Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants

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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация

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» Leurs têtes seront accrochées à la palissade du kraal.

» Les Bushmen sont braves. Ils aiment les blancs.

Albert avait écouté, avec l’impatience que l’on peut croire, cette sauvage mélopée à laquelle il n’entendait pas un traître mot, et que Zouga lui traduisit le plus intelligiblement possible.

Le guide apprit ensuite du noir que, après avoir atteint les mulâtres endormis dans une trompeuse sécurité et tiré d’eux cette horrible vengeance, l’implacable justicier s’était mis à la recherche de la piste d’Alexandre. Il avait pu, guidé par son infaillible instinct, retrouver la trace du cheval qui fuyait affolé, emportant le malheureux jeune homme attaché sur sa croupe. Mais n’ayant naturellement pas pu deviner cette particularité, il avait cru, de bonne foi, que le sauveur de son enfant s’était évadé, et qu’il avait dû reprendre, par une autre voie, la route du kraal.

Aussi, son désappointement se traduisit-il par de nouvelles invectives contre ses ennemis morts et de nouvelles mutilations opérées sur leurs têtes sanglantes.

Albert, un instant abattu, a récupéré toute sa jeune et vigoureuse énergie. Ses préparatifs de départ furent terminés en un tour de main. Armes, provisions solides et liquides, munitions furent emballées et attachées sur les chevaux que le Bushmen, avec son bon sens pratique, avait amenés, dans l’espoir qu’ils pourraient être utiles à ses hôtes.

Puis, bien que la nuit vint rapidement, il fut décidé que l’on partirait séance tenante pour rejoindre le kraal abandonné où les négriers avaient trouvé la mort et d’où partait la trace d’Alexandre.

– Allons, Joseph, en selle, mon ami. Master Will, Révérend, venez-vous ? Restez-vous ?

» Moi, je pars. Qui m’aime me suive !

– À vos ordres, monsieur, répondirent les deux Anglais en enfourchant chacun un cheval. Comptez sur notre concours.

– Et moi, chef, interrompit le Bushmen, je ne te quitte pas. Les nuits sont mauvaises dans le désert. Je ne veux pas que mon bienfaiteur le chef blanc reste plus longtemps exposé à la griffe du lion ou à la dent du serpent.

» Partons,

XIV

Attaché sur un cheval emporté. – Course furieuse. – Affreuses tortures. – Avantages des menottes en cuir sur les menottes de corde. – Qui complète la similitude avec le supplice de Mazeppa. – Au milieu du lac. – Alexandre, devenu gibier, est chassé par une meute de crocodiles. – Au moment d’être dévoré vif. – Victime d’une bonne action. – À quoi peut servir un fagot d’épines recouvert d’une veste de chasse. – Un saurien bien attrapé. – Procédé indigène pour faire marcher un cheval. – La lance empoisonnée. – Le libérateur des noirs devient esclave à son tour.

Lardé par les épines dont les pointes déchiraient sa chair à chaque bond, le cheval qui emportait Alexandre, s’est follement élancé dans la direction du Nord. C’est un vaillant animal, à l’encolure vigoureuse, à la croupe arrondie, au poitrail un peu busqué des bêtes rapides, aux jarrets d’antilope, aux sabots aussi durs que le marbre. Il va, fuyant comme un météore, les crins au vent, les yeux ouverts, en dilatant convulsivement ses naseaux de buveur d’air.

Son galop désordonné, trouble seul la solitude désolée. De temps en temps, un vol de gelinottes surprises par son passage, s’enlèvent avec un sourd ronflement d’ailes, et quelques antilopes, échappées au piège indigène, s’enfuient effarées à son aspect. Alexandre, dont la tête affreusement contusionnée, lourde, douloureuse, ballotte de droite et de gauche, peut à peine se rendre compte de sa position. Des pulsations aiguës luttent à ses tempes, ses yeux, fixés sur le ciel dont ils ne peuvent se détacher, sont aveuglés par les rayons fulgurants du soleil. C’est en vain qu’il abaisse ses paupières. De rouges lueurs traversent, quoi qu’il fasse, la membrane protectrice, et endolorissent le globe oculaire que remplissent les impalpables atomes soulevés par les pieds du cheval. Ses tempes battent, le vertige le saisit et une douloureuse sensation de nausée secoue convulsivement ses viscères.

Le souvenir n’est pas encore aboli pourtant. Car les épisodes qui ont précédé et accompagné la catastrophe dont il vient d’être victime, se pressent, se heurtent dans son cerveau malade, se mêlent avec la pensée des êtres aimés, et défilent devant ses yeux sans regard, comme les phases lugubres d’un épouvantable cauchemar. Telle est pourtant la prodigieuse vigueur de son organisme et l’énergie de sa volonté, qu’il tente un dernier et terrible effort pour rompre les liens qui écrasent ses jambes et ses poignets. Il se tord convulsivement sur la puissante échine de l’animal emporté et s’arc-boute, sans autre point d’appui que sur sa propre chair saignante et tuméfiée. Le cheval, enserré comme avec un câble tordu par un cabestan, pousse un hennissement de douleur, bronche et manque de s’abattre.

Mais, hélas ! cette suprême et impuissante révolte a totalement épuisé Alexandre qui s’évanouit de nouveau.

Comme la première fois, après sa lutte avec le crocodile, une brusque impression de froid le rappelle à la vie et aussi à la douleur. Il perçoit nettement la sensation d’une complète immersion, ouvre les yeux et ne sent qu’une masse glauque, sous laquelle il suffoque. Un sourd bourdonnement emplit ses oreilles et une toux spasmodique secoue sa poitrine. Mais l’eau qui baigne largement ses yeux, les débarrasse des sables et la gorgée qu’il peut happer au passage, rafraîchit sa bouche corrodée. Ses idées lui reviennent avec le sang-froid et il se trouve au milieu d’un lac dont il ne peut apercevoir les rives, étant donnée la position qu’il occupe. Le cheval nage vigoureusement et s’enfonce à chaque effort, de façon à couvrir entièrement la tête de l’homme, qui ne peut se soustraire à ces immersions réitérées. Entre chaque soubresaut de la bête, il peut pourtant faire sa provision d’air sans trop risquer d’être étouffé.

Est-ce une illusion, il lui semble que les entraves de ses poignets se détendent peu à peu. C’est vrai. Il se rappelle que les mulâtres lui ont attaché les bras avec le lasso qui a failli l’étrangler. Le cuir s’allonge au contact prolongé de l’eau. Dans quelques minutes ses mains seront libres.

Le cheval suit toujours une ligne directe coupant en biais le lac. Il perd pied de temps en temps, nage un moment, plonge avec son fardeau vivant et retrouve peu après le fond. Ce bain prolongé qui calme sa fureur première, lui donne aussi une nouvelle énergie. Alexandre, pressentant une nouvelle course après sa sortie de l’eau, veut mettre à profit ce temps de répit qui peut être très court. Tout à l’heure, le soleil sèchera le cuir et le prisonnier verra s’envoler tout espoir de délivrance. Sans perdre un moment, il opère de nouvelles tractions en tous sens, mais assez lentes et continues afin de ne pas épuiser ses forces.

Enfin, l’anse formée par la lanière se détend de plus en plus, ses mains excoriées, tuméfiées, glissent, puis s’échappent brusquement. Les bras sont dégagés. Il peut s’étendre sur le col de la bête, s’allonger à demi, et quitter cette position ramassée, si atrocement douloureuse. Quelque minime que soit le résultat obtenu après de pareilles souffrances et d’aussi vaillants efforts, l’intrépide chasseur pousse un long soupir de soulagement et sent renaître son robuste espoir. Espoir, hélas ! bien court, car ses bras affreusement comprimés et trop longtemps immobilisés, pendent engourdis et lui refusent tout service. Il semble que le sang refuse de circuler sous les ongles bleuis, et que les veines des mains, gonflées à éclater, ne puissent plus récupérer leur volume primitif. Se souvenant alors de la terrible traction qu’il a opérée au moment où il perdit connaissance, il craint que ses poignets ne soient cassés ou tout au moins luxés. Ses angoisses, un moment apaisées, reviennent l’étreindre, plus horribles que jamais.

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