Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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Alexandre avait tué cinq jours auparavant un couagga ( equus quaccha ), solipède assez semblable comme forme au zèbre, mais un peu plus petit. En outre, les bandes transversales qui ornent d’une façon si merveilleuse la robe du zèbre, n’apparaissent plus, sur le couagga qu’au cou, à la tête et aux flancs. Le guide Zouga avait mis de côté la panse de l’animal, prétendant, et avec raison, qu’elle constitue le meilleur récipient pour conserver l’eau potable. Cette outre africaine ayant été remplie à une flaque d’eau vaseuse, son contenu a constitué pendant deux jours l’unique ressource de la caravane. Depuis vingt-quatre heures elle est complètement vide, et chacun est en proie aux tortures d’une soif affreuse. Le policeman surtout, que la fièvre dévore, pousse des cris étranglés et semble plongé dans un délire furieux. Il a eu pourtant la plus abondante part, et ses compagnons ont héroïquement renoncé à une partie de leur ration, en considération de sa blessure. Sacrifice bien méritoire, dont le pauvre diable ne peut même pas apprécier tout le prix car il a la tête perdue. Les chevaux se traînent à peine, et les hommes, la gorge ardente, les lèvres crevassées, la langue tuméfiée, s’avancent lourdement, et titubent à chaque pas, pris de vertige.
Zouga soutient leur courage en leur annonçant qu’il connaît une fontaine assez rapprochée, et qu’ils auront dans la soirée une eau limpide et abondante. Pourtant, rien dans la configuration du terrain ne fait pressentir l’approche de cette source qui seule peut sauver d’une mort certaine les malheureux voyageurs. À perte de vue, le terrain conserve sa morne et désespérante monotonie. Partout des herbes jaunies, partout des îlots de sable desséché, d’où émergent de maigres broussailles ou des arbres rabougris. Il n’y a plus ni melons d’eau, ni racines tuberculeuses. Les pauvres habitants du Kalahari ont depuis longtemps dévoré tout ce qui est susceptible de renfermer un atome de liquide.
Albert de Villeroge, familiarisé par un séjour antérieur en Afrique Australe avec les mystères de cette terre désolée, montre au guide, d’un geste découragé, des bandes de gelinottes qui s’envolent avec de rapides ronflements d’ailes. Les gelinottes sont en général des oiseaux sinistres qui ne se nourrissent que d’insectes et que l’on rencontre seulement dans les terres arides et brûlées. Nul autre oiseau de rocher ne s’enlève sur leur passage, ce qui annonce obstinément le plus complet abandon de la nature.
– Patience, chef, murmura le guide, patience et courage.
– Mais, vois donc, mon pauvre Zouga, si tous les animaux que nous rencontrons n’appartiennent pas aux espèces qui peuvent presque absolument se passer de boire.
» Que ne jouissons-nous hélas ! du même privilège.
» Tiens ! encore un steinbock! [7] Antilope ibex.
Et ce pouti... [8] Cephalopus mergens.
[Voici un troupeau de gemsbocks. [9] Oryx eapensis.
» Depuis ce matin, nous ne trouvons que des élans, [10] Oryx eapensis.
des coudous, [11] Strep iceros capensis.
des springbocks, [12] Gazella euchore.
des porcs-épics [13] Hysirix cristata.
ou des autruches. Tu sais bien que tous ces damnés animaux peuvent vivre comme de véritables salamandres dans cette atmosphère de feu, et ne pas s’apercevoir du manque d’eau.
Le guide sourit et montra du bout de son doigt, sec comme un bâton de réglisse, une trace récente de dimensions considérables, et profondément marquée sur le sol.
– Rhinocéros, dit-il simplement.
– Je le veux bien. Mais qu’est-ce que cela prouve ?
– Que si les animaux que tu viens de me nommer peuvent être éloignés de cinquante ou soixante milles d’une source, le rhinocéros ne saurait s’en écarter de plus de sept ou huit.
» Tiens ! regarde.
– Je vois là-bas, à perte de vue une troupe de girafes...
– Et ces gnous [14] Catoblepas gnu .
qui s’enfuient sur la gauche.
– Parbleu, ce ne sont pas les quadrupèdes qui manquent. Il y a aussi des buffles, des zèbres, des pallahs. [15] Antilope melampus.
– Eh ! bien, la présence des girafes, des gnous, des buffles, des zèbres et des pallahs, nous annonce, comme celle du rhinocéros, que l’eau n’est certainement pas éloignée de plus de sept ou huit milles.
– Allons, mes amis, s’écria d’une voix étranglée le jeune homme, un peu de courage. Il paraît que nous arrivons.
Les chevaux avertis par leur instinct, relèvent la tête et reprennent un peu d’énergie. Les hommes, encouragés par la perspective d’une prochaine délivrance, redoublent d’efforts. La petite troupe marche pendant près de trois heures dans un morne silence, puis, bêtes et gens complètement épuisés, s’arrêtent au milieu d’un taillis épais, composé de buissons et d’arbres couverts de fleurs lilas, appartenant à la famille des légumineuses.
– C’est là, dit Zouga d’une voix triomphante.
– Mais il n’y a que du sable, s’écrient désespérés les Européens.
– À boire !... À boire !... râle la voix rauque de master Will.
Le guide reconnaît un îlot de sable légèrement déprimé en forme de cuvette, dont le fond, piétiné par les animaux, conserve les empreintes nombreuses de sabots aigus. Il s’accroupit sans mot dire, et voyant la prostration des blancs, se met à fouiller le sable à pleines mains.
– Eh ! que fais-tu donc là ? demande Alexandre.
– Je creuse le puits. Peux-tu m’aider ?
– Oui, que faut-il faire ?
– Comme moi. « Dig » (creuse).
» Mais tes mains fines sont trop faibles, tes doigts seront bientôt ensanglantés. Prends ton sabre et fouille ce sable.
– ... Et nous trouverons l’eau ?
– Oui.
– En es-tu certain ?
– Autant qu’il est possible à une pauvre créature humaine.
– Et si ton espoir est trompé !
– Il nous faudra marcher près de trois jours pour arriver à une nouvelle source.
– Ce serait pour nous la mort.
– Rassure-toi, chef, l’eau est ici. Vois, le sable commence à devenir humide.
Alexandre, le moins éprouvé par la soif, n’est pas resté inactif pendant ce rapide colloque. Albert, Joseph et le Révérend, stimulés par l’exemple, font de leur mieux et fouillent avec acharnement. Master Will lui-même se traîne sur le sol et se met à gratter de sa main valide.
Ils déblayèrent de la sorte un espace pouvant mesurer deux mètres carrés sur autant de profondeur. Zouga dut bientôt modérer leur ardeur, et leur recommander expressément de ne pas percer la couche assez dure formant le fond imperméable du trou. Car une fois cette couche perforée, l’eau s’échapperait immédiatement pour ne jamais reparaître.
L’instinct du guide ne l’avait pas trompé. Lorsque les terrassiers improvisés arrivèrent à ce fond solide, une eau claire, fraîche et limpide commença à sourdre lentement et de tous côtés, mais parallèlement à la cuvette, c’est-à-dire à la base des parois de l’excavation.
Les voyageurs haletants, congestionnés, durent souffrir les derniers tourments d’une attente qui leur parut longue d’un siècle, jusqu’à ce que le précieux liquide se fût amassé en quantité suffisante pour parer au plus pressant besoin.
Puis, ce fut une joie, une furie, un délire, que comprendront ceux qui, sous un soleil torride, ont enduré cette épouvantable torture à laquelle nulle souffrance humaine ne saurait être comparable. Toute prudence est oubliée. Ces malheureux dont le sang est épaissi par des sueurs profuses, dont les viscères sont desséchés par une atmosphère de hauts fourneaux, dont le corps est émacié comme après un jeune absolu de quinze jours, se ruent sur l’élément bienfaisant, et absorbent avec une brutalité de fauves cette eau qui infuse à leur organisme une existence nouvelle.
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