Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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Elle fut courte et horriblement douloureuse. Puis, un dernier spasme le secoua convulsivement, il porta la main à sa poitrine, essaya de se soulever et retomba mort.
Il serait impossible de dépeindre le désespoir de l’infortunée jeune femme, qui croyant son mari grièvement blessé, mort peut-être, perdait ainsi, avec le meilleur des pères, celui qu’elle pensait être l’unique soutien de sa vie.
Le Boër, aussi inconsciemment féroce que les fauves habitants du désert, contemplait stupidement cette scène de désespoir, se dandinait avec des gestes d’ours apprivoisé, et essayait de maladroites consolations qui redoublaient encore la douleur et les appréhensions de la pauvre Anna. La brute n’éprouvait d’ailleurs pas l’ombre d’un remords, en songeant à ce double assassinat qu’il avait comploté et accompli aussi froidement que s’il se fût agi d’égorger deux antilopes.
Tuer des animaux pour les manger, mettre à mort des hommes dont l’existence le gênait, lui paraissait également naturel. Aussi, attendait-il impatiemment l’instant où la dépouille du missionnaire ayant été confiée à la terre, il pourrait donner suite à son infâme projet. Il ne voulait rien brusquer tant qu’on serait sur le territoire anglais, et s’ingéniait à trouver les moyens d’en sortir le plus tôt possible.
La Juive lui en fournit bientôt l’occasion. Apprenant d’Anna que celle-ci s’en allait au kopje de Nelson’s Fountain retrouver son mari, elle lui dit, sans phrase et d’un accent qui partait du cœur :
– Je m’appelle Esther. Je n’ai pas de famille, je suis seule au monde. Soyez ma sœur.
» Retourner aux Champs de Diamants ou aller au Cap, peu m’importe. Mon wagon est largement approvisionné. Il nous servait de magasin. Je vous offre de vous conduire là-bas.
» Vous acceptez, n’est-ce pas, ma sœur ?
Anna ne sut que balbutier un remerciement. Elle fondit en larmes, et se jeta dans les bras de l’excellente créature qu’elle étreignit avec tendresse.
– Bonne affaire, se dit le Boër en se frottant les mains. C’est moi qui vais guider l’attelage, et du diable si je lui fais reprendre la route de la mine. Il ira où je voudrai et les femmes ne s’en apercevront pas.
» Puis, il faut convenir que mon frère Pieter est un heureux coquin. J’allais chercher une femme pour moi, et j’en trouve deux. Nous partagerons. À Pieter la Juive, à moi l’Anglaise. Quant à Cornélis, tant pis pour lui. Il est d’ailleurs trop laid, avec sa face rôtie par le coup de revolver.
» Allons, tout va bien. Il ne nous reste plus maintenant qu’à mettre la main sur le Trésor des rois cafres .
Deuxième partie
Le trésor des rois cafres
I
Une rixe au Champ d’Or. – Expressions n’ayant rien d’évangélique panachées de quelques soufflets. – Duel étrange. – Couteau contre revolver. – Un verre de sang pour un verre d’eau. – Sous la tente. – Aventures extraordinaires d’un mineur d’avant-garde. – Les exploits de Sam Smith le « bushranger ». – Histoire d’une pépite de 50 000 francs et d’un diamant gros comme une noisette. – Trois coups de feu et un coup de couteau.
– Caraï !... Je le répète, vous êtes un lâche.
– Un lâche !... moi.
– Oui, vous. Et je vous le redirai à satiété, bien que vous mesuriez deux mètres des cheveux aux talons, que vous soyez gros comme un hippopotame, et fort comme un taureau de cinq ans... Lâche !... lâche !... lâche !...
– Je vais vous assommer d’un coup de poing.
– Essayez !...
– Vous casser la tête d’une balle.
– Pas davantage.
» Vous criez trop. Moi, je vous insulte à gorge-que-veux-lu, et au lieu de mettre vos menaces à exécution, vous vous contentez de beugler.
» Je me moque de vos poings et de votre revolver, pourceau Yankee.
» Lâche et fanfaron, si quelqu’un parmi les honorables gentlemen veut me prêter un couteau, je me charge de vous saigner à blanc, comme un simple porc de Chicago.
– Le colosse ainsi insulté, poussa un cri de rage, se rua sur son interlocuteur, haut tout au plus de cinq pieds, l’empoigna d’une main par les haillons couvrant à peine sa poitrine brunie au grand soleil, l’enleva comme il eût fait d’un enfant et chercha, pendant deux secondes, un endroit pour le broyer sur le sol.
L’autre, brave jusqu’à la folie, mit à profit ce temps d’arrêt pendant lequel il était suspendu entre ciel et terre, et souffleta à tour de bras, de droite et de gauche, le géant interdit de cette suprême audace.
Flac !... Flac !... Deux maîtresses gifles retentirent avec un bruit d’assiette cassée, pendant qu’un murmure d’étonnement et d’admiration échappait aux nombreux témoins de cette scène étrange.
Non content de cette voie de fait plus humiliante que douloureuse, le petit homme mit un de ses pieds sur la poitrine de celui qui l’avait ainsi harponné, s’arc-bouta et poussa de toute sa force. Les haillons cédèrent en se déchirant avec un craquement sec et restèrent enserrés entre les doigts noueux du mastodonte déconfit.
Son agile adversaire exécuta en arrière une triomphante cabriole, se retrouva d’aplomb sur les deux jambes et s’écria en riant à se tordre :
– Caraï !... Il est bon d’être vêtu avec de l’étoupe. Pas vrai, gentlemen ?
» Et maintenant, si vous voulez-vous amuser comme des lords, écoutez-moi. Qu’on me donne un couteau. Je vais, ainsi que je viens de vous le dire, mettre à l’air les boyaux de ce butor.
» Sangdieou !... Il ne sait pas à qui il s’adresse, le gavache ! Je vais lui montrer comment s’y prennent ceux qui, comme moi, avant d’être chercheurs d’or, ont couru les taureaux, sur la plaza de Barcelone !...
Il y eut, dans l’assistance, un gros rire suivi d’un brouhaha produit par les conversations particulières.
– Le Français a raison.
– Il n’est pas Français, mais Espagnol.
– Qu’importe, c’est un rude gaillard et Dick n’a que ce qu’il mérite.
– Il a tort. On n’insulte pas ainsi un gentleman comme Dick...
– On ne le soufflette pas de la sorte.
– Si... si... bravo !...
– Non !... non !... On se bat.
– Eh ! Demonio !... C’est ce que je demande, riposta l’inconnu.
» Comment, il se trouve ici quelqu’un pour me blâmer d’avoir traité ce rustre comme il le mérite !
» Mais quel est donc l’insulté, s’il vous plaît ? J’arrive des mines, épuisé et sans un sou vaillant. Pauvreté n’est pas un vice, n’est-ce pas ? On me donne un verre d’eau. Le misérable voyant que je n’ai pas comme lui le moyen d’acheter, avec de l’or volé sans doute, du sherry, renverse mon verre et me rit au nez !...
» Gentlemen, il n’en est pas un parmi vous qui ne lui eût fait sauter le crâne. Moi, je me vengerai à ma façon. Je veux le mettre en perce et lui soutirer du ventre un plein verre de sang !...
» Voilà.
Un tonnerre d’applaudissements accueillit cette vigoureuse sortie, et des paris extravagants furent aussitôt établis sur l’éventualité du match qui se préparait.
– Un duel ! C’est cela... Bravo !...
» Moi, je parie pour ce crâne petit Français.
– Cent livres pour Dick !...
– Tenu !
– Deux cents pour le Français !...
– Banco !
– Dick va le mettre en bouillie.
– N’en croyez rien. Il sera saigné comme un porc.
– Tant mieux ! Il nous ennuie, ce Dick. Une brute !
– Voyez, comme il tourmente la batterie de son revolver.
» Il va brûler la cervelle à ce pauvre petit diable avant même qu’il ait fait un mouvement.
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