Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация
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Les traqueurs arrivent alors à fond de train. Les farouches clameurs redoublent, et les animaux en proie à une panique effroyable, se ruent enfin vers la fosse. Girafes, buffles, autruches, antilopes se pressent, se heurtent, s’écrasent. C’est une forêt de cornes droites, pointues, grêles, massives, longues, recourbées, en spirale, qui s’agitent, craquent, s’enchevêtrent. Puis, un immense cri de douleur !
Le plancher mobile recouvrant la fosse vient de céder, et l’excavation se remplit en un clin d’œil. Rien ne peut plus arrêter cette course désordonnée. Les derniers poussent ceux qui sont devant eux, les culbutes se succèdent, ce n’est plus qu’un fouillis de membres fracassés, de têtes broyées, de flancs éventrés par les cornes dressés comme des chevaux de frise. C’est un spectacle effroyable ! Celles parmi ces pauvres bêtes qui n’ont pas été tuées du coup, se débattent au fond de l’abîme et soulèvent dans un dernier spasme d’agonie cette masse de cadavres sous laquelle elles étouffent.
Les noirs, animés par leur longue course, enivrés de sang, frappent au passage les fuyards qui s’évadent en passant sur les corps qui comblent l’excavation. C’est une joie, une folie, un délire.
Les Européens eux-mêmes, enfiévrés aussi à la vue de ce carnage, ne ménagent pas leurs coups.
Alexandre venait de blesser grièvement un couagga avec la panse duquel il voulait confectionner une outre pour remplacer celle qu’il avait précédemment perdue. L’animal s’était dérobé par une brèche ouverte sous l’irrésistible poussée d’un buffle. Le jeune homme franchit à son tour la brèche et se mit à la poursuite de son gibier qui gagna la forêt. Alexandre le voyant broncher à chaque pas, espéra le gagner de vitesse. Il s’enfonça peu à peu dans le bois, et arriva près d’une rivière vaseuse au milieu de laquelle l’animal s’accroupit un moment pour se rafraîchir. Le chasseur allait l’ajuster et le foudroyer d’une balle. Il mit pied sur un tronc d’arbre abattu afin d’appuyer son coude sur son genou et assurer son coup, car sa main tremblait après une course aussi précipitée.
Le tronc remua brusquement, et Alexandre perdant brusquement l’équilibre, s’enfonça jusqu’à mi-jambe dans la vase molle. Ce qu’il avait pris pour un arbre était un crocodile monstrueux. Le terrible saurien furieux d’être ainsi arraché aux douceurs de la sieste, ouvrit des mâchoires énormes et s’apprêta à happer d’un seul coup l’imprudent chasseur. Mais celui-ci, sans s’émouvoir à la vue de cette gueule effroyable, hérissée de dents énormes et d’où s’exhalait une écœurante odeur de musc, épaula vivement sa carabine et fit feu au beau milieu de la gorge. Telle est la vitalité du saurien, qu’en dépit de cette terrible blessure, il s’avança jusqu’à toucher le malheureux jeune homme immobilisé dans la vase. Un second coup de feu retentit. La balle, la poudre, la bourre pénétrèrent jusque dans les flancs du monstre qui referma brusquement la gueule et sembla mort sur le coup. Alexandre se croyant enfin délivré, allait tenter de s’arracher de ces terres mouvantes où il enfonçait lentement, quand pour la troisième fois, le crocodile entrouvrit la gueule dans un dernier spasme d’agonie. Le chasseur, désarmé, saisit sa carabine par le canon et asséna un solide coup de crosse sur le museau de son ennemi. Le bois glissa et pénétra entre les mâchoires qui se refermèrent avec un bruit sec. Alexandre tira de toutes ses forces, mais inutilement. Quand le crocodile a ainsi saisi quelque chose, être animé ou non, il le tient bien. Il faut le désarticuler morceau par morceau, à coups de hache pour le lui faire abandonner.
Le jeune homme employa vainement toute sa vigueur, contracta jusqu’à la courbature sa puissante musculature, rien n’y fit. Il allait, de guerre lasse, appeler ses amis à l’aide, mais son cri s’arrêta soudain dans sa gorge. Il se sentit pris par une corde qui l’étranglait. Il porta la main à son cou pour se dégager. Il n’en eut pas le temps. Sa tête ramenée en arrière par une force irrésistible toucha le sol. L’asphyxie commençait. Il perdit connaissance.
XII
Carnage. – Échange de bons procédés. – Le cadeau de « Ceux du singe ». – Innombrables ramifications de la famille Betchuana. – Comment les indigènes du Kalahari se procurent du sel. – Absence d’Alexandre. – Angoisses. – Inutiles recherches. – Alexandre prisonnier. – Les mulâtres portugais. – Propositions d’un coquin. – Terribles menaces. – Avidité et cruauté. – Le kraal abandonné. – Le supplice d’un blanc. – Nouveau Mazeppa. – Affreuses tortures. – Palissade rompue.
Albert et Joseph, voyant Alexandre franchir la brèche pratiquée dans la palissade et se mettre à la poursuite du couagga, ne s’étaient pas autrement inquiétés du chasseur dont la prudence et l’adresse leur étaient bien connues.
Enfiévrés aussi, à la vue de ce défilé vertigineux, et des péripéties qui accompagnaient la fin de cette battue monstre, ils s’étaient dirigés en courant vers la fosse où hurlaient, beuglaient, bramaient les innocentes victimes. Leur enthousiasme tomba subitement, et fit place à l’écœurement, en contemplant l’épouvantable massacre opéré séance tenante par les Bushmen.
– Pouah ! C’est ignoble, murmura Joseph, familiarisé pourtant avec les plus terribles éventrements par le spectacle des courses de taureaux.
– Ignoble et révoltant, reprit Albert. Allons-nous-en.
Les deux coups de fusil, tirés à bout portant par Alexandre sur le crocodile, retentirent à ce moment dans les profondeurs de la forêt.
– Tiens, continua-t-il, voici Alexandre qui guerroie, à ses risques et périls, au moins, contre une proie susceptible de se défendre.
Albert, hélas ! ne croyait pas si bien dire.
– Si nous allions le rejoindre ? demanda Joseph.
– Eh ! mon cher, cela me semble difficile. Nous ne pouvons guère nous retirer complètement, sans risquer de mécontenter ces bonnes gens qui nous ont assigné le poste d’honneur.
» C’est bien assez de nous soustraire à cette abominable boucherie. Attendons patiemment à l’ombre la fin du massacre et le retour de notre ami.
Les lambeaux palpitants des gracieux habitants du Kalahari étaient dépecés avec une prodigieuse habileté, déposés sur les peaux étalées sur l’herbe, et répartis en lots proportionnels au nombre des membres de chaque famille. Le partage fut opéré avec une remarquable équité, et chaque chasseur fut bientôt en possession d’un butin copieux.
Ce n’est pas tout. Les guerriers des tribus voisines voulant dignement reconnaître l’invitation des Bushmen, annoncèrent à leurs hôtes une distribution de sel. Cette nouvelle fut saluée par une explosion d’allégresse dont ceux-là seuls qui ont subi longtemps la dure privation de cet indispensable condiment, pourront apprécier l’intensité.
Il y eut, à l’annonce de cette largesse inattendue, un hourra formidable, en l’honneur de « ceux du singe » qui acquéraient ainsi d’imprescriptibles droits à la gratitude de leurs hôtes.
Pour bien comprendre cette appellation, « ceux du singe », donnée à leurs invités par les Bushmen, il faut savoir que les diverses tribus des Betchuanas, se désignent entre elles par le nom de différents animaux. Ainsi, le mot de Bakouena, signifie ceux (les gens) de l’alligator et celui de Batlapi , ceux du poisson ; Bataous, désigne les gens du lion , Banogas, ceux du serpent , et ainsi de suite pour les innombrables peuplades composant la grande famille des Betchuanas, tels que les Bangouaketsis, les Bahoroutsis, les Barolongs, les Bamangouatos, les Batouanas, les Bakoas, les Bamotlaros, etc. Chacune de ces tribus ressent une crainte superstitieuse pour l’animal dont elle porte le nom, comme les Peaux-Rouges du Far-West pour celui qui leur sert de « Totem » ou emblème distinctif. Enfin, cet animal qu’il est défendu de tuer, ni même de molester, donne son nom à la danse particulière adoptée par chaque peuplade. Et par extension, on ne demande pas à un indigène quel est le nom de sa tribu. On lui demande quel est son « Bina » (danser). Il répond qu’il danse le lion, le serpent, l’hippopotame, etc.
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