Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants

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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация

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– Place !... Mille tonnerres !... Place !... ou je vous éventre, coquins, cria un cavalier qui arrivait à fond de train sur un cheval énorme.

» Arrière ! misérables !... Arrière !...

– Ouf ! il était temps, voici Klaas qui remplit son rôle de terre-neuve.

» Allons, sauvons-nous, la farce est jouée.

Les bandits, comme s’ils étaient en proie à une subite épouvante à la vue du colon, disparaissent au milieu de la futaie africaine, pendant que le Boër essoufflé, hors d’haleine comme s’il venait de fournir une course désespérée, saute à bas de sa monture et s’élance à la tête des chevaux qui s’effrayent et se cabrent.

– Là... là... dit-il de sa voix rude. Puis, en aparté : les drôles ont fait la besogne en conscience.

» Ce corps inerte, c’est le cocher. Il est mort. Tant pis pour lui. Et le postillon. Mort aussi. Ah ! c’est stupide. Il me faudra prendre sa place, au lieu d’être dans la voiture... près d’elle...

» Bah ! je regagnerai plus tard ce temps perdu.

» Tiens... Est-ce qu’ils auraient trop bien exécuté mes ordres... Le vieux devrait hurler comme un héron-butor et je n’entends rien. La femme est sans doute évanouie... C’est dans l’ordre.

» Voyons donc un peu ce qui se passe là-dedans.

Il trancha les traits de l’animal mort, fit reculer les autres, passa une longe au col de l’un d’eux, l’attacha à une branche et pénétra dans la voiture.

L’obscurité était complète dans l’étroit réduit. Il tâtonna et, malgré son odieux cynisme, un frisson rapide le secoua de la tête aux pieds, en sentant sous sa main une impression de moiteur.

– Du sang ! cria-t-il d’une voix étranglée.

Saisir dans ses bras robustes un corps inerte, le déposer sur le sol, fut l’affaire d’un moment. Il reconnut, aux dernières lueurs du crépuscule, master Smithson, complètement évanoui et portant au haut de la poitrine une tache vermeille.

– Mais elle !... Malheur à eux s’ils l’ont tuée...

– Mon père !... Où êtes-vous, mon père ?...

Une forme blanche se détachait en même temps sur le cintre noir de la voiture, et Anna défaillante, les yeux dilatés par l’effroi, essayait, mais en vain, de sortir du sinistre véhicule.

Le Boër releva à ce moment la tête, et sa face brutale apparut à la jeune femme terrifiée.

– Klaas !... murmura-t-elle, Klaas le Boër.

– Votre serviteur le plus empressé et le plus respectueux, madame, reprit-il d’une voix dont l’accent ému contrastait étrangement avec sa brusquerie habituelle.

» Ne craignez rien. Les bandits qui vous ont attaqués sont en fuite. Je suis arrivé bien tard, malheureusement.

– Qu’avez-vous fait de mon père ?...

– Il est là... blessé, légèrement, je l’espère. Je vais m’occuper de lui. Nous connaissons cela, nous autres sauvages.

Pendant que la malheureuse jeune femme, anéantie par cette nouvelle et terrible catastrophe, stupéfiée par l’arrivée imprévue du Boër, fixe sur lui un regard plein d’épouvante, le géant prodigue au blessé des soins dont la délicatesse paraît complètement incompatible avec son torse de bison.

– Le pauvre gentleman est bien malade... bien malade, dit-il en hochant la tête. La balle a pénétré au sommet de la poitrine...

– Il vivra ! n’est-ce pas... Oh !... dites-moi qu’il vivra.

– Je n’en sais rien. Je l’espère. Si cela peut vous faire plaisir .

» Il faut d’abord le transporter au kraal. Puis, nous verrons. Allons, madame, remontez en voiture. Je vais remettre le gentleman près de vous, puis je conduirai l’attelage au petit bonheur.

Klaas tint parole. Après quatre heures d’une marche fatigante, fournie au petit pas par les chevaux épuisés, la voiture s’arrêtait devant la palissade de Pampin-Kraal.

Au lieu des aboiements par lesquels les chiens, sentinelles vigilantes et parfois agressives, accueillent ordinairement les étrangers, au lieu des multiples bruits produits par le bétail au repos, des allées et venues du personnel nombreux qui veille nuit et jour, nos voyageurs trouvèrent le kraal plongé dans un lugubre silence. La palissade rompue par places, les cases effondrées ou calcinées, de nombreux débris épars çà et là, et dont la clarté de la lune permettait à peine de reconnaître la nature, tout, en un mot, annonçait que la « station » avait récemment été le théâtre d’une de ces catastrophes hélas ! trop fréquentes dans le désert.

Madame de Villeroge sentit son cœur se serrer, à l’aspect de cette solitude. Son père allait-il expirer sans secours ! Le Boër lui-même, qui espérait renouveler l’attelage fourbu, et dont les projets ultérieurs s’accordaient mal d’un séjour prolongé en ce lieu, ne cherchait pas à dissimuler son inquiétude.

Un cri de joie lui échappa, à la vue d’un énorme wagon arrêté de l’autre côté de l’espace découvert, autour duquel reposaient une douzaine de grands bœufs. L’habitation déserte servait d’asile pour la nuit à d’autres voyageurs qui, peut-être, pourraient approvisionner les nouveaux venus.

– Qui va là ? cria, avec un fort accent malais, un homme armé d’une pique, le conducteur du char, sans doute.

– Préviens ton maître, qu’un gentleman blessé et une jeune dame malade, réclament des secours pressants.

– Je n’ai pas de maître.

– Que fais-tu ici, alors ?

– J’accompagne à Cape-Town ma maîtresse, qui revient des Champs de Diamants.

– Eh ! double brute, je veux voir la personne qui commande ici, homme ou femme.

– C’est bon. J’y vais.

Une vive lueur éclaira soudain l’immense maison roulante, et la gracieuse silhouette d’une femme apparut sur la galerie qui s’étend derrière le timon.

– Qui que vous soyez, dit Anna d’une voix brisée, ne refusez pas assistance à un moribond.

» Écoutez la prière d’une fille qui implore votre compassion pour son père assassiné.

– Venez, et soyez les bienvenus, répondit simplement l’inconnue.

Klaas souleva comme un enfant le malheureux missionnaire qui râlait, escalada le char et déposa le blessé sur une natte.

Une indéfinissable expression de commisération se peignit sur les traits de l’inconnue, à la vue de ce spectacle poignant. Elle tendit la main à Anna que les sanglots étouffaient, puis, mêlant ses larmes aux siennes, elle ouvrit ses deux bras et la serra sur sa poitrine.

– Hélas ! madame, dit-elle à la pauvre enfant éperdue, la destinée qui nous rassemble en ce moment, est doublement terrible.

» Votre père vient d’être frappé par des bandits...

» Le mien a été assassiné il y a trois semaines, là-bas, aux Champs de Diamants... presque sous mes yeux.

Klaas, à ces mots, fit un brusque soubresaut et regarda plus attentivement leur mystérieuse hôtesse. En dépit de son impudence, le misérable se sentit frissonner. Il reconnut en même temps l’aménagement du dray qu’il avait jadis mis à sac, et retrouva jusqu’à la place où le mercanti du kopje de Nelson’s Fountain était tombé poignardé par lui.

– Tiens, dit-il en aparté et en reprenant bientôt son aplomb, la fille du Juif. Que diable fait-elle ici ?

» Ce que c’est que de nous et comme on se rencontre !

– Pauvre enfant ! fit Anna, que cette sympathie avait touchée profondément ; et vous partez ainsi, seule, à l’aventure...

– Je retourne au Cap, pour travailler... Tâcher de gagner ma vie. Mais, vous... madame...

Elle allait ajouter : vous qui bientôt, hélas ! allez être aussi orpheline, car, en dépit des soins empressés qu’on lui prodiguait, master Smithson ne reprenait pas connaissance. Une respiration sifflante sortait avec peine de ses lèvres que frangeait une écume sanglante. Ses yeux vitreux, grands ouverts, ne voyaient plus, ses joues se creusaient, l’agonie commençait.

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