Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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Alexandre, Albert, Joseph et master Will lui-même n’en peuvent croire leurs yeux. Eh ! quoi, en plein dix-neuvième siècle, à quelques jours de marche des possessions anglaises, il se trouve encore des bandits pour se livrer au hideux négoce de chair humaine ! Des monstres dans les veines desquels coule une moitié de ce sang noir dont ils trafiquent, et une moitié de sang blanc, ô infamie !
Alexandre qui sentait encore peser sur lui, chargé d’une muette bénédiction le regard de la mère, éprouva tout à coup un de ces terribles accès de colère blanche que les tempéraments habituellement calmes sont impuissants à maîtriser. Venant de risquer intrépidement sa vie pour conserver celle de l’enfant, il ne put voir de sang-froid cet ignoble démenti donné à son dévouement.
Ce noir, hurlant sous l’implacable lanière, mais dont le visage reflétait pourtant une expression de joie surhumaine, ne pouvait être que le père du pauvre petit. Il avait, de son œil d’enfant de la nature, aperçu de loin ce groupe, compris l’action généreuse du blanc, et rompant dans un effort désespéré son entrave d’esclave, s’était précipité vers le blessé. L’atroce mulâtre, affectant de croire à une tentative d’évasion, l’avait alors impitoyablement frappé, et avait poussé un éclat de rire, à la vue de ce sourire, aussitôt noyé dans les larmes et dans le sang.
Ce sinistre éclat de gaieté atteignit le Français comme un soufflet. Il redressa soudain sa haute taille, bondit vers le bourreau, lui arracha le chambock et sangla d’un coup formidable sa face bestiale dont les chairs craquèrent.
– C’est un blanc d’Europe, murmura d’une voix étranglée le mulâtre... un vrai blanc.
– Oui, coquin, un blanc d’Europe qui va te demander un compte terrible de ta conduite.
» À genoux ! misérable, à genoux devant ces malheureux auxquels tu as ravi la liberté.
Et comme l’autre, en proie à une folle terreur, n’obéissait pas à cette injonction sans réplique, Alexandre, le courbant sous l’irrésistible étreinte de sa main d’athlète, le jetait rudement sur le sol.
Un rugissement de joie sortit des poitrines de tous les noirs à la vue de cet acte de réparation. Mais les autres traitants, sentant la révolte gronder, apprêtèrent aussitôt leurs armes et se disposèrent à la lutte.
– Bas les armes ! gredins, où je brûle la cervelle à celui-ci, continua l’implacable justicier.
» Albert, Joseph, mettez-moi ça en joue. Cassez la tête au premier qui fait un geste.
Les marchands de chair humaine en voyant braqués sur eux les énormes canons des carabines à éléphants, comprenant que ces deux hommes si pâles et qui paraissaient si résolus, tenaient en leurs mains la vie de quatre d’entre eux, jetèrent précipitamment leurs fusils.
Il était temps. Car les deux Catalans, sentant leur indignation déborder, allaient les fusiller comme des hyènes.
Pour bien comprendre la facilité avec laquelle trois hommes seuls ont pu ainsi arrêter instantanément toute velléité de résistance, il faut connaître le prestige dont jouissent, dans ces pays primitifs, les blancs de race pure, vis-à-vis des sang-mêlé, issus généralement de Portugais et de femmes indigènes. Autant ces misérables sont cruels envers les noirs, autant l’aspect des Européens dont ils connaissent l’aversion pour tout ce qui a trait à l’esclavage, leur inspire de respect.
– Et maintenant, continua Alexandre, pour que l’expiation soit complète, tu vas, toi et tes dignes compagnons, enlever les entraves à tous ces hommes dont tu voulais faire des esclaves.
» Allons, dépêchons...
Le mulâtre, tant que son épiderme seul avait eu à souffrir, n’avait pas tenté la moindre révolte. Mais, se sentant lésé dans ses intérêts, il essaya de tergiverser. La cupidité fut plus forte que la crainte.
– Mais, senhor branco, ces hommes m’appartiennent. Je les ai achetés... achetés très cher, au propre frère du roi Sikomo. Je dois les livrer aux Boërs du Waal, chez lesquels ils seront bien traités.
» Voyez, comme ils sont malheureux, ici, dans ce désert sans eau, sans provisions... Tandis que, là-bas, on aura soin d’eux...
» Tenez, seigneur blanc, si vous voulez absolument me les acheter, je vous les revendrai, sans bénéfice. Vous ne voudriez pas ruiner ainsi un pauvre homme, n’est-ce pas ?...
» Vous me payerez ce que vous voudrez et quand il vous plaira. La parole d’un blanc est sacrée...
– Triple gredin, s’écria Alexandre, qui ne put en entendre davantage ; ah ! je payerai comme je voudrai et quand il me plaira. C’est de suite et avec surabondance !
» Je viens de te donner des arrhes en balafrant ta hideuse figure de macaque... Attends un peu, et je vais parfaire la somme.
Joignant le geste à la parole, il éleva le chambock qu’il étreignait convulsivement, et se mit à travailler si consciencieusement l’épiderme du drôle, que celui-ci, bientôt à bout de force et d’haleine, demanda grâce et se rendit à discrétion.
– Détache ces hommes, commanda rudement Alexandre que cette exécution calmait progressivement et qui sentait ses nerfs se détendre.
Les malheureux captifs comprenant que leurs ennemis étaient désormais impuissants, et qu’ils allaient reconquérir leur liberté, poussèrent un long cri d’allégresse. Quelques-uns tentèrent de rompre leurs « bûches d’esclavage ». C’est le nom que donnent là-bas les traitants à cet ignoble instrument de torture.
Leur libérateur, voulant que la sentence fût exécutée, fit un signe pour les engager à rester immobiles, puis, saisissant par l’oreille le mulâtre tout essoufflé de la correction reçue, il l’amena devant la file et lui fit détacher d’abord les femmes. Albert et Joseph, le coutelas d’une main, empoignèrent de l’autre chacun un de ces drôles, et il n’est pas jusqu’à master Will qui, de sa main solide ne traînât le cinquième, en dépit de ses protestations. Seul, le Révérend demeura coi en face du sixième mulâtre. Mais le coquin voyant ses complices faire contre fortune bon cœur et arracher les entraves, s’exécuta sans mot dire, trop heureux de n’avoir pas fait connaissance avec la terrible lanière.
Au bout d’un quart d’heure, justice était faite, les captifs étaient libres ! Les bûches formaient un monceau informe, auquel Zouga, complétant la pensée du blanc, s’empressa de mettre le feu. Pendant que les Bushmen se livraient aux ébats d’une farandole échevelée, Alexandre interpella rudement les six marchands de chair humaine plus penauds et plus déconfits que jamais.
– Vous avez violé le plus sacré des droits de l’humanité en attentant à la liberté de ces hommes. Je pourrais vous faire subir la peine du talion en vous livrant à leur légitime vengeance, mais, nous sommes des justiciers et non pas des bourreaux.
» Je me contenterai de vous désarmer et de vous envoyer, ailleurs, chercher la corde que vous ne pouvez manquer de trouver un jour ou l’autre.
» Allez !
Les misérables domptés par l’accent et le regard du jeune homme, tenus d’ailleurs en respect par les noirs qui ne demandaient pas mieux que de les mettre en pièces, s’éloignèrent lentement, la tête basse, après avoir déposé leurs armes sur le sol.
Alexandre appela Zouga.
– Ramasse ces fusils, ces sabres, ces couteaux, distribue-les à ces hommes et dis-leur que je les leur donne pour défendre leur vie et leur liberté.
Puis, il se retourna brusquement en sentant sur sa main une impression de chaleur douce, et son visage pâle, jusqu’alors contracté par la colère, s’éclaira d’un bon sourire, à la vue du Bushman et de sa femme, accroupis à ses pieds, contemplant leur enfant endormi.
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