Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация
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– Ah ! mais non. Nous voulons un duel. Un duel loyal. Les distractions sont rares au diggin.
» Si Dick l’assassine, nous le lyncherons séance tenante.
Un Mexicain, au teint olivâtre, coiffé d’un large chapeau de paille, vêtu d’une petite veste courte et d’un large pantalon ouvert jusqu’à la cheville, s’avança, jeta sa cigarette, se découvrit cérémonieusement et dit :
– Caballero, Votre Seigneurie veut-elle me faire l’honneur de m’accepter pour second.
– Tout l’honneur est pour moi, señor, et j’accepte avec reconnaissance.
– Votre Seigneurie demandait un couteau. Voici ma navaja. C’est la meilleure arme que je connaisse pour « faire une peau ».
– Votre Grâce me comble. Merci, caballero.
Un Anglais, à barbe rousse, à figure froide, mais sympathique pourtant, s’interposa.
– Ce gentleman, dit-il, ne peut se battre au couteau contre master Dick armé de son revolver.
» Je propose que les deux honorables champions se mesurent au noble « jeu de la boxe ». Formons le ring et go ahead !...
Dick, poussé, tiraillé, sollicité, ne sachant plus à qui entendre, riposta rudement :
– Boxe, revolver, couteau, ça m’est égal, pourvu que je le tue.
– Et moi, reprit le Français, je maintiens mes droits d’insulté qui me permettent de choisir les armes.
» Je prends le couteau.
» Quant à vous, lourdaud, choisissez ce qui vous ira le mieux. Peu m’importe, d’ailleurs, pourvu que mon verre soit plein de claret tiré à vos veines.
» Tiens, une idée. Vous voulez vous amuser, n’est-ce pas, gentlemen ?
– Oui !... oui !... Nous sommes ici pour cela.
– Eh ! bien, voici ce que je propose. Nous serons placés, mon adversaire et moi, à vingt-cinq pas, sans avoir le droit de nous rapprocher. Il se servira de son revolver, moi de mon couteau.
Un immense éclat de rire accueillit cette singulière proposition, dont l’imprévu fit douter que son auteur fût en possession de toute sa raison.
Seul le Mexicain, qui avait prêté sa navaja, riait d’un air entendu, en homme sachant ce que parler veut dire, pendant qu’on voyait s’allonger les figures de ceux qui avaient parié pour son client.
Le Français reprit de sa voix sonore, à l’accent vibrant comme un froissement de cymbales :
– Gentlemen, je vais vous montrer ce que vous n’avez jamais vu. J’essuierai trois fois le feu de cet homme avant de faire usage de mon arme. Je lui accorde donc trois balles. La première, parce que je suis Français ; la seconde, parce qu’il est ivre ; la troisième, parce qu’il a peur.
» Oh ! soyez tranquilles. Il me manquera. Quant à moi, je lui planterai, sans quitter ma place, mon couteau en pleine gorge, entre les deux pointes du col de sa chemise entrebâillée.
» Quand vous voudrez, gentlemen, je suis prêt.
Ces dernières paroles enlevèrent définitivement l’assistance, qui manifesta tumultueusement son approbation, avec une surabondance de gestes et de cris, formulés dans toutes les langues et sur tous les tons. Ce hardi compagnon, dont le calme contrastait si étrangement avec la fureur de l’Américain, atteignait d’emblée aux proportions d’un héros.
– Ah ! Un mot encore. Comme ce personnage que vous appelez master Dick va, en me manquant, fracasser pas mal de vaisselle, il serait bon de lui faire déposer en nantissement une certaine somme, ou de ne pas me placer devant le buffet, car, quand je l’aurai tué, le patron de l’établissement serait capable de me faire payer la casse, et j’ai déjà eu l’honneur de vous prévenir que je n’ai pas un sou vaillant.
Il y eut des cris, des trépignements d’enthousiasme devant cette preuve d’un sang-froid inouï. Les trois hourras de rigueur retentirent, et les témoins de ce match étrange s’empressèrent de faire la haie et de compter les pas.
Il y a là des Européens, parmi lesquels domine l’élément anglais et allemand, de nombreux Irlandais, chassés du sol natal par la misère, et quelques Belges. Puis, des Américains, à barbe de bouc, des Mexicains, des Vénézuéliens, des Argentins, et, brochant sur le tout, des Chinois, la queue de cheveux tordue en chignon, qui glissent entre les groupes leurs faces jaunâtres de magots impassibles. Tous gens peu scrupuleux, d’ailleurs, venus des champs de diamants après quelques peccadilles, enfants perdus des diggins qui se sont réunis dans le bassin du Zambèze, attirés par les récits plus enthousiastes peut-être que véridiques, dus à des aventuriers qui ont exploré dernièrement la région. On a parlé de placers opulents s’étendant non loin des cataractes Victoria, situées, comme l’on sait, par 25° 41’ de longitude Est du méridien de Greenwich, et 17° 41’ de latitude Sud. Il paraît que l’or et le diamant se rencontrent en quantités énormes sur ces terres, visitées seulement par de rares explorateurs, et cette nouvelle, vraie ou fausse, a suffi pour faire accourir, de tous côtés, les mineurs d’avant-garde. Ils sont bien un millier qui fouillent le sol, sans grand succès jusqu’alors, et s’empressent de transformer, à titre de consolation sans doute, leurs derniers morceaux d’or en liquides aussi incendiaires que variés.
Aujourd’hui, le diggin chôme. Ces mécréants observent rigoureusement la loi du repos dominical. Moins par esprit religieux, on le conçoit facilement, que pour avoir une bonne occasion de jouer à satiété, et de boire jusqu’aux extrêmes limites du possible, ou plutôt de l’impossible.
Quoi qu’il en soit du motif, l’immense tente rectangulaire, en toile blanche, solidement tendue sur ses pieux, qui forme le principal « monument » de la cité de l’avenir, est littéralement bondée d’un public affairé et altéré. Les mixtures pharmaceutiques, si chères aux palais anglo-saxons, circulent en laissant une senteur étrange de drogue et de parfumerie combinées, des champagnes innommés détonnent bruyamment, des vins bleuâtres colorent de nuances violettes les tables de bois brut, des alcools, dont la chimie organique rechercherait vainement la formule, flambent avec d’âcres odeurs empyreumatiques, à la grande joie de tous ces buveurs dont les gosiers corrodés ne pourraient s’accommoder de substances moins incendiaires, sinon complètement inoffensives.
La surexcitation produite par l’absorption de ces boissons redoutables suffirait pour expliquer le motif de cette querelle qui va vraisemblablement amener mort d’homme, et dont l’éventualité défraye toutes les conversations. Ce motif, on l’a vu, est bien futile, puisqu’il s’agit d’un simple verre d’eau renversé, par mégarde peut-être, par un consommateur qui, lui, n’a rien de commun avec son adversaire, du moins au point de vue de la sobriété. Mais dans ces sociétés mélangées, composées de fiévreux auxquels les plus monstrueux excès sont familiers, qui ne connaissent aucun frein, sauf celui de la force brutale, les moindres incidents acquièrent aussitôt une importance capitale.
En outre ce buveur, cet ivrogne plutôt, est Américain. Or, quand on connaît le grossier sans-gêne des représentants de cette race Yankee, qui s’intitulent eux-mêmes « hommes moitié crocodiles et moitié chevaux », on ne saurait être étonné qu’un incident aussi simple ait produit, séance tenante, un casus belli , pour peu que le buveur d’eau ait été le moins du monde susceptible. Tout autre se fût excusé. L’Américain a beuglé un rire énorme, s’est contenté de comprimer entre ses mâchoires le gros paquet de tabac qu’il mastique avec sensualité et d’envoyer, jusque sur les pieds de l’étranger, un long jet de salive noirâtre. Peuh ! Un pauvre diable qui boit de l’eau ! Qu’est-ce que ça peut bien être ! Puis, enfin, il n’a guère plus de cinq pieds de haut, et ne parait pas peser plus de cent livres. Un homme construit sur un tel gabarit qui ne « vaut » pas au moins cent mille dollars, est moins que rien, un puceron, un insecte importun qu’on écarte d’une chiquenaude.
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