Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация
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« Ceux du Singe » ou Bakatlas, depuis quelque temps pauvres en gibier, se trouvaient riches en sel. Richesse, hélas ! bien relative, étant donnée la rareté de cette substance précieuse, et le procédé employé pour son exploitation.
Quand le sel nécessaire à la consommation des habitants du Kalahari n’est pas apporté à dos d’homme des grands lacs de l’intérieur, quand les flaques d’eau saumâtre sont entièrement desséchées, quand, enfin, la disette est absolue, ils s’approvisionnent de la manière suivante. Ils coupent dans les marais des roseaux d’une espèce particulière et des tiges de tsitla, les brûlent en tas, et en recueillent précieusement les cendres. Ils fabriquent ensuite avec des brindilles fines et flexibles un large entonnoir, semblable à une ruche renversée et garnissent intérieurement cet appareil primitif d’une torsade d’herbes. Cela fait, ils mettent les cendres dans une calebasse remplie d’eau, et la vident doucement dans l’entonnoir. L’eau, saturée de cendre, se filtre, abandonne par l’évaporation le sel qu’elle contient en dissolution, et le dépose en quantité suffisante pour l’alimentation. [21] J’ai vu les noirs de la Haute Guyane ainsi que les Peaux-Rouges du Maroni user d’un procédé analogue. Ils brûlent un palmier nommé « Paripou », lavent les cendres et en extraient du sel par évaporation. Je me suis servi de ce sel qui, malgré une légère amertume, peut remplacer, à la rigueur, celui du commerce, L. B.
Les Bushmen n’avaient donc plus à craindre, au moins pendant un certain temps, ces fréquentes indigestions résultant de la privation du sel. Il est en effet à remarquer que le manque de sel produit, concurremment avec une alimentation presque exclusivement azotée, une inertie de l’estomac, qui se traduit par des digestions de plus en plus pénibles dont souffrent non seulement les indigènes, mais encore les Européens.
Le meilleur remède consiste à absorber, quand on le peut, une cuillerée à café de sel, pour voir immédiatement cesser les accidents.
Albert et Joseph après avoir assisté à cette série de congratulations dont ils ne comprenaient pas un mot, mais auxquelles ils prenaient plaisir de confiance, en voyant la joie générale, commencèrent à s’inquiéter sérieusement de l’absence prolongée d’Alexandre. Dans un pays absolument sauvage, où le danger revêt toutes les formes, où l’arbre, la plante, la fleur, l’insecte, le fauve, peuvent, au moment où l’on s’y attend le moins, être la cause occasionnelle d’un péril mortel, l’inquiétude se complique bientôt d’angoisse.
Les noirs remarquèrent aussi cette absence du chef blanc, dont ils avaient admiré la mâle prestance, la puissante stature. Un groupe affairé, au milieu duquel le père de l’enfant sauvé par le jeune homme se signalait par son exubérance de gestes et de paroles, se forma bientôt autour des deux amis.
Le Bushman prit la tête de la troupe, franchit la palissade, et se dirigea vers le bois, en suivant sur le sol la piste du chasseur. De temps en temps il s’arrêtait, prêtait une oreille attentive au murmure de la forêt géante, comme s’il eût espéré percevoir un bruit étranger, puis secouait la tête et repartait, courbé en deux, inspectant les tiges froissées, scrutant les plaques de sable, cherchant et trouvant, sans erreur possible, des vestiges invisibles pour tout autre.
On arriva enfin près du marécage qui conservait d’indéniables traces du passage d’Alexandre. Le crocodile gisait, les yeux béants, étendu sans vie sur le flanc. Ses mâchoires puissantes enserraient encore la crosse du fusil, dans laquelle ses longues dents s’étaient implantées comme des chevilles d’acier. Les noirs désarticulèrent, à coups de hache, la tête de l’énorme saurien et retirèrent l’arme, pendant que Joseph et Albert, pâles, le cœur serré, battaient avec précaution les alentours du lac fangeux.
Il leur était déjà possible de reconstituer la partie du drame qui avait trait à la lutte de leur ami contre le monstre. Une horrible pensée leur vint, à la vue de ses dimensions colossales. Alexandre a pu être dévoré par lui.
Le Bushman saisit la signification de leur geste et comprit leur angoisse. Il secoua doucement la tête, montra que les dents ne conservaient aucune empreinte sanglante, et, pour plus de sécurité, fendit le ventre du crocodile qui eût pu servir de réceptacle à une créature humaine tout entière. Les viscères étaient complètement vides.
Les vases molles ne conservaient d’ailleurs aucune trace. Le cloaque avait presque aussitôt repris sa lugubre configuration. Mais, à quelques mètres de là, sur la terre ferme, les vestiges se retrouvaient en quantité. C’était d’abord une trouée produite au milieu des herbes hautes et serrées, comme par le passage d’un fauve, ou plutôt le traînement d’un corps pesant. Chose étrange, les plantes courbées, froissées, avaient, en un endroit, été largement aspergées d’eau, et les gouttelettes scintillaient encore sur certaines feuilles.
Le Bushman examina les tiges, fit quelques pas, se baissa, se glissa à travers les broussailles qui allaient en s’épaississant, suivit cette mystérieuse coulée, en faisait un geste expressif indiquant qu’il ne voulait pas être suivi.
Il revint au bout d’une demi-heure environ, et regarda Albert et Joseph avec une expression singulièrement éloquente de douleur et de regret. Puis, dit ce seul mot : « lekoa » signifiant l’homme blanc, et faisant signe à six de ses compagnons de faire le geste d’en saisir un septième, il ajouta : « makoa » (plusieurs blancs). La signification de ces deux vocables fréquemment employés par les indigènes, n’était pas inconnue au jeune homme, qui crut deviner que son ami avait été enlevé par plusieurs blancs.
Combien Albert regretta l’absence du guide Zouaga, resté au kraal parce que, appartenant à une tribu dont l’antilope était l’emblème, il ne pouvait prendre part à la partie de chasse. Quelque peu versé que fût le brave noir dans les connaissances des idiomes civilisés, les menues bribes d’anglais qu’il possédait, eussent pu éclairer le malheureux jeune homme sur le sort probable de son ami.
Le Bushman comprenant que les deux Européens voulaient être édifiés sur les péripéties de cette étrange disparition, leur fit signe d’apprêter leurs armes, appela ses compagnons, et s’enfonça de nouveau sous bois en leur enjoignant, par un signe expressif, d’avoir à le suivre sans plus tarder.
À trois cents mètres à peine s’élevait une vaste clairière, ombragée de grands arbres, et dont le sol uni était couvert par places d’herbes rares et ténues. De nombreuses traces de chevaux non ferrés se remarquaient à première vue sur la terre assez friable, ainsi que les restes d’un campement récent, précipitamment abandonné.
Enfin, les mystérieux cavaliers avaient dû s’enfuir chacun dans une direction opposée, car les traces rayonnaient de tous côtés, avec la clairière comme centre. Albert en compta six, et fit cette remarque qu’un des chevaux devait porter deux hommes, car ses sabots étaient implantés dans la terre bien plus profondément que ceux des autres.
Bien qu’une douleur poignante lui étreignît le cœur, cette constatation calma un peu ses angoisses.
Alexandre, blessé peut-être, avait été enlevé. Il était prisonnier, mais, somme toute, il vivait. Puisque ses mystérieux ravisseurs ne l’avaient pas mis à mort, il y avait encore lieu d’espérer.
Albert était bien loin de soupçonner toute l’étendue de la catastrophe terrible qui venait de frapper son ami.
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