rênes, pique son porteur de l’éperon, pendant que le cocher arme précipitamment son revolver dont la batterie crépite avec un bruit sec.
Les chevaux bondissent en poussant un hennissement sonore auquel répondent plusieurs autres chevaux, évidemment dissimulés dans l’épaisseur du taillis.
Puis, quatre ou cinq coups de feu éclatent de droite et de gauche sous la feuillée, faisant fuir avec un grand bruit d’ailes, tout un clan d’oiseaux effarés. L’effet de ce feu de peloton est terrible. Le cheval monté par le postillon, arrêté en pleine course par une balle, s’abat lourdement, la tête fracassée. Le cavalier, obéissant à l’impulsion donnée, jaillit la tête la première à sept ou huit mètres, reste étendu sur le sol, sans pousser un cri, et vomissant des flots de sang.
Le cocher décharge au hasard son revolver dans la direction où il a vu luire les flammes produites par la déflagration de la poudre. Les trois autres chevaux, empêtrés dans le cadavre du quatrième, s’envoient réciproquement des ruades furieuses et la voiture s’arrête, près de se renverser. Une seconde série de détonations retentit, et un groupe d’hommes, vêtus à l’européenne d’habits délabrés, la tête couverte d’immenses chapeaux rabattus sur leur visage, s’élancent du fourré en poussant un hourra retentissant. Un cri d’angoisse et de terreur s’échappe en même temps de la voiture.
Le cocher, la gorge trouée par une balle, tombe sur le timon et roule jusque sous les pieds des chevaux. Un désarroi effroyable succède, on le comprend sans peine, à cette horrible scène de meurtre.
Cependant, les mystérieux agresseurs, braquant leurs armes sur la voiture, enjoignent rudement aux voyageurs de descendre au plus vite, en les avertissant que la moindre tentative de résistance, serait immédiatement suivie de mort. Des gémissements étouffés ont succédé au cri sorti tout à l’heure de dessous la couverture de toile.
– Mille noms d’un diable ! grogne à voix basse un des bandits, est-ce que nous les aurions tous tués.
– Hum ! répond un autre sur le même ton, ça ne remue plus ni pieds ni pattes là-dedans.
– Klaas avait bien recommandé de ne pas détériorer la poulette.
» ... Tuez le cocher et le postillon s’ils résistent, a-t-il dit, assommez le vieux s’il vous ennuie, mais, si vous tenez à vos têtes, que nul ne touche un cheveu de cette femme.
– Et ce lourdaud qui n’arrive pas pour nous mettre en fuite, jouer sa petite comédie de sauveur et se poser en héros vis-à-vis de la belle abandonnée.
– Drôle d’idée, tout de même, pour un homme comme lui, qui ne craint ni Dieu ni diable, d’en être réduit à un subterfuge aussi ridicule.
– Pardieu ! moi, si j’avais envie de cette jolie personne, eh ! bien, ma foi, je la prendrais... comme ça... sans phrases... Voilà !
– Nous ne pouvons pourtant pas nous éterniser ici, plantés comme des épouvantails pour les oiseaux dans les vergers des colons.
– Une dernière fois, descendez, ou nous brisons la voiture à coups de hache ! hurla d’une voix de stentor le premier interlocuteur.
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