Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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- Город:Paris
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» Frappés des coassements formidables qui soudain retentissent à leurs oreilles, ils croient que les virtuoses arrivent directement du ciel.
» Quant aux tortues, on les trouve également enfouies dans le sable formant le fond des mares desséchées. Elles y séjournent dans un état de léthargie complète jusqu’à la saison des pluies, à moins qu’elles ne soient expropriées comme aujourd’hui pour cause d’utilité gastronomique.
– Singulier pays, en vérité, murmurait Joseph en dévorant les ragoûts indigènes, où la terre renferme pêle-mêle les racines, l’eau et les animaux ; où l’on apporte cette eau dans des coquilles d’œufs, et où l’on sert la bière dans des paniers.
» Car, c’est bien de la bière, n’est-ce pas, monsieur Alexandre, que « c’tà piquette-là ».
– De la piquette ! riposta Alexandre scandalisé. Comme vous y allez, mon camarade. C’est bel et bien d’excellente bière de sorgho.
– Qui pourrait, renchérit Albert, rivaliser avec les meilleures marques de Strasbourg et de Munich.
» Ce qui m’étonne également, ce sont les récipients dans lesquels elle est servie. De véritables paniers, en fibres végétales si finement tressées, qu’ils sont aussi imperméables que les seaux en toile servant à alimenter les pompes à incendie.
– Ta comparaison est en effet fort juste. De plus, cette expression, un « panier de bière », signifiant ici le contenant immédiat du liquide, pourrait être singulièrement interprété en Europe, où le mot de « panier » possède, dans l’espèce, une tout autre valeur...
Cette fête de la délivrance dont les Européens étaient les héros et dont ils avaient naturellement tous les honneurs, se continua fort avant dans la nuit, par des danses qui n’avaient rien d’académique, au contraire. Mais à en juger par les ébats fantastiques inspirés en ce moment par la Terpsichore africaine, la joie des danseurs devait être incomparable à tout au monde ; sauf toutefois à la solidité de leurs mollets. Et pourtant, ces pauvres gens, surpris à la chasse près d’une semaine auparavant par une peuplade ennemie, alliée pour la circonstance aux mulâtres portugais, avaient enduré de terribles privations. Mais quels prodiges n’enfante pas chez les natures primitives, comme chez les hommes civilisés, ce mot magique de liberté !
En dépit de cette gymnastique enragée et des libations qui l’accompagnèrent, l’aube trouva les habitants du kraal dispos comme une troupe de gazelles sauteuses. [20] Springbock, Gazella anchora.
Puisque la grande chasse à laquelle s’étaient rendus tous les hommes valides avait manqué, grâce à l’infâme agression des traitants, les Bushmen, voulant continuer dignement la série des divertissements, ne crurent pouvoir mieux faire que de convier leurs nouveaux amis à une battue monstre. Cette battue, rendue indispensable par la grande pénurie de provisions provoquée par la sécheresse, devait se terminer par l’énorme hallali de centaines, peut-être d’un millier d’animaux sauvages qui se feraient prendre dans le « hopo ».
Quelque fût le désir des trois amis de continuer leur route vers le Nord, ils ne pouvaient se soustraire à l’obligation d’assister à cette chasse indigène. Il était d’ailleurs urgent pour eux de demeurer quelques jours au kraal, afin de rétablir leurs forces, et de cultiver l’amitié des Bushmen, dont ils espéraient obtenir par la suite un puissant concours.
Master Will objecta avec raison sa blessure récente et manifesta le désir de rester au village. Le prédicant, dont les fonctions s’étaient jusqu’alors bornées à ne pas prêcher du tout, par manque de néophytes, trouvant enfin l’occasion d’utiliser ses talents, renonça à ce divertissement mondain, et se mit à évangéliser pour tout de bon les femmes et les enfants. C’était là un motif plus que suffisant pour ne pas accompagner les chasseurs.
Il fut donc convenu, tout en buvant une large rasade d’une eau-de-vie tirée d’une sorte de prune, appelée Moutsouni , que l’on se mettrait incontinent à l’ouvrage, et que chacun s’emploierait à la confection du hopo.
Cette besogne préparatoire ne demanderait pas moins de deux jours.
Les Européens acquiescèrent volontiers à ce projet, et s’arrangèrent de façon à employer utilement ces quarante-huit heures de répit.
XI
Pensées d’un homme qui a la double vue. – À propos des sensitives géantes. – Médaillon perdu. – La grande battue. – Description du hopo . – Antilopes, Girafes, Buffles, Zèbres, Couaggas, Élans, Coudous. – Fête de chasseurs. – Pêle-mêle inouï des fauves de l’Afrique Australe. – Panique. – Massacre. – Conséquences du meurtre d’un Couagga. – Tête-à-tête avec un crocodile monstrueux. – Désarmé. – Péril mortel.
– Voyons, Joseph, mon cher camarade, laissez donc les superstitions à nos hôtes, et n’allez pas vous mettre martel en tête pour un rêve.
– Un rêve, monsieur Alexandre ! Caraï, dites plutôt un cauchemar épouvantable.
– Un cauchemar, je vous l’accorde. Mais puisque vous êtes éveillé, puisque les images plus ou moins désagréables qui troublaient votre sommeil sont effacées.
– Je les aperçois toujours et cela me fait peur. Voyez-vous, nous autres Catalans, nous croyons à la double vue...
– Les Bushmen et les Betchuanas croient bien aux faiseurs de pluie !
» Ils ont raison d’ailleurs, car quand leurs devins se sont époumonés pendant des jours et des semaines à conjurer le soleil, la lune et les étoiles, la pluie finit par tomber... tôt ou tard.
– Mais la double vue, monsieur Alexandre !...
Alexandre se mit à rire et ajouta.
– Et toi, Albert, as-tu donc aussi été cauchemardé cette nuit ? Tu es muet comme une tanche, et pâle comme le suaire couvrant le fantôme que Joseph a évoqué bien malgré lui.
» Oh ! montagnards du pays du soleil, allez-vous oublier votre origine, le lieu où vous êtes, et errer tout éveillés dans les brumes épaisses où évoluaient, en compagnie des gnomes, des farfadets et des lutins, les héros de Walter Scott ?
» Souviens-toi que nous sommes en Afrique Australe, où les allants et les revenants sont parfaitement palpables, et où n’ont pas eu le temps de s’acclimater les légendes de notre vieux monde.
Albert, ordinairement plein de gaieté, semblait en effet, lui aussi, en proie à une préoccupation singulière.
– Eh ! mon cher Alexandre, répondit-il d’un accent contraint, presque douloureux, s’il est possible d’échapper, à un moment donné, par la force du raisonnement à une obsession amenée par une impression vivement ressentie pendant le sommeil, il n’en résulte pas moins, chez certaines natures essentiellement nerveuses, une souffrance indéniable à laquelle on ne peut se soustraire tout d’abord.
– Bon ! Encore un qui a marché sur le trèfle à cinq feuilles.
– Tu ris et tu as raison, puisque ton organisme te permet de surmonter ces impressions qui nous tenaillent, quoi que nous fassions, nous autres paquets de nerfs méridionaux.
» Tiens, regarde ces sensitives géantes sous lesquelles nous sommes en ce moment allongés. Ne vois-tu pas de curieuses corrélations entre l’impression ressentie par leurs folioles vert tendre, affaissées, repliées, sous je ne sais quelle influence météorologique, et mon âme tourmentée par les mystérieuses pensées qui l’ont assaillie pendant le sommeil.
– Métaphysique et botanique mêlées, je ne comprends plus.
– Je m’explique. Ce beau végétal était hier dans toute sa majestueuse exubérance. Ses rameaux audacieusement relevés pointaient vers le ciel, et ses feuilles délicates s’offraient voluptueusement aux baisers du soleil. Aujourd’hui il semble malade, ses branches plient, ses folioles se collent le long de leur nervure, il souffre, enfin.
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