Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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- Город:Paris
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– Tiens ! donc, vorace, fit Alexandre sans pouvoir s’empêcher de rire, en dépit de l’horreur de sa position.
Le saurien avait avalé de confiance, trompé par l’enveloppe, le redoutable faisceau de pointes qui lui déchiraient le palais et la gorge. Il ne pouvait plus fermer entièrement la gueule, et tout en battant l’eau de furieux coups de queue, il sortait son corps hideux pour éviter une asphyxie imminente.
Sans s’arrêter plus longtemps à la contemplation de ce spectacle réjouissant, le jeune homme piqua de deux ou trois coups la croupe du cheval, qui bondit dans les terres d’alluvion formant la berge, s’enfonça, s’arracha, trébucha et finit par arriver sur le sol ferme, souillé de vase et de sang.
– Ouf !... je l’échappe belle. Sacrebleu ! je me rappellerai d’avoir ainsi représenté au naturel les Mazeppa, dans l’Afrique Australe.
» Encore, l’hetman des cosaques de l’Ukraine n’eut-il affaire qu’à des loups !...
» Tandis que moi, avec ma meute de crocodiles !...
» Brrr... J’en aurai longtemps le cauchemar.
» Voyons, examinons un peu la position. Elle est loin d’être folâtre, la position. Où diable puis-je bien être ? Cet enragé cheval a couru... tant et si bien couru, qu’il est aux trois quarts fourbu, et que je dois me trouver à plus de quinze lieues du kraal. Mon pauvre Albert !... Mon brave Joseph !... quelle doit être leur inquiétude !
» Il est urgent de laisser souffler ce pauvre animal. Après l’avoir toutefois entravé avec une bonne liane, au cas où il lui prendrait fantaisie de me laisser là. Il va manger un peu d’herbe, et moi, je vais dîner par cœur.
» Sacrebleu ! je suis épuisé.
» Tiens ! une idée. Si je ne trouve pas la moindre racine, je verrai à mettre en pratique ce procédé très élémentaire, familier aux noirs de la région, et dont les hommes civilisés se servent à l’occasion. Avec cette différence, toutefois, que les Africains se serrent le ventre et l’estomac avec une liane au point de s’étouffer, tandis que ceux qui, dans notre Europe, dînent par cœur, se contentent de reculer la boucle de leur ceinture.
Alexandre, fort heureusement, ne fut pas réduit à cette cruelle extrémité. Familiarisé déjà avec les exigences parfois rigoureuses de la vie sauvage, il avait su profiter des leçons trop souvent offertes par l’adversité, et tirer parti des exemples donnés par ses noirs compagnons. Il remarqua au milieu des végétaux de toute nature, dont il ignorait d’ailleurs le nom et les propriétés, de gros grillons verdâtres évoluant lentement à travers des feuilles épaisses et charnues dont l’aspect le frappa.
– Tiens ! je connais cela. Notre ami Zouga ne manquait pas, quand il apercevait ces espèces de criquets, de fouiller au pied des feuilles sur lesquelles ils se tiennent et généralement, il trouvait quelque chose.
» Fouiller... Mais, avec quel outil. Eh ! parbleu, une branche quelconque me servira de bêche.
Le jeune homme ne se trompait pas dans ses prévisions. Après avoir cassé un solide gourdin au premier arbre venu, il pratiqua une large excavation, et réussit, après une demi-heure d’efforts, à extraire du sol une grosse racine tubéreuse, du volume de la tête, ayant un peu l’aspect et la saveur du navet, mais infiniment plus tendre et plus juteuse. [23] Cette racine est sans doute le Mesambryanthemum edule .
Il croqua à belles dents la bulbe dont il ne laissa pas perdre un atome, puis, restauré par ce festin d’anachorète, il revint vers le cheval qu’il trouva languissamment allongé dans les herbes.
– Bon, murmura-t-il, il ne manquerait plus à la série que ma bête fût fourbue.
» Allons, camarade, debout et au trot. Il faut retrouver cette belle allure de ce matin et marcher vers le Sud. Voyons, je ne me trompe pas. Ç’est bien au Nord qu’il m’a entraîné.
» Je n’ai plus de boussole... plus de montre... plus rien.
» Si, je possède vingt mille francs en or dans la sacoche de Joseph ; près de sept kilogrammes de poids mort à traîner... Pauvre Joseph !
Il caressa le cheval qui leva sa tête intelligente, fit un effort violent pour se lever, et retomba lourdement. L’impatience commençait à le gagner.
– Allons ! fit-il avec un clappement de langue.
» Il ne bouge pas plus qu’un terme. Si encore j’avais une bride et des éperons !
» Ma foi, tant pis, aux grands maux les grands remèdes.
Il leva son gourdin sur la croupe du pauvre animal et le cingla d’un coup vigoureux. Il se mit debout sur ses quatre pieds et tenta d’allonger ses jambes raidies.
Alexandre lui sauta d’un bond sur le dos, le talonna rudement, le piqua même de la pointe de son bistouri, mais sans pouvoir le faire avancer.
De guerre lasse, il se rappela un procédé barbare employé par les draymen du Cap pour faire marcher les mules rétives. Il s’élança sur le sol, ramassa du sable, en entonna une pleine poignée dans chaque oreille de la bête, remonta sur son échine, saisit les oreilles, les serra et secoua brutalement.
Ce moyen bizarre et cruel réussit à souhait, car le cheval fit quelques pas, puis s’échauffa peu à peu, et finit par prendre un petit trot allongé dont le cavalier dut se contenter, bien qu’il eût préféré le galop furieux du matin.
– Bah ! dit-il philosophiquement, je camperai cette nuit sous un arbre et j’arriverai demain au kraal.
» Si le cheval n’est pas en bon état, je ne vaux guère mieux, et quelques heures de repos nous feront grand bien.
Alexandre, jouait hélas ! de malheur, et il était écrit que la fatalité s’acharnerait après lui dans ce jour néfaste.
Il trottinait depuis une heure environ, et cherchait, en prévision de la nuit, un lieu propice à son campement improvisé, quand un sifflement aigu retentit au-dessus de sa tête, mais un peu en avant. Un objet dont il ne put tout d’abord distinguer la forme, glissa devant lui et tomba juste sur le col du cheval, au ras des vertèbres cervicales. L’animal tomba sur le coup comme foudroyé, entraînant dans sa chute son cavalier qui sut se dérober fort à propos par une agile voltige.
Le jeune homme se rendit compte du nouveau et terrible danger auquel il venait d’échapper, en reconnaissant une de ces énormes lances empoisonnées que les indigènes suspendent aux arbres, au-dessus des sentiers fréquentés par le gros gibier, entre autres le rhinocéros.
Elles sont accrochées à une assez grande hauteur et la corde qui les soutient est maintenue au travers du sentier par une fourche qui va s’attacher à un piquet légèrement enfoncé dans le sol. Tout animal qui, en passant heurte cette corde, fait tomber sur lui une hampe longue d’un mètre cinquante, et grosse comme la jambe. Cette hampe est terminée par le fer barbelé d’une sagaie, trempé dans du poison, et emmanché peu solidement, de façon à se détacher et à rester dans le corps de la bête, où l’a fait entrer le poids du madrier, augmenté par la chute.
Si l’allure de sa monture eût été plus rapide, Alexandre recevait sur le crâne le coup qui tua raide le cheval. Le poison fut inutile. Le fer avait tranché la moelle épinière avec autant de précision que le couteau du cachetero qui, dans les courses de taureaux, donne ainsi le coup de grâce à la bête mortellement blessée par la spada .
– Décidément, dit-il avec une sorte de désespoir comique, il m’est impossible de servir dans la cavalerie. Je ne puis avoir un cheval entre les jambes sans lui porter malheur.
» Eh bien ! redevenons donc fantassin. Demain matin, je reprendrai pédestrement ma route, après avoir passé une nuit ici. Il faudrait préalablement allumer un bon feu, car le cadavre de mon pauvre bucéphale ne manquerait pas d’attirer tous les carnassiers de la forêt. J’ai fort heureusement conservé mon briquet, et ma mèche est parfaitement sèche.
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