Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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- Город:Paris
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» Je t’ai parlé d’un procédé infaillible pour te faire parler quand tu t’obstinais à te taire. Je vais l’employer pour te faire signer la reconnaissance de ta dette.
» Tu vas voir.
Un de ses compagnons, édifié sans doute sur les intentions du bandit, apporta une botte de ces énormes épines dont nous avons parlé précédemment et qui sont appelées « Attends-un-peu » . Il les attacha à la queue d’un des chevaux, et maintint, par les naseaux, l’animal frémissant de douleur sous la morsure des terribles pointes.
– Là... continua le mulâtre, hissez-moi le seigneur blanc sur les reins de la bête. Attachez-le solidement. Bien. Montez sur vos chevaux. Prenez vos chamboks. Puis, lâchez tout et frappez à tour de bras sur l’homme et l’animal.
» Blanc, tu vas courir ainsi pendant une heure, sous le fouet de mes hommes. Puis, nous recommencerons, jusqu’à ce que tu signes.
» Allez !
Le cheval se sentant libre, fit une pointe effrayante, se dressa sur les pieds de derrière, poussa un hennissement furieux, fit quelques pas complètement debout, prêt à se renverser, puis retomba sur ses pieds de devant. Il lança une double ruade, tourna, se cabra, fit des voltes vertigineuses, se déroba, puis, s’élança devant lui avec la rapidité d’une flèche. Il atteignit bientôt la palissade, trop élevée pour qu’il pût la franchir et se mit à la longer au petit galop. Il rencontra bientôt un des mulâtres qui le sangla jusqu’au sang d’un coup de chambock. La surprise et la douleur lui firent faire un énorme saut de côté. Le brusque mouvement déplaça latéralement le faisceau d’épines qui fouettèrent sa peau et pénétrèrent dans sa chair comme autant de flèches barbelées. Il traversa de nouveau et à fond de train l’espace découvert, rencontra un deuxième cavalier, reçut un nouveau coup de lanière, et se prit à courir affolé, sans but, essayant de mordre l’homme qui pendait comme un fardeau inerte sur sa robuste échine.
C’est en vain qu’à trois ou quatre reprises il renouvela cette tentative. Les bourreaux se rapprochaient d’un bond, frappaient à tort comme à travers sa croupe ou son cou et lui faisaient opérer les soubresauts les plus fantastiques.
Enfin, blanc d’écume, le flanc haletant, les naseaux béants, l’œil égaré, il revint au milieu de la clairière, gratta la terre de ses sabots, tourna sur lui-même comme pris de vertige, puis, complètement affolé, pointa droit devant lui sans s’occuper de la palissade. Chacun de ses bonds centuplait la souffrance d’Alexandre, dont les membres tordus, gonflés par les liens, craquaient prêts à se rompre. Un brouillard sanglant s’étendait devant les yeux du malheureux jeune homme. Un sinistre bourdonnement emplissait ses oreilles, sa gorge desséchée ne pouvait plus émettre aucun son, l’air manquait à ses poumons, il allait défaillir.
Il lui sembla tout à coup entendre un craquement sonore. Il crut tous ses membres broyés. Des éclats de bois le froissèrent violemment, puis la course reprit plus furibonde que jamais.
Le cheval s’était rué la tête en avant sur l’enceinte du kraal. La palissade, plus faible peut-être en cet endroit, avait cédé, sous l’effort de l’animal qui l’avait trouée avec l’irrésistible force d’un projectile. Il galopait maintenant éperdu, au hasard, droit devant lui, lardé à chaque bond par les épines dont il ne pouvait se débarrasser.
Alexandre comprit qu’il ne s’arrêterait qu’à bout d’haleine, et qu’il tomberait alors pour ne plus se relever.
XIII
Lugubre retour. – Cruelle attente. – Fête nocturne. – Le kraal en liesse. – Les flèches et le poison des Bushmen. – Le N’goua est mortel. – Musique indigène. – Gourras, joums-joums, rabouquins et romelpots. – Danses bizarres. – Un homme qui danse si bien, doit se battre encore mieux. – Les guerriers sur la piste. – Terribles représailles. – Six têtes humaines dans un filet. – « Mais où est le chef blanc ? » – Cavalerie de remonte. – « Qui m’aime me suive ! »
La première pensée d’Albert de Villeroge fut de suivre la piste de celui des chevaux qui lui semblait chargé d’un double fardeau. Il ne pouvait en effet douter qu’il ne servît à transporter son malheureux ami. Albert, au cours de son existence aventureuse, était devenu un incomparable batteur d’estrade. Élevé à la rude école des gauchos de la Pampa Argentine, ayant eu de fréquents rapports avec les derniers trappeurs du Far-West et les chasseurs de la Sonora Mexicaine, le désert n’avait plus de mystères pour lui. Il allait donc, sans autre préambule, laisser le Révérend à ses ouailles en compagnie de master Will, et s’élancer avec Joseph à la poursuite des ravisseurs, quand Zouga, auquel il fit, en quelques mots, part de son projet, l’engagea à prendre patience.
De la patience ! Quand son ami, au pouvoir d’une horde de bandits, l’appelait peut-être désespérément. De la patience ! Ce mot fit bondir l’impétueux jeune homme, dont le calme apparent était démenti par une pâleur livide et un tremblement nerveux.
– Crois-moi, chef, reprit affectueusement Zouga. En partant aujourd’hui tu seras seul, tandis que demain les Bushmen t’accompagneront.
» Tu verras que la reconnaissance est une vertu noire.
– Pourquoi pas maintenant ?
– C’est qu’il y a fête au kraal ce soir, et d’ailleurs la nuit qui vient suspendra forcément les recherches. Mais il n’y aura pas pour cela de temps de perdu. Les chevaux de ceux qui ont enlevé le blanc ne pourront pas courir longtemps, ils seront bientôt fatigués et les Bushmen sauront les rejoindre avant peu, car nul animal ne saurait égaler la rapidité de leur marche.
» Viens. Je t’accompagnerai aussi, car j’aime le blanc ami des noirs.
Albert, à moitié convaincu par ce raisonnement, suivit la troupe des chasseurs, qui rentraient tumultueusement au kraal, chargés d’un butin énorme.
Une femme souriante, radieuse, portant un enfant à cheval sur sa hanche, se tenait près de la palissade, comme pour souhaiter la première une affectueuse bienvenue aux nouveaux arrivants. Son œil noir qui couvrait le négrillon d’un indicible regard de tendresse, se reportait avec insistance sur le groupe formé par le guide et les deux Européens.
Albert reconnut la mère de l’enfant mordu par le Picakholou.
Elle remarqua la pâleur des deux Catalans et s’aperçut aussitôt de l’absence de leur ami.
– Où est le blanc ? s’écria-t-elle d’une voix étranglée.
Son mari s’avança d’un bond.
– Femme, dit-il, le blanc a été enlevé.
» Prépare les flèches... Prépare le poison...
» Je pars à la recherche du blanc.
» Ceux qui ont porté la main sur le grand chef vont mourir.
» Va !...
– C’est bon, répondit la femme qui disparut en courant.
– Tu as entendu, fit Zouga triomphant. Le chef sera délivré. Ses ennemis seront morts demain.
» Le Bushman l’a dit.
Pendant qu’Albert, dévoré d’une poignante inquiétude, s’isolait dans la case toute neuve que les Bushmen avaient élevée pour servir d’habitation aux Européens, Joseph s’était mis à la recherche du Révérend et de master Will. Il leur racontait, en termes indignés, la catastrophe qui avait si malheureusement terminé la partie de plaisir, et roulait de terribles projets de vengeance contre ces ravisseurs inconnus.
Le faux missionnaire et l’agent de police, sollicités par des motifs bien différents, manifestèrent à cette nouvelle une émotion dont Joseph leur sut un gré infini. Le premier, déçu dans sa cupidité, voulait remuer ciel et terre pour retrouver Alexandre dont l’existence représentait pour lui et ses complices un capital fantastique. Le second, voyant qu’on lui avait enlevé son criminel, ne parlait rien moins que de retourner sur les terres anglaises chercher du renfort, et mettre, si besoin était, la province à feu et à sang.
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