Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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– C’est qu’il y a de l’orage dans l’air. J’ai, quant à moi, un vieux rhumatisme qui me taquine, et je suis loin d’être une sensitive.
– Tu admets bien qu’un simple végétal pressente quelques jours, même quelques heures à l’avance, l’approche d’une convulsion de la nature, et tu refuses, à un être organisé, la faculté d’être impressionné par la pensée d’une catastrophe qui le menace.
– Absolument. Que diable, ne confondons pas la cause avec l’effet. Le Mimosa blanche-épine se contracte parce qu’il y a dans l’atmosphère un dégagement anormal d’électricité. Tandis que ton esprit frappé...
– Frappé de ce qu’il a perçu pendant le sommeil, souffre aussi dans l’attente du péril dont il sent ou croit sentir l’approche.
– Mais, l’électricité existe, l’orage menace, tandis que ce danger est purement imaginaire...
– Qu’en sais-tu ?
– Mais tu es malade, mon pauvre ami. C’est un accès de fièvre qui te fait battre la breloque.
– Non, vois-tu, nous avons mal débuté dans notre expédition.
– Je ne m’en serais jamais douté. Nous avons eu des aventures assez corsées, j’en conviens. Mais, par le fait, nous nous sommes très joliment tirés de tous les mauvais pas. Et nous arrivons tout doucement, sans trop d’ennuis, au but de notre voyage.
– Ce n’est pas là ce que je veux dire. J’ai éprouvé, quant à moi, un ennui dont je ne t’ai pas même parlé, mais dont le souvenir me revient aujourd’hui avec une acuité singulière, grâce à l’intensité des hallucinations qui m’ont tourmenté pendant la nuit.
» J’ai perdu, en quittant le kopje de Nelson’s Fountain, un médaillon renfermant le portrait d’Anna. En quel lieu et à quel moment, je l’ignore. Peut-être quand nous avons conclu ton affaire avec le propriétaire du wagon.
» Quoi qu’il en soit, lorsque le lendemain je voulus contempler, à la dérobée, – eh ! mon Dieu, pourquoi pas, j’ai l’amour discret – les traits de ma chère bien-aimée, je trouvai la chaînette rompue et le médaillon absent.
– Cela, répondit doucement Alexandre, est une perte matérielle très importante, je n’en disconviens pas ; mais, mon bon Albert, tu as l’original qui te dédommagera amplement.
» Je comprends très bien ton ennui, plus que cela, ton chagrin réel. Malheureusement, cette perte est irréparable, quant à présent, et il faut en prendre ton parti.
– C’est ce que j’ai fait. Je ne suis pas un enfant, parbleu ! Eh bien ! croirais-tu que, malgré les raisonnements dont je me suis saturé la tête, j’ai été agité de funestes pressentiments relativement à ma chère compagne ?
– Conséquences naturelles de l’éloignement.
– Je l’espère. Mais, cette nuit, Anna m’est apparue, implorant si désespérément mon aide, son accent était si déchirant, son cri d’angoisse a retenti si douloureusement dans mon cœur, que je me suis éveillé trempé de sueur, affolé, les tempes en feu, la poitrine broyée.
» Arrive ensuite Joseph tout décontenancé, me racontant qu’il a ressenti absolument et à la même heure, une impression identique relativement à Anna...
» Mais, qu’as-tu donc ? Tu es tout pâle...
– Rien. Un malaise subit. J’ai quelquefois des palpitations nerveuses. Puis, il murmura à part lui :
– Est-ce qu’ils auraient tous deux raison contre moi. Je ne connais pas madame de Villeroge, cette Anna que j’aime comme une sœur, pourtant, puisqu’elle est la femme de mon frère d’adoption. Moi aussi, je l’ai entendue appeler au secours. Je l’ai vue se débattre au milieu d’inextricables embûches.
» Là... C’est fini. Ta femme, mon cher, est en sûreté avec son père dans une cité populeuse, et il n’y a pas lieu d’avoir à son endroit d’autres préoccupations que celles qui sont inhérentes à la vie civilisée.
» Nous avons, quant à nous, une mission à remplir. Il faut aller de l’avant, sans pusillanimité. Le désert a parfois cette influence débilitante sur les tempéraments les mieux trempés, mais cela n’est que momentané. L’inaction à laquelle nous sommes depuis deux jours condamnés, après tant d’émouvantes péripéties, est bien pour quelque chose dans cette défaillance.
» Allons, il faut remonter sur sa bête, et dans vingt-quatre heures, tout sera oublié en reprenant le chemin du lieu où dort le trésor des rois Cafres.
– Je voulais justement te dire deux mots à ce sujet pendant que nous sommes seuls.
– C’est facile. Le Révérend écoule, non sans succès, tout son stock de sermons, et master Will lui donne la réplique comme s’il n’avait fait que cela toute sa vie. Parle donc, nous t’écoutons, Joseph et moi.
– Il faudrait, une dernière fois, étudier consciencieusement le plan.
– C’est inutile, quant à moi, car je suis parfaitement sûr de ma mémoire. J’ai dans la tête la configuration du terrain, l’alignement de l’aiguille rocheuse avec l’île située en amont des cataractes, et la direction des trois acacias. Je pourrais reproduire tout cela de souvenir.
– Et toi, Joseph ?
– Oh ! moi, vous savez, j’ai la tête dure pour ces choses-là. Mais dure ! Par exemple, si j’étais allé une fois là-bas, je répondrais d’y retourner les yeux fermés.
» Allez devant. Je vous suivrai dans les talons. Montrez-moi seulement l’endroit de loin. Si c’est au sommet d’une roche à pic, je vous escalade ça comme un isard. Si c’est dans vingt brasses d’eau douce ou salée, peu importe, je pique une tête et je dis : Présent. Une forêt, je m’en moque comme des bois de châtaigniers du mont Capel. Des marais..., je glisse là-dessus mieux que sur les neiges du Canigou. Mais me débrouiller avec « c’tà couquine » de grimoire où je ne vois que du blanc et du noir, impossible. J’y renonce. C’est bon pour vous qui avez appris le latin...
– Allons, dit philosophiquement. Alexandre, il n’y a rien à faire. Joseph est, à ce que je vois, absolument réfractaire à la topographie. Tant pis pour lui et pour la topographie.
» Comme il est peu probable que nous nous quittions, cela est sans importance. Et maintenant, si tu m’en crois, nous détruirons le plan. On ne sait pas ce qui peut arriver. Nous pouvons être malades, blessés ou prisonniers ; ce document ne doit pas être susceptible de tomber en des mains étrangères.
– Si ça vous est égal, reprit Joseph, confiez-le-moi. Je saurais toujours, en cas de danger pressant, l’anéantir instantanément.
– Tiens, c’est une idée. Voici l’objet. N’oublie pas que tu portes notre fortune.
Les quarante-huit heures exigées pour l’établissement du hopo, le grand piège indigène où viennent s’entasser vivants tous les fauves d’un canton, étaient écoulées. Une députation de Bushmen, en grande tenue de guerre, vint prévenir officiellement les trois Européens. La battue allait commencer.
Le Révérend et master Will, absorbés par leurs fonctions, manifestèrent de nouveau l’intention de rester au kraal. Alexandre, Albert et Joseph, s’équipèrent en un tour de main et suivirent le petit groupe dont les membres devaient leur servir d’escorte, les poster aux bons endroits, et pourvoir à tous leurs besoins.
Quelque attrayante que fût pour des chasseurs aussi passionnés l’idée de cette battue monstre qui allait faire défiler devant eux toutes les variétés de gibier sud-africain, les trois amis se mirent en route sans parvenir à dominer entièrement cette impression pénible produite par le cauchemar de la nuit, et encore avivée par la conversation qui suivit.
Joseph surtout, était, quoi qu’il fît, le plus démoralisé. Sa gaieté d’emprunt sonnait faux et le digne garçon, se promit bien de ne pas perdre de vue ses deux compagnons, dans l’appréhension qu’il ne leur arrivât malheur.
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