Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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» La, tout va bien. Une grillade de cheval pour dîner, puis, bonsoir.
La nuit qui succéda à cette journée traversée d’aussi émouvantes péripéties fut calme, et Alexandre s’éveillait dès l’aurore, en entendant les notes discordantes d’un vol de perroquets gris.
Il allait se lever d’un bond pour secouer l’engourdissement produit par le brouillard, mais il resta inerte comme cloué au sol. Le drame de la veille se présenta soudain à son esprit. Il se crut en proie au cauchemar ou immobilisé par la courbature, et poussa un cri pour s’assurer qu’il était bien éveillé.
Une clameur retentissante lui répondit, et il aperçut, avec stupeur, aux premières lueurs du matin une troupe nombreuse de noirs vêtus de loques grotesques et armés de fusils de traite. Ces nouveaux venus avaient profité de son sommeil pour le garrotter étroitement, sans qu’il en eût conscience, grâce à l’écrasante fatigue de sa course à travers le bois et la plaine.
Rien ne pouvait plus l’étonner ni l’émouvoir. Il regarda intrépidement ces lâches ennemis de la dernière heure et ne put retenir une exclamation d’étonnement.
Il venait de reconnaître les indigènes qu’il avait rencontrés lors de sa première entrevue avec le Révérend. C’étaient bien les noirs virtuoses, l’orchestre ambulant dont la discordante cacophonie avait mis en fuite le saint homme.
– Que voulez-vous de moi, leur demanda-t-il brusquement, et de quel droit m’arrêtez-vous ?
» Que vous ai-je fait ?
Alors le chef qui possédait quelques bribes d’anglais, s’avança impudemment jusqu’à le toucher, et lui dit :
– Le blanc a brisé les bûches des esclaves appartenant aux marchands venus du couchant.
» Les Bushmen ont tué les marchands, et mes hommes ne pourront plus vendre de prisonniers. Je ne pourrai plus leur donner de vêtements, de Cape-brandy, ni de fusils.
» Puisque le blanc a réduit mes noirs à la misère, il sera leur esclave. Il écrasera le millet et le sorgho, il aidera les femmes à servir les hommes, et il ne retournera jamais à Cap-Town.
» Le blanc est esclave, qu’on lui mette la bûche.
XV
Un homme qui croit à l’absurde en raison de l’absurdité même. – Les Bushmen prétendent que la barbe confère aux Européens la faculté de ne pas s’égarer dans la forêt vierge. – Sur la piste. – Flèche empennée de rouge. – Le fléau du bétail dans l’Afrique Australe. – La tsé-sté. – Tout animal domestique piqué par la tsé-tsé est condamné à une mort inévitable. – Curieuse immunité de l’homme et des fauves. – Projet désespéré. – Le radeau. – Orage, tempête, inondation. – Massacre de chevaux. – Perdus ! – Toujours la trahison. – Accès de fièvre pernicieuse.
Albert de Villeroge, Joseph, master Will et le Révérend, montés chacun sur un des chevaux que, dans sa prévoyance, le Bushman leur avait amenés après le massacre des négriers, se dirigèrent au trot vers le lieu où commençait la piste d’Alexandre. Le cinquième cheval, tenu en laisse par Zouga, portait les bagages, et les deux noirs, insensibles à la chaleur comme à la fatigue, jouaient des jambes de façon à tenir toujours la tête de la cavalcade. Telle est en effet l’infatigable célérité des indigènes de l’Afrique Australe, surtout de ceux du Kalahari, qu’ils peuvent, pendant des journées, et même des semaines entières, rivaliser avec les montures les plus robustes et les mieux entraînées.
Les deux Catalans interrogeaient avidement l’espace, le Révérend conservait son impassibilité de glace, master Will songeait. Plus que jamais le policeman maudissait la présomption qui l’avait poussé dans une sotte aventure dont il appréhendait, non sans raison, le dénouement. D’autre part, cette existence remplie d’alertes continuelles, traversée de privations sans nombre, commençait par lui peser horriblement. L’attitude pleine de calme, de dignité, familière aux trois amis, l’élévation de leurs sentiments, le déroutaient de plus en plus. Enfin le but mystérieux de leur voyage vers le Nord auquel il n’avait été fait jusqu’alors aucune allusion, lui échappant complètement, il ne pouvait concevoir cette fantaisie étrange qui leur imposait des fatigues inouïes, et leur faisait courir des périls sans cesse renaissants.
Quant à croire qu’ils avaient trempé dans l’assassinat du mercanti, master Will, entêté jusqu’à la démence comme tout Anglo-Saxon de race pure, eût soutenu mordicus sa première impression, quelque folle qu’elle pût être.
« Credo quia absurdum » : Je crois parce que c’est absurde, disaient les anciens logiciens à bout d’arguments. Master Will regardait les trois Français comme des assassins parce que cette croyance était idiote.
Il convenait pourtant à part lui que c’étaient de singuliers criminels, mais, en somme, la police, cette souveraine et impeccable collectivité, a consigné des faits bien plus extraordinaires et non moins mystérieux. Et il se consolait en pensant que s’ils n’avaient pas agi dans un motif d’intérêt matériel, – leur désintéressement semblait du moins le prouver, – ce motif pouvait et devait être d’un ordre différent. Aussi, furieux de se casser perpétuellement la tête sur ce logogriphe dont il ne pouvait trouver le mot, il avait consciencieusement pris en grippe ces intrépides voyageurs, ces cœurs vaillants, dont son esprit, saturé de formules policières, perverti d’idées préconçues, ne pouvait concevoir la suprême grandeur. Il est un fait constant, c’est que l’homme de police, habitué à évoluer toujours dans les bas-fonds des sociétés, à voir de près toutes les turpitudes, à vivre toujours dans la suspicion, ne peut ni ne veut croire à la vertu. Pour le penseur, le moraliste, le philosophe, le criminel est un être à part, un monstre. Le policier, au contraire, serait tenté de regarder, sinon comme un monstre, du moins comme un fou, dangereux peut-être, l’homme que des qualités ou des vertus transcendantes élèvent au-dessus du vulgaire. Il comprend et explique volontiers le vice, mais l’appréciation des grandes vertus humaines est pour lui lettre close.
D’autre part le Révérend avait subjugué master Will qui lui était complètement inféodé, depuis le moment où le bandit l’avait associé à ses hypocrites et ridicules momeries. La seule excuse, en admettant que la bêtise puisse en trouver, consistait dans sa bonne foi.
Il suivait donc la cavalcade en maugréant contre lui-même et en maudissant ces coupables dont le crime se refusait à ses formules.
Pendant qu’une poignante inquiétude dévorait Albert et Joseph, Zouga et le Bushman montraient une confiance au moins singulière. Et comme Albert intrigué en demandait le motif à ce dernier :
– Oh ! répondit le noir, le grand chef blanc ne se perdra point, il a une barbe comme vous . [24] Historique.
Singulière idée, dit à ce propos Thomas Baines, le brillant explorateur de l’Afrique Australe, de s’imaginer que la face velue est, pour l’Européen, une garantie qu’il saura trouver son chemin dans les taillis.
Les chevaux gardaient leur trot soutenu, et les noirs limiers, rivés à la trace d’Alexandre, ne renoncèrent à leurs recherches que quand la nuit arriva. Le lendemain, dès la première heure, la poursuite recommença, et dura la journée entière sans la moindre défaillance, bien que les gens et les bêtes n’eussent pris qu’un court instant de repos à la halte de midi.
La petite troupe se trouvait à ce moment au bord du lac où Alexandre avait failli être dévoré par les crocodiles. On retrouva les empreintes laissées par les sabots du cheval, au moment où l’animal affolé s’était rué au milieu des eaux.
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