Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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- Город:Paris
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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация
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Plus de doute. Il est seul à terre avec master Will, pendant que son ami, ballotté sur les poutrelles branlantes, est emporté à la merci du courant.
Pendant ce temps le Révérend, après s’être assuré, d’un rapide regard jeté circulairement, que les noirs bateliers, trop occupés à leur périlleuse manœuvre, n’ont pu voir le geste singulier qui lui est échappé au moment de ce brusque appareillage, referme posément un couteau qu’il tient encore à la main, le serre dans sa poche, et conserve une immobilité absolue.
Chose étrange, Albert semble ne s’être aperçu de rien. Insensible au déchaînement des éléments, il reste accroupi, la tête entre ses mains, le dos arqué, sans s’occuper de ce que sont devenus ses compagnons, dont il ne remarque pas l’absence, sans même sentir que le radeau tangue et roule sur la rivière devenue torrent.
Le Révérend, intrigué de cette torpeur, lui touche l’épaule du bout du doigt. Le jeune homme relève la tête, fixe un regard atone sur lui et semble ne pas le reconnaître. Les éclairs, pourtant, illuminent, comme en plein jour, cette scène étrange et dramatique. Zouga et le Bushman, arc-boutés sur leurs perches, constatent avec terreur la disparition des deux blancs. À peine s’ils peuvent se communiquer leurs impressions, car la manœuvre sollicite toute leur attention. Il est d’ailleurs impossible de stopper, tant est violente l’impétuosité du courant. Il leur faudra attendre, pour s’échouer, un moment favorable et un endroit propice, car les braves noirs ne pensent pas un seul moment à continuer la route en abandonnant les deux hommes.
– Monsieur... monsieur de Villeroge, interrogea le faux missionnaire, en appuyant plus fortement la main sur l’épaule d’Albert.
Un plaintif gémissement est sa seule réponse. Il essaye pourtant de se lever, mais, terrassé par un mal inconnu, il s’abat lourdement sur les branchages entrelacés, sans donner d’autre signe de vie qu’une respiration saccadée, qui s’échappe en rauques sifflements de ses lèvres contractées.
– Allons, bon ! murmure froidement le Révérend, il ne manquait plus que cela. Voilà mon gaillard en proie à un accès de fièvre pernicieuse. Un accès à forme congestive. Je m’y connais. Il a quatre-vingt-dix chances pour cent d’y laisser ses os.
» Tiens !... Mais, je deviendrais de la sorte son héritier.
» Précieux héritage, s’il porte le plan du trésor des rois Cafres. Mais, s’il n’a pas en sa possession ce document, j’aurai fait une jolie besogne en coupant l’amarre du radeau.
» Bah ! Si ses poches sont vides, j’en serai quitte pour le soigner et le sauver si faire se peut, car, alors, il faut qu’il vive. Puis, nous nous mettrons à la recherche de son domestique et de mon benêt de policeman. Il faut, pour cela, rattraper les noirs qui ont enlevé leur troisième compagnon. J’aurai, de la sorte, un véritable corps d’armée pour opérer ma petite manœuvre, et, ma foi, ces Français, hier encore si fringants, ne seront plus en état de résister.
XVI
Où l’on fait enfin connaissance avec madame de Villeroge et son père. – Sur la route des Champs de Diamants. – À travers l’Afrique Australe. – Attaque d’une diligence. – Bandits masqués. – Toujours des cadavres. – Infâme comédie. – Nouveaux exploits de Klaas le Boër. – M. Smithson grièvement blessé. – Le kraal abandonné. – Singulière rencontre. – Encore une victime du Boër. – La fille du juif de Nelson’s Fountain. – Les deux orphelines.
Le jour même où Albert de Villeroge, après avoir intrépidement lutté pour retrouver son ami enlevé par la horde sauvage, tombait foudroyé par la fièvre pernicieuse, sur le radeau devenu le jouet des flots, les rayons du soleil couchant éclairaient une scène dramatique dont les bords de la rivière Brack était le théâtre.
Une voiture beaucoup plus petite, et infiniment plus légère que les wagons énormes qui depuis l’origine de la colonie servent encore, au Cap, de véhicule à la plupart des voyageurs, file rapidement au trot de ses quatre chevaux, sur une voie à peine tracée au milieu des herbes desséchées. Sur le porteur de gauche, un postillon enfoui dans d’immenses bottes, la tête protégée par un casque blanc, se tient avec cette rigidité qui est le propre de tout cavalier anglais. Il interrompt de temps en temps le clic-clac agaçant de son fouet pour emboucher un petit cornet de cuivre suspendu en bandoulière à son épaule, pendant que le cocher, sortant de dessous la capote où l’avait confiné la chaleur du jour, aspire à longs traits la brise qui commence à souffler. L’un et l’autre portent à la ceinture un revolver de fort calibre accroché dans une sacoche de cuir, et jettent de droite et de gauche des regards quelque peu soucieux.
L’intérieur de la voiture est occupé seulement par deux voyageurs. Un vieillard et une jeune femme. Le premier, grand, maigre, les cheveux rares et gris, la face soigneusement rasée, présente à première vue, le type bien connu sur lequel semblent s’être modelés la plupart des missionnaires protestants. Sa compagne est une de ces adorables Anglaises aux cheveux d’or, aux yeux d’azur et dont la carnation superbe appelle cette comparaison surannée, quoique toujours gracieuse, d’une rose en plein épanouissement. Mais, si en dépit des fatigues d’un voyage déjà bien long, son visage conserve toute sa juvénile fraîcheur, une poignante inquiétude contracte à chaque instant ses traits si délicats, plisse douloureusement ses lèvres, et fait perler une larme au coin de ses yeux.
– Père !... s’écrie-t-elle douloureusement, quand l’attelage essoufflé ralentit sa course, père !... Nous n’avançons pas !...
» Voyez ! la nuit va venir, et nous devrions déjà être au kraal.
– Anna, mon enfant bien-aimée, prenez courage. Nous avons fait tout ce qui était humainement possible.
» C’est à peine si nous nous arrêtons. Nous avons près de deux jours d’avance sur le courrier...
– Mais, Albert qui m’attend. depuis trois mortelles semaines. Albert blessé. Mort peut-être, termina la jeune femme avec un sanglot déchirant.
Le vieillard essuya une larme qui coula lentement sur sa joue ridée, et appela le cocher :
– Dick !...
– Master Smithson ?
– Où sommes-nous, en ce moment ?
– À dix milles environ de Pampin-Kraal.
– Arriverons-nous ce soir ?
– S’il plaît à Dieu, gentleman, et si nos chevaux ne s’abattent pas.
– Pensez-vous pouvoir vous guider à la clarté de la lune, quand le soleil aura disparu.
– Je l’espère.
– Êtes-vous sûr de la route ?
– De la direction, oui, master Smithson, mais, quant à pouvoir affirmer que nous sommes en sécurité, je n’oserais le garantir, ajouta-t-il à voix basse.
» Voyez-vous, si je ne craignais pas d’effrayer madame ?...
– Chut !... interrompit avec angoisse le vieillard.
» Allons, en avant !... Et pressez vos bêtes. Je doublerai vos profits et ceux de votre camarade.
» Crevez plutôt vos chevaux, nous en achèterons d’autres au kraal.
– Oh ! merci, père, s’écria la jeune femme en l’embrassant avec tendresse. Merci !... Que vous êtes bon !
» Comme je vous bénis, à chaque minute qui me rapproche d’Albert.
» Oh ! nous le retrouverons en vie, n’est-ce pas ? Nous le guérirons, et notre affection fera le reste.
On devine, par ce qui précède, que le plan diabolique, élaboré par Klaas le Boër, a pleinement réussi. Le misérable, après le complot tramé dans la case déserte du kopje de Nelson’s Fountain, en compagnie de ses frères Pieter et Cornélis, et de ce personnage énigmatique que nous connaissons seulement sous cette appellation : le Révérend, n’a pas perdu son temps. Quelques heures à peine après l’assassinat du malheureux mercanti, il s’est mis en route pour Cape-Town. Surexcité par l’amour, la haine et la cupidité, il s’est lancé au galop sans hésiter à travers l’énorme étendue de terrain qui s’étend entre le diggin et la petite ville de Beaufort. Rencontrant partout des affidés, trouvant dans les kraals, avec la généreuse hospitalité du désert, des chevaux pour remplacer ceux qu’il mettait hors de service dans sa course furieuse, il franchit en sept jours les quatre cent quatre-vingt-dix kilomètres qui séparent ces deux points extrêmes.
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