Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
Здесь есть возможность читать онлайн «Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Издательство: Marpon & Flammarion, Жанр: Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
- Автор:
- Издательство:Marpon & Flammarion
- Жанр:
- Год:неизвестен
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4.5 / 5. Голосов: 2
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Les traits farouches de l’homme reflétaient une joie surhumaine. De son œil noir coulaient de douces larmes qu’il n’essayait pas de retenir. Et une de ces perles, plus précieuses mille fois que celles qu’il allait conquérir, était tombée sur la main d’Alexandre.
– Caraï ! s’écria gaiement Joseph, maintenant que toutes ces bermines sont parties et que ces vons saubages ils sont rentrés dans leurs foyers, je demande qu’on s’amuse un peu, té !
» Pas vrai, monsieur Albert ?
Il y eut fête en effet, ce jour-là, au kraal des Bushmen qui avaient à cœur de fêter dignement ces blancs dont la bienheureuse intervention leur avait été si salutaire. On mit, comme l’on dit vulgairement, les petits plats dans les grands, et des provisions de toute sorte, dont nul n’eût jamais pu soupçonner l’existence quelques moments auparavant, firent soudain leur apparition.
Il y avait là une profusion de mets étranges, presque redoutables, dont nos amis n’étaient pas sans appréhender la vue, en dépit de leur intrépidité. On fit circuler tout d’abord de jolies assiettes fabriquées avec des herbes finement tressées, et remplies de grosses chenilles vertes, longues de huit ou dix centimètres, appelées « lopanés » et que les Bushmen dévoraient avec sensualité. Un second service se composait des larves d’un insecte ailé recouvert d’une matière mucilagineuse et sucrée, et qui s’appellent « mopanés », du nom indigène du Bauhinia, sur les feuilles duquel on les trouve. Les feuilles de ce bel arbre projettent peu d’ombre, grâce à une particularité singulière. Elles se replient pendant la chaleur du jour, n’offrent plus aux rayons du soleil que leurs tranches et abritent dans leur commissure le petit insecte comestible. [17] Les larves que l’on trouve sur les feuilles du Bauhinia et que mangent les Africains, dit M. O. Westwood, appartiennent à un psylle homoptère de petite taille, mais d’une grande captivité, analogue à celui qui se rencontre en Australie sur les fouilles de l’Eucalyptus.
Les sauterelles grillées, ces crevettes de l’air, comme les appelait plaisamment Albert, eurent un peu plus de succès. La vue de grands lézards calcinés, et secs comme des merluches, fit faire un haut-le-corps à Joseph, qui, de guerre lasse, se jeta sur ces délicieuses racines bulbeuses appelées « markwhae » par les Bushmen et qui ont jusqu’à un mètre de circonférence. Leur pulpe juteuse, fondante et substantielle, a l’aspect de la crème. Les « kameros » et les « kaanaps », espèces de pommes de terre très douces, réduites en bouillie, furent également fort appréciés par des estomacs privés pendant plusieurs jours de tout aliment liquide.
Les convives blancs allaient, en fin de compte, laisser de côté les chenilles, les lézards et les larves pour se bourrer à satiété de substances végétales, quand un nouveau service fut apporté en grande pompe. L’odeur exquise qui s’exhalait des plats de terre, hermétiquement clos pourtant, chatouilla doucement leurs papilles, et, ma foi, les racines furent décidément reléguées au dernier plan.
Albert découvrit sans façon le premier plat, dans lequel un veau de moyenne taille eût pu tenir à l’aise. Il contenait une demi-douzaine de tortues assaisonnées avec des herbes aromatiques et mijotant dans leurs carapaces.
– Bravo ! s’écria le Catalan. Si le lézard est l’ami de l’homme, ce n’est pas à l’état de comestible. Vive la tortue !
– Et la grenouille ! Vive la grenouille ! renchérit Alexandre en saisissant le second récipient.
» Ah ! parbleu, voici un ragoût qui a de la couleur locale, ou plutôt nationale, pour nous autres Français. Il y aurait plus que de l’ingratitude, mais un péché de lèse gastronomie à ne pas lui faire honneur.
» Allons, dit-il en s’adressant au Révérend et à master Will, messieurs les Anglais, tirez les premiers.
Mais, les deux citoyens du Royaume-Uni, chez lesquels l’estimable batracien n’a pas encore conquis le droit... d’estomac, firent une grimace significative.
– Vous avez tort, messieurs, croyez-en mon expérience. Il m’est arrivé souvent au kopje de Nelson’s Fountain d’augmenter ainsi mon ordinaire, et jamais je n’ai si bien dîné.
– Qu’il y ait eu des tortues et des grenouilles au Champ de Diamants, dans les environs duquel on trouve des marécages, cela n’a rien d’étonnant, interrompit Albert, la bouche pleine, mais, ici, dans ces terrains calcinés, voilà ce qui me surpasse et me ravit.
– Je vais t’expliquer cela, sans toutefois perdre un coup de dent. Permets-moi de te dire incidemment que la recette des Bushmen est bien préférable à celle de mon ancien cuisinier chinois. Il les faisait cuire simplement à la casserole, et nos hôtes les mettent au four.
– Comment, au four ? Je ne vois pas de four ici !
– Ah çà ! faut-il donc que je t’apprenne par cœur ton Afrique Australe, à toi qui l’as déjà parcourue du Sud au Nord, et de l’Est à l’Ouest, tandis que je me suis enterré tout vif au fond de mon claim ?
– Dis tout de même. Je n’ai pas d’amour-propre.
– Mais, c’est tout simple. Tu vois bien cette grosse butte conique ? Tu l’as peut-être prise pour une cabane en terre ? Erreur, mon cher. C’est une fourmilière.
» Nos amis les Bushmen l’ont percée à la base d’une ouverture de moyenne grandeur, ont exproprié, par une bonne flambée, les premiers habitants, l’ont ensuite parfaitement nettoyée, puis en ont fait le four banal du village. Chacun, comme tu peux t’en apercevoir, vient y faire sa popote ou cuire ses racines.
– Bon ! mais les grenouilles, mais les tortues ?
» Délicieuses les unes et les autres, d’ailleurs. Mais, quelle taille ! Je parle des grenouilles. Si leur ramage se rapporte à leur... volume, elles doivent posséder des basses profondes susceptibles de réduire au silence les lions et les autruches.
» En voici une qui mesure au moins les dimensions d’une poularde, avec laquelle elle peut rivaliser comme saveur.
– Les indigènes leur donnent le nom de... diable ! Me voici arrêté dès le début.
– On les appelle ici Matlamétlo, interrompit le Révérend qui jusqu’alors n’avait desserré les dents que pour manger comme un homme atteint du ver solitaire.
– Matlamétlo, [18] Pyxicephabus adsperses du docteur Smith.
c’est bien cela. Merci, Révérend. Les indigènes croient généralement qu’elles tombent du ciel.
– Manne bruyante et... pesante.
– Sceptique, va !
» Quoi qu’il en soit, elles vivent en liberté pendant la saison des pluies, au milieu des mares qui se forment sur ces terrains à fonds imperméables.
» Quand arrive la sécheresse, le Matlamétlo fait un trou au pied de certains buissons et y reste caché pendant toute la saison humide. Comme il ne sort que quand il pleut, et que des mois entiers se passent souvent sans la moindre averse, une grosse araignée profite de l’ouverture du terrier pour y tendre sa toile, ce qui procure à l’ermite une moustiquaire et un store. Aussi, les Bushmen en chasse ne manquent-ils jamais de soulever ce rideau dont l’aspect annonce invariablement la présence du batracien endormi.
Quant à la croyance à leur soi-disant origine éthérée, voici ce qui a pu en faire, dans le désert, un article de foi : Quand il y a de l’orage dans l’air, quand la pluie est près de tomber, les grenouilles, averties par leur instinct, sortent de leurs tanières et se mettent à beugler comme des singes-hurleurs. Les Bushmen, qui ont une peur terrible de la foudre, se claquemurent dans leurs huttes ou s’aplatissent sous leurs karosses . [19] On donne dans l’Afrique Australe le nom de karosses à de grands manteaux faits avec des peaux de bête.
Интервал:
Закладка:
Похожие книги на «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.