Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants

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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация

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Ceux, au contraire, qui ont un certain embonpoint, offrent des symptômes presque foudroyants d’intoxication.

Quelques heures à peine après avoir été piqués, ils sont pris de vertige comme si le cerveau était le premier attaqué. Ils tournent convulsivement sur eux-mêmes, beuglent plaintivement, deviennent aveugles et périssent au bout de douze à quinze heures.

L’autopsie montre une désorganisation complète qui s’étend à tous les tissus, comme à tous les organes. Les chairs sont molles et gluantes, la graisse devient filante comme de l’huile, le cœur est aussi flasque qu’une vessie vide, les poumons sont gorgés d’un mucus sanguinolent, le foie jaune pâle s’écrase sous le doigt, bref, quiconque n’a pas vu les ravages occasionnés par cette minuscule ponction, ne saurait s’en faire la moindre idée.

Le chien et le cheval présentent les mêmes symptômes, et la décomposition de leur organisme est identique. Seule, parmi les animaux domestiques, la chèvre possède le même privilège que l’homme et les bêtes sauvages. Il en résulte qu’elle est l’unique animal domestique de beaucoup de peuplades habitant les bords du Zambèze où la tsé-tsé devient un véritable fléau.

De même qu’il a été jusqu’à présent impossible de trouver un remède à ce mal terrible, de même, aussi, les naturalistes qui ont étudié la tsé-tsé n’ont pu donner d’explication satisfaisante, à l’immunité d’animaux sauvages dont la nature se rapproche sensiblement de celle des animaux domestiques infectés, étant donnée, surtout, la faible différence existant entre le bœuf et le buffle, le zèbre et le cheval, le mouton et la chèvre.

Bien plus, le veau qui tette est à l’abri tant que dure la lactation, et le chien nourri de lait n’en succombe pas moins. Enfin, il ne saurait y avoir de préservatif résultant soit de l’adaptation au climat, soit de l’inoculation. Un animal qui, chose bien rare, guérit après une piqûre légère, succombe l’année suivante à de nouvelles atteintes, et les bêtes qui, depuis plusieurs générations, vivent à l’état presque sauvage sur les terrains infestés, meurent comme celles qui arrivent des points où la tsé-tsé est inconnue. [25] Le nom scientifique de la tsé-tsé est Glossita morsitans .

Albert sachant que les chevaux sont condamnés à une mort certaine et que ce moment est d’autant plus rapproché qu’il sont en meilleur état, pense tout d’abord à utiliser le peu de temps qui leur reste à vivre pour les pousser à fond de train. Il n’y a plus à les ménager, au contraire, car, quoi qu’on puisse faire, leurs instants sont comptés. Peut-être, en accélérant leur allure, sera-t-il possible de rejoindre les ravisseurs d’Alexandre, ou tout au moins de se rapprocher d’eux, de façon à pouvoir intervenir efficacement à bref délai.

Ce plan a déjà reçu un commencement d’exécution, et les bêtes, vigoureusement éperonnées, franchissent rapidement les berges de la rivière où croissent des buissons rabougris et clairsemés. Malheureusement la configuration des terrains change bientôt. Au sol résistant, formé de sables et de roches, succèdent des alluvions d’où s’élance une inextricable lacis de lianes et de plantes aquatiques à travers lesquelles il est impossible de passer. Les chevaux bronchent à chaque pas et s’enfoncent dans les vases molles, pendant que les cavaliers, submergés en quelque sorte, dans cette mer de folle végétation, se voient, à tout instant, près d’être arrachés de leur selle.

– Mais, nous sommes donc maudits, s’écrie avec un sanglot déchirant et en s’arrachant les cheveux Albert, qui voyait la fatalité s’acharner ainsi après lui.

» Allons ! pied à terre, puisque la voie est impraticable aux piétons comme aux cavaliers.

» Nous n’avons pas de canots. Eh ! bien, il nous faut, avant deux heures, trouver un moyen de descendre la rivière.

– Un radeau ?... interroge Joseph.

– J’y pensais. Les bois abondent ici... des bois à texture peu épaisse qui flotteront facilement.

– ... Mais, les cordages, pour assembler les madriers ? demande à son tour le Révérend.

– Eh ! parbleu, il y a des lianes...

– Elles cassent comme verre...

– Tuons les chevaux. Leur peau est solide. Nous en fabriquerons des lanières.

– Bravo ! Dépêchons.

Et les deux Anglais, ainsi que les noirs, stimulés par leurs intrépides compagnons, se ruent dans les taillis, sabrent à tour de bras les tiges, les égalisent tant bien que mal, les rangent par taille et par grosseur en attendant le moment de les ajuster.

Cette besogne préparatoire est l’affaire d’une heure à peine, tant chacun développe de fiévreuse activité. Zouga et le Bushman égorgent les chevaux, les dépouillent tout pantelants encore, lancent à la rivière leur chair infectée, et découpent en longues lanières leurs peaux sanglantes. Nul ne pense à prendre un instant de repos, chacun oublie la faim qui commence à se faire sentir, et tous, insoucieux d’épais nuages qui s’amoncellent, de formidables coups de tonnerre qui retentissent bientôt, de larges gouttes de pluie qui ruissellent, travaillent en proie à une surexcitation fébrile.

En dépit de la fureur des éléments, dont le déchaînement atteint, en quelques moments, une intensité terrible particulière à ces régions, le primitif engin de navigation est paré à flotter. Il y aurait pourtant imprudence à se mettre en route sans désemparer. La nuit est tout à coup devenue profonde, sous l’opaque nuée qui dort lourdement à la cime des arbres. Les éclats du tonnerre deviennent assourdissants, et des milliers d’éclairs, confondus en une seule fulguration, zèbrent de lueurs blafardes les eaux couleur de plomb, et les masses de feuillages qui s’échevèlent sous la rafale. La pluie fait rage. C’est une de ces averses diluviennes dont l’habitant de nos latitudes ne saurait se faire une idée. Une sorte de subversion de haut en bas que pourrait produire le brusque effondrement d’un réservoir de vingt-cinq lieues carrées, figuré par la couche nuageuse !

Un tel volume d’eau, croulant presque instantanément de la nuée, a pour effet immédiat de gonfler le lit de la rivière. Dans quelques minutes, le phénomène météorologique va se compliquer d’une inondation. Déjà, le cours d’eau monte à vue d’œil, et l’on aperçoit, à la lueur des éclairs, les débris qu’il charrie, courir avec une vitesse de plus en plus grande. Il est urgent de larguer l’amarre et d’aller de l’avant, car, s’il y a danger de chavirer en s’abandonnant aux flots, le péril est bien plus grand en restant exposé aux heurts des troncs arrachés par la tourmente.

Albert a pris place au milieu du radeau. Près de lui se tient le Révérend, impassible toujours, et plus sinistre que jamais, dans sa longue lévite collée à son torse anguleux. À l’avant et à l’arrière les deux noirs, armés chacun d’une longue perche, se mettent en devoir de guider la frêle plate-forme. Joseph et master Will, encore sur la rive, se préparent à embarquer.

Un coup de tonnerre, dont le bruit couvrirait celui de vingt batteries d’artillerie, disloque à ce moment la nuée. Une rafale épouvantable tord les arbres qui s’écroulent avec fracas, et le radeau, subitement démarré, file comme une flèche, au milieu d’une avalanche de débris.

Le policeman, qui tient en ce moment le câble végétal, ne sent plus de résistance. Il roule sur le sol et pousse un juron carabiné de matelot en fureur, en s’apercevant que l’extrémité a été coupée en biseau avec un instrument tranchant, et non pas rompue par un corps étranger. Un hurlement de rage échappe en même temps à Joseph qui ne voit plus la tache noire formée par le radeau sur les eaux gris-de-plomb.

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