Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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- Город:Paris
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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация
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Pendant que les traqueurs des tribus voisines, conviés à la partie de chasse, s’en allaient au loin prendre leurs postes, les Bushmen, heureux comme de grands enfants, montrèrent à leurs nouveaux amis le hopo dont ceux-ci comprirent, sans explication, l’ingénieuse disposition.
Figurez-vous deux palissades formées de perches hautes de deux mètres, solidement implantées dans le sol, et reliées entre elles par des lianes. Ces palissades longues chacune de trois ou quatre kilomètres s’étendent, sans la moindre brèche, à travers la plaine en formant un V colossal, dont l’ouverture est égale à la longueur d’un des côtés. Ces deux lignes obliques, au lieu de se rejoindre complètement au moment d’atteindre le sommet de l’angle, se prolongent parallèlement, de manière à former une route bien encaissée de soixante à soixante-dix mètres de longueur, sur vingt environ de largeur. Elles aboutissent enfin à une fosse pouvant mesurer vingt mètres carrés, sur quatre de profondeur. Des troncs d’arbres sont placés en travers, sur les bords de cette fosse, du côté par où les animaux doivent arriver et sur celui qui fait face, par où ils doivent chercher à s’enfuir. Ces arbres forment au-dessus des parois un rebord avancé dont la disposition rend impossible toute tentative d’évasion. Enfin, un léger plancher composé de minces gaulettes recouvertes d’herbes et de feuilles cache cette ouverture béante, au fond de laquelle roulent indistinctement les animaux qui se sont follement aventurés entre les deux haies.
Les traqueurs, qui se réunissent en nombre le plus considérable possible, se rendent à cinq ou six kilomètres des extrémités des deux palissades, forment un immense demi-cercle, puis s’avancent lentement en poussant des cris furieux, vers la base ouverte du V. Le gibier, épouvanté par leurs hurlements et les coups retentissants frappés à tour de bras à l’aide de sagaies sur les boucliers de cuir, ne cherche pas à rompre leur ligne, bien au contraire. Il s’enfuit naïvement vers le hopo, pénètre entre les deux lignes obliques et essaie parfois de rebrousser chemin, en voyant que ces haies, qu’il n’a jamais aperçues en pareil lieu, se resserrent tout à coup. Mais il est trop tard. Des chasseurs cachés en cet endroit, se lèvent tout à coup comme une horde de démons, brandissent leurs piques, frappent au hasard au milieu du troupeau qui, ne trouvant plus qu’une seule ouverture, se précipite dans l’étroite allée conduisant à la fosse. Les pauvres bêtes y roulent irrésistiblement, et tombent l’une sur l’autre, jusqu’à ce que le piège soit rempli d’une masse pantelante, sur laquelle passent les derniers survivants.
C’est à ce dernier poste que furent placés les trois amis, qui ne devaient perdre aucun des incidents de cette chasse mouvementée, tout en conservant la possibilité de prendre part à la lutte.
Le hopo est installé, d’un côté vers la plaine, et longe de l’autre une épaisse forêt. Grâce à cette disposition ingénieuse, les Européens peuvent s’abriter sous les grands arbres. D’autre part, le gibier sera infiniment plus varié et les espèces vivant habituellement sous bois, ainsi que celles qui fréquentent seulement le désert, ne pourront éviter la fatale fosse.
Après deux heures environ d’une attente patiente, on aperçoit, à perte de vue, d’épais tourbillons de poussière produits par la course affolée des fauves surpris dans leurs retraites. Puis une ligne de points noirs, régulièrement espacés, tranchent crûment sur la blancheur des sables. Un brouhaha lointain se fait entendre, la chasse est commencée.
Déjà l’avant-garde gracieuse des Blueboks (Antilope cerulaea) arrive en bondissant avec une incomparable légèreté. Voici les Nakong, aux cornes recourbées, au poil bleuâtre, aux pieds énormes mesurant près de trente centimètres de circonférence. C’est un gibier bien rare en pareil lieu, car le Nakong habite exclusivement les marais vaseux, sur lesquels ses gros pieds difformes, au tissu spongieux, lui permettent de courir avec une incroyable facilité. Quelques Autruches s’élancent stupidement droit devant elles, la tête en avant, en agitant leurs rudiments d’ailes, croisent une troupe de Girafes qui s’avancent au petit trot comme une patrouille d’éclaireurs d’un corps de cavalerie légère. Ces étranges animaux, hauts de près de sept mètres, dandinent leurs petites têtes et secouent avec de grands gestes épeurés leur col monumental. Saisies bientôt d’une terreur soudaine, elles se ramassent, tortillent en tire-bouchon leur queue ornée d’un bouquet de poils noirs, et se jettent au triple galop au beau milieu d’un escadron de Zèbres et de Couaggas.
Les Coudous, les Élans au poitrail tombant, les Tsessébés arrivent bientôt, précédant la troupe farouche des Buffles au pelage ardoisé, aux cornes menaçantes, aux yeux injectés.
Les Antilopes sont de beaucoup les plus nombreuses. Les espèces les plus variées, aux pelages les plus divers, aux formes les plus inattendues, apparaissent aux yeux ravis des Européens qui oublient un moment qu’ils sont chasseurs, pour admirer cette étrange exhibition.
Ce défilé n’a, jusqu’à présent, rien de tumultueux. Les animaux manifestent seulement de l’inquiétude en se voyant réunis en nombre aussi considérable et confondus en un pêle-mêle inusité. Pendant ce temps, le demi-cercle formé par les traqueurs se resserre lentement, mais avec une implacable rectitude. Les cris se font entendre de plus en plus distincts et l’inquiétude de toutes ces bêtes inoffensives, sauf le buffle, devient de l’angoisse. Les premières aperçoivent les haies, dont la ligne rigide coupe l’horizon. Elles font un brusque crochet, traversent avec la vitesse des météores le terrain plat compris entre les deux palissades, viennent buter de l’une à l’autre et s’enfoncent de plus en plus, poussées par le flot sans cesse renaissant de nouveaux arrivants.
Il y a là une collection d’Antilopes susceptible de faire pâmer d’aise le naturaliste le moins impressionnable. C’est comme une marée montante de croupes arrondies, au poil luisant ; de cols élégamment cambrés, surmontés de têtes gracieuses, aux yeux effarés. Grisboocks, au pelage rouge de feu égalant à peine la taille d’une chèvre ; Algazelles blanches nuancées de fauve ; Coudous énormes, rayés de zébrures verticales et irrégulières, aux cornes quadrangulaires, formant deux tours de spire ; Ritsbocks, laineux comme des moutons ; Gemsbocks aux cornes effilés, tordues, presque parallèles et longues de quatre-vingts centimètres ; Kaamas à la tête busquée comme celle du cheval ; Gnous trapus comme le bœuf, à col monstrueux, dont le garrot ramassé en bosse rappelle celui du lion ; Bubales, ou petite vache de Barbarie, bien qu’ils n’aient rien de la vache ; Boshbocks ou boucs des bois ; Guibs zébrés comme le Coudou, mais largement plaqués de blanc ; Antilopes chevalines, dont la taille atteint celle du cheval ; Harrisbocks ou aigocères noirs, dont les cornes longues d’un mètre, sont gracieusement recourbées en cimeterres, et qui avec leur pelage d’un noir de jais, leur crinière flottante, sont des bêtes splendides ; Oryx curieusement tachetés de noir qui résistent au lion lui-même avec leurs longues cornes effilées comme des javelots. Que sais-je encore, Ibex, Inyalas, Springbocks, Léchés, Pallahs, Steinbocks, Duikers ou Reebocks, finissent par se presser, se heurter, bondir effarés sur les croupes les uns des autres, retomber pour repartir avec une morne épouvante.
Mais les buffles ainsi que les zèbres et les couaggas, de tempérament moins pacifiques, prétendent ne pas suivre cette troupe affolée, et refusent absolument de s’engager entre les palissades qui se resserrent parallèlement. Ils opèrent un brusque mouvement de conversion, font tête en queue et veulent remonter vers les traqueurs. Le groupe des chasseurs, dissimulés avec les Européens derrière des branches feuillues plantées en terre, se lève tumultueusement. Les noirs brandissent leurs piques, et présentent brusquement aux fuyards leurs longs boucliers bizarrement enluminés de couleurs éclatantes. Les blancs apprêtent leurs armes. Le carnage va commencer. Cette apparition de l’homme porte à son comble l’effroi et la colère des fauves. Les buffles mugissent et se ruent sur les Bushmen qui se dérobent avec une agilité digne des toreros espagnols. Les zèbres poussent leur broiement sonore et lancent des ruades furieuses. Les sagaies volent bientôt dans l’air et viennent se planter dans les flancs tendus par la course. Les couaggas essayent de briser avec leurs dents la hampe dont la pointe déchire leurs chairs. Quelques coups de carabine retentissent, une girafe, deux buffles et un zèbre, mortellement frappés, roulent sur le sol.
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