Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants

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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация

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Albert ne pouvait comprendre le motif de cette immersion, non plus que la direction prise par son ami. Comme il ignorait les conditions dans lesquelles il avait accompli cette course, il se demandait avec inquiétude pourquoi il avait suivi cette route qui, si elle le conduisait vers le gisement de diamants, était diamétralement opposée au kraal où il savait trouver ses compagnons. Il fallait donc qu’il fût serré de près par de terribles ennemis, pour risquer une tentative aussi périlleuse.

Pour la seconde fois, la nuit arrêta cette chasse à l’homme. Elle reprit au soleil levant. Le guide et le Bushman contournèrent le lac, et retrouvèrent la trace de l’autre côté, ainsi que le trou d’où le fugitif avait extrait la racine alimentaire. La voie qui était saignante, comme disent les veneurs, les conduisit au lieu où le cheval foudroyé par la chute de la lance s’était abattu pour ne plus se relever. De nombreuses traces de pieds nus, apparurent alors autour du squelette de l’animal, nettoyé à fond par les carnassiers. Une troupe de noirs avait séjourné en ce lieu, mais, chose bizarre, l’empreinte des bottes d’Alexandre, bien reconnaissables à leur forme particulière, s’arrêtaient là, et il fut impossible de les retrouver ailleurs, en dépit des plus patientes investigations. Celles laissées par les pieds nus, remontaient bientôt vers le Nord, et venaient se perdre au bord d’une rivière étroite et profonde qui suivait la même direction.

Albert, le Bushman et Zouga n’en pouvaient croire leurs yeux. C’est en vain que, courbés sur le sol, interrogeant les herbes froissées, les terres foulées, ils décrivirent avec une adresse et une patience inimaginables des cercles de plus en plus larges, il leur fut matériellement impossible de rien découvrir.

Anxieux, désespéré, le Catalan fut forcé de s’avouer que son ami, pour disparaître ainsi, avait dû être enlevé par les noirs, et porté jusqu’à la rivière. Ces indigènes avaient sans doute un intérêt puissant à dissimuler leur rapt et leur direction, car ils avaient dû descendre ou remonter le cours d’eau en bateau. La vue de coulées profondes creusées dans les vases molles par la quille arrondie de quatre embarcations, confirma bientôt la justesse de cette supposition.

Seul, le Révérend sut bientôt à quoi s’en tenir, car la vue d’une flèche à plume rouge, curieusement travaillée, qu’il trouva piquée sur la rive, le fit légèrement tressaillir.

– Tiens !... murmura-t-il en souriant sardoniquement, mais, voilà, si je ne me trompe, un instrument dont je connais la provenance.

» Je veux que le diable m’emporte, si cette flèche n’est pas tombée du carquois d’un de mes braves camarades, les Betchuanas. Il auront sans doute réussi à mettre la main sur ce grand escogriffe, et vont l’emmener « là-bas ».

» Bravo ! Voilà qui simplifie la besogne. Il va être fouillé méthodiquement, et s’il possède le plan, je ne tarderai pas à être en possession de ce précieux document. S’il ne l’a pas, je m’arrangerai de façon à inventorier les poches des deux autres.

» Allons, tout va bien.

Le misérable tendit froidement la flèche à Albert et ajouta :

– La présence de cette arme, ne fait, monsieur, que confirmer vos doutes. Les noirs se sont certainement embarqués sur cette rivière que je crois volontiers être un des affluents éloignés du Zambèze.

– Déjà ! En êtes-vous certain ?

– Je n’oserais être trop affirmatif. Mais, ce n’est pas la première fois que je parcours la région, et si j’en juge par la configuration du sol, la brusque déclivité du terrain parcouru depuis plusieurs heures, la direction Nord de ce cours d’eau, tout me porte à croire que je ne fais pas d’erreur.

Albert, à ces mots, sentit son espoir renaître. Alexandre a peut-être pu s’orienter et prendre cette voie qui le rapproche des cataractes Victoria. Il se sera adjoint cette troupe de noirs. Peut-être est-il blessé, ou simplement fatigué, et alors, il se sera fait porter.

En somme, les trois amis n’étaient-ils pas convenus, pour ne pas perdre de temps, de se diriger vers le but de l’expédition, si un cas de force majeure venait à les séparer.

Il est vrai que Alexandre, homme de précaution s’il en fut, ponctuel et méticuleux comme personne, eût dû au moins laisser quelque vestige de son passage, quelque indice relatif à sa direction. Mais, les circonstances premières avaient pu être défavorables à des tentatives de ce genre, et il était à présumer qu’avant peu ces indices ne manqueraient pas d’apparaître.

En conséquence, il fut résolu qu’on pousserait vers le Nord, en suivant le lit de la rivière. Il était impossible que les noirs bateliers n’abordassent pas sur un bord ou sur l’autre, pour camper, après une journée entière de course en pirogue.

Ce projet avait depuis peu reçu son exécution, quand les deux noirs manifestèrent soudain une vive inquiétude.

– Qu’y a-t-il, demanda Albert en cherchant à percer d’un regard les masses de feuillage.

– La tsé-tsé !... chef, c’est la tsé-tsé. Il faut fuir au plus vite, quitter la rivière, où les chevaux vont succomber.

Albert connaît de nom et de réputation, le terrible insecte, et le cri du guide le fait frémir. La troupe qui suit le bord de la rivière, s’avance en effet au milieu d’un essaim compact de mouches agiles, importunes par leur bourdonnement et la ténacité avec laquelle elles s’attaquent aux chevaux.

Fuir ce lieu infesté... mais c’est abandonner l’unique voie qu’a dû suivre Alexandre ! Demeurer plus longtemps, c’est condamner à une mort certaine les animaux dont la célérité peut seule lutter avec la vitesse des pirogues...

Il est d’ailleurs trop tard. Chaque cheval a été en moins d’une minute piqué en plus de cent endroits par les implacables diptères, et une seule atteinte est mortelle !

Que faire ! Que résoudre, devant ce nouveau coup du sort ! Dans deux ou trois jours, peut-être dans douze heures, les pauvres animaux auront succombé, sans qu’il soit possible d’enrayer la marche du fléau.

C’est que parmi tous les insectes qui surabondent dans cette partie de l’Afrique, située entre les possessions anglaises du Cap et l’Équateur, le plus redoutable est certainement la tsé-tsé, à ce point que les naturels eux-mêmes sont forcés d’abandonner les lieux où elle habite ou de renoncer à l’élevage du bétail.

Non pas que l’homme ait à redouter le venin qu’elle distille. Sa piqûre a cela de particulier qu’elle est inoffensive pour lui ainsi que pour les animaux sauvages. Mais le chien, le cheval et le bœuf, ces indispensables auxiliaires de l’explorateur et du colon, succombent fatalement à la plus légère atteinte. Et ce dénouement inévitable est d’autant plus rapide, que l’animal est en meilleur état.

La tsé-tsé n’a pas d’aiguillon. L’inappréciable quantité de venin qu’elle inocule, est contenue dans une glande située à la base de sa trompe. Quand elle veut prendre sa nourriture, elle s’élance rapide comme une flèche sur la bête qui passe, plante ainsi que le moustique sa trompe au milieu des tissus, et s’envole bientôt, gorgée de sang, après avoir laissé, comme trace de son passage, une imperceptible rougeur, accompagnée d’une légère démangeaison.

Ainsi que je viens de le dire, l’homme, les animaux sauvages, et, chose bizarre, le veau pendant la période d’allaitement, sont absolument réfractaires à cette inoculation.

Quant au bœuf, s’il est préalablement émacié par le jeûne et la fatigue, les symptômes d’empoisonnement se manifestent au bout de quelques jours seulement. Un mucus abondant s’écoule alors de ses yeux et de ses naseaux, un frisson convulsif le saisit, et le dessous de sa mâchoire inférieure gonfle rapidement. Il maigrit avec une telle rapidité, qu’on le voit pour ainsi dire fondre heure par heure. Les muscles s’atrophient, la diarrhée survient, il cesse de paître, et meurt dans un état d’épuisement qui le fait ressembler à un squelette.

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