Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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– Dans tous les cas, comptez sur moi, disait le Révérend. Quoique je sois un homme de paix et que je répugne à l’idée de verser le sang, je veux m’associer à vos recherches. Dussé-je y perdre la vie.
– Quant à moi, renchérissait master Will, mon bras n’est pas encore en parfait état, mais, By God ! l’autre est solide. Les jambes sont bonnes, et la tête n’a rien à leur envier.
» Je suis des vôtres quand il vous plaira.
Joseph, tout ému de cette franche cordialité, ne savait comment témoigner toute sa gratitude.
– Voilà qui est entendu, n’est-ce pas, mes amis. C’est pour demain matin.
» Caraï ! Cette nuit va me paraître bien longue. Oh ! que je voudrais me trouver à portée de ces vermines !
» J’inventerai, pour les faire mourir, les plus horribles supplices.
» Pauvre M. Alexandre !
Cependant les apprêts de la fête nocturne commençaient. D’énormes brasiers flambaient de tous côtés, les paniers de bière circulaient, les noirs buvaient comme des outres, dansaient comme s’ils eussent été piqués de la tarentule, et leurs barbares instruments de musique faisaient rage.
Albert qui, en temps ordinaire, eût contemplé avec curiosité, avec plaisir même, ce sauvage divertissement, ne put assister aux ébats de cette joie grossière. Il quitta sa case, erra dans le kraal, et se trouva devant l’humble demeure où la femme du Bushman préparait les flèches et le poison.
Les naturels des deux continents sont, en général, d’une discrétion absolue pour tout ce qui a trait à ces redoutables engins de défense, et ils refusent obstinément d’indiquer aux blancs les procédés qu’ils emploient dans la fabrication de leurs poisons.
Moitié désœuvrement, moitié curiosité, le jeune homme entra. La bonne créature, n’ayant aucun motif de dissimulation envers l’ami de son bienfaiteur, continua sa terrible besogne.
Le petit arc de bois dur, à peine long d’un mètre, venait d’être graissé et la corde, en tendon d’élan, avait été renouvelée. Les flèches, tirées du carquois en peau de léopard, symétriquement rangées sur le sol, sont minutieusement passées en revue. Ce sont de simples roseaux, très artistement travaillés, et dont la confection fait le plus grand honneur à l’adresse de ces primitives ouvrières. Loin d’avoir les dimensions énormes des flèches des Indiens de l’Amérique du Sud, qui souvent dépassent deux mètres, celles-ci ne mesurent que cinquante centimètres de longueur. Mais quelle perfection, quelle ingéniosité dans l’adaptation des différentes pièces composant ce petit instrument de mort. La pointe, mobile, longue de six à sept centimètres, est un os arrondi qui s’implante à frottement doux dans le roseau, auquel il adhère légèrement. On comprend, de prime abord, que, quand la flèche a pénétré dans les chairs, il est facile de retirer le roseau, mais que la pointe ne vienne pas avec lui, d’autant plus qu’elle est armée sur le côté d’un petit crochet de fer très aigu qui rend impossible toute tentative d’extraction. C’est cet os tailladé de petites dents qui est, ainsi que le crochet, enduit de poison.
La Bushwoman prit un grand vase en terre poreuse déposé dans un des coins de la case et en retira, avec précaution, une trentaine de petites chenilles appelées « N’goua » par les indigènes. Elle les écrasa sur un fragment de calebasse, mit les entrailles de côté et jeta les peaux. Elle fit, avec ces viscères, une boulette verdâtre, de consistance molle, prit une à une les flèches, enduisit les pointes d’os et le petit crochet de fer, puis les rangea méthodiquement dans le carquois.
L’opération était terminée, Albert ne pouvait croire à la vertu de ce toxique primitif dont il avait entendu exalter les propriétés terribles.
– Si ce sont là, murmura-t-il en aparté, les éléments avec lesquels nos sauvages auxiliaires comptent délivrer mon pauvre Alexandre, je ferai mieux de compter sur ma bonne carabine.
Malheureusement son ignorance de la langue des Bushmen l’empêcha de demander à la femme le moindre éclaircissement. Son scepticisme fut pourtant ébranlé, en voyant les soins minutieux qu’elle prenait pour nettoyer ses ongles et les débarrasser des moindres parcelles de matière. Il allait se mettre à la recherche de Zouga, pour lui faire part de ses appréhensions, quand le guide entra délibérément.
Le Betchuana vit les préparatifs, et son masque noir prit une expression de joie farouche.
– Femme, dit-il, c’est bien. Tu as préparé le « N’goua ». Ceux qui ont enlevé le blanc mourront.
– Que dis-tu ? demanda Albert.
– C’est le N’goua . Le N’goua est terrible. Il foudroie la panthère et le léopard. L’éléphant, piqué à la trompe, meurt bientôt, et le lion, quand il est blessé, devient si furieux que, avant de mourir, il mord avec furie la terre et les arbres.
» L’homme, atteint par la flèche enduite de « N’goua » , éprouve une douleur si épouvantable, qu’il se roule, se déchire, demande le sein de sa mère comme s’il se croyait redevenu un petit enfant. Ou bien, affolé par la rage, il s’enfuit loin des kraals, s’enfonce dans les bois et meurt, l’écume à la bouche.
» Le chef blanc sera vengé.
– Mais, n’y a-t-il pas d’autres poisons, en usage chez les Bushmen et les Betchuanas ?
– Si. Le venin du Picakholou, et le suc des plantes auxquelles vous donnez des noms que nous ne connaissons pas.
» Mais ces poisons engourdissent et tuent sans faire souffrir.
» Le N’goua est le poison de la vengeance.
La nuit était venue pendant ce temps, et le festival sauvage avait atteint une animation inouïe. À la pétarade des roseaux creux jetés à pleines brassées dans les foyers, se mêlaient le hurlement des hommes, les glapissements des femmes, les cris aigus des enfants – la plupart, hélas ! abominablement ivres, sans distinction de sexe ni d’âge – et la plus invraisemblable cacophonie produite par les gourras, les joums-joums, les robouquins, les romelpots et autres instruments baroques.
Le gourra a la forme d’un arc. Il se compose d’une corde à boyau attachée à un tuyau de plume aplati et fendu. Cette plume est percée d’un trou dans lequel le virtuose siffle, souffle, beugle comme sur une peau de mirliton, sans mesure, naturellement, et avec le plus d’intensité possible. Un orchestre composé d’une douzaine de gourras est terrible à entendre.
Le rabouquin est une longue planche triangulaire sur laquelle sont tendues trois cordes à boyau. Ces cordes s’appuient, en guise de chevalet, sur une vessie gonflée destinée à servir de résonateur. Cet instrument est plus redoutable encore que le gourra.
Quant au romelpot, c’est le comble. Figurez-vous un tronc d’arbre creux, monté sur trois pieds, et sur lequel est tendue à éclater une peau de couagga. L’instrumentiste, armé de deux massues, cogne à tour de bras sur cette peau indestructible, et produit de la sorte une série de détonations qui feraient taire une batterie de grosses caisses !
Les danseurs ne déparent pas l’orchestre, au contraire. Sous l’impulsion de ce charivari, les hommes qui se sont préalablement dépouillés de leurs karosses, se rangent les uns derrière les autres de façon à former un cercle. Ils sont presque entièrement nus et tiennent à la main un bâton, une petite hache ou une sagaie, puis, chacun se met à hurler de toute la force de ses poumons, tandis que la bande entière lève une jambe, et frappe, cette fois, un seul coup. C’est le seul mouvement qui soit exécuté en commun. Pour le reste, carte blanche. Aussi, les mouvements les plus désordonnés, les éclats de voix les plus formidables, sont-ils laissés à l’initiative de tous. Figurez-vous un orchestre dont chaque musicien jouerait de toutes ses forces un air différent, un corps de ballet dont chaque personnage exécuterait les contorsions les plus diverses, un chœur dont chaque virtuose beuglerait une chanson particulière, et vous aurez à peine l’idée de ce pot-pourri invraisemblable dont l’audition et la vue portent à son comble la joie des habitants du kraal. Les têtes et les bras s’agitent dans tous les sens, les vociférations sont poussées avec une intensité farouche, et un nuage de poussière entoure les danseurs dont les pieds, frappant le sol sans interruption, laissent une profonde empreinte dans la terre qu’ils ont foulée.
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