Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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Il s’aperçut bientôt qu’il faisait trop d’honneur à l’ingéniosité de ce prétentieux personnage, en remarquant la persistance avec laquelle il cherchait un moyen pratique de rester en compagnie des trois Français, sans pour cela leur inspirer de défiance.
– Ah ! pardieu, se dit-il en comprimant une irrésistible envie de rire, l’imbécile eût été acheté par mes compères Klaas, Cornélis et Pieter, qu’il n’eût pu mieux faire.
» Le diable m’emporte, il réalise absolument la première partie de notre programme, et croit de bonne foi que les Français ont assassiné le juif !...
» La police est décidément une merveilleuse institution. Le drôle sera capable d’empoigner ses bienfaiteurs quand il en trouvera l’occasion. Ce n’est certes pas moi qui m’en plaindrai.
» Dans tous les cas, il se gardera bien de leur parler de l’assassinat. De ce côté, sécurité complète.
» Écoutez-moi, master Saunders, dit-il au blessé, votre situation me touche profondément. Je conçois très bien que dans l’état déplorable où vous vous trouvez, il vous soit impossible de vous réfugier chez les Boërs. Je ne suis qu’un pauvre missionnaire sans autre ressource que mon bon cœur et mon grand désir de porter les lumières de la foi chez les malheureux sauvages.
» Mon intention est de pousser jusqu’au Zambèze. C’est je crois la destination de nos voyageurs. Restez avec moi. Je vous attache, si vous le voulez bien, à ma personne. Nous ferons route avec eux, et au retour, l’œuvre des missions qui, vous le savez, est fort riche, saura récompenser votre dévouement.
Master Will accepta avec transport cet arrangement concordant si bien avec ses projets. Albert et Alexandre qui s’étaient de prime abord attachés à lui en raison du service éminent qu’ils lui avaient rendu, donnèrent bientôt leur approbation au plan du Révérend dont ils étaient loin, on le devine, de soupçonner l’infamie.
C’est ainsi que la petite troupe, augmentée de deux recrues, s’avança dans le désert de Kalahari. Les noirs approvisionnés pour longtemps – le troisième éléphant avait été retrouvé mort à dix kilomètres environ – les avaient quittés en les comblant de bénédictions. Quant à leurs serviteurs indigènes, appréhendant les fatigues et les dangers ultérieurs, ils avaient jugé à propos de disparaître.
Seul, le guide auquel la fréquentation de l’illustre Livingstone avait inspiré une vive sympathie pour les blancs, avait consenti à les accompagner. Bien qu’il ne possédassent aucun de ces objets de pacotille si chers à tous les hommes primitifs, le brave garçon, confiant dans la promesse d’une indemnité après le voyage, avait quitté les siens pour les conduire à travers la vaste solitude qui s’étend en 29° et 20° de latitude Sud.
C’est un Betchuana pur sang qui se nomme Zouga. Sa parfaite connaissance de la région rend sa présence très précieuse, indispensable même, aux membres de la petite expédition qui se sont lancés, un peu à la légère, dans une aventure bien périlleuse.
En effet, quoique le désert de Kalahari soit couvert d’herbes abondantes, qu’il produise une grande variété de plantes, que l’on y rencontre de vastes fourrés composés non seulement d’arbustes et de broussailles, mais encore de grands arbres, il n’en est pas moins aussi desséché, peut-être davantage que l’immense plaine saharienne. Ce nom de désert lui a d’ailleurs été donné, parce que l’on n’y trouve pas d’eau courante, et que les sources y sont très rares.
C’est une vaste étendue de terrains parfaitement unis, coupés en différents endroits par le lit desséché d’anciennes rivières, et parcourus en tous sens par différentes espèces d’animaux, entre autres, certaines variétés d’antilopes dont l’organisme exige peu au point d’eau. Le sol se compose d’un sable doux, légèrement coloré, c’est-à-dire de silice presque pure. Ces lits des anciennes rivières sont bordés d’alluvions durcies par le soleil, et possédant la solidité et l’imperméabilité de la roche. Pendant la saison humide ces terrains forment des réservoirs qui conservent un certain temps les eaux tombées du ciel.
Les herbes, très abondantes, croissent en touffes vigoureuses, séparées çà et là par des espaces où le sol se montre complètement nu, ou couvert de plantes à tiges rampantes. Ces plantes profondément enracinées, ressentent les effets de la chaleur qui est excessive, et présentent quelques particularités singulières. Ainsi, la plupart possèdent des racines tuberculeuses, et sont conformées de façon à fournir à la fois un aliment et un liquide pendant la période de sécheresse, époque où l’on chercherait vainement de quoi étancher la soif ou apaiser la faim. Enfin, en raison d’une curieuse propriété d’adaptation, une de ces plantes qui, dans son état normal, porte des racines fibreuses, acquiert des tubercules quand la présence d’un réservoir devient indispensable à sa végétation. C’est une cucurbitacée qui se modifie selon la nature du terrain où elle croit et qui porte un petit concombre écarlate pouvant servir d’aliment. Une autre plante, appelée Mokomi par les indigènes, est herbacée et rampante. Elle produit comme un chapelet de tubercules sphériques de la grosseur de la tête et qui se trouvent rangés circulairement sous terre. Les indigènes se servent pour les découvrir d’un procédé ingénieux, mais qui nécessite une oreille particulièrement impressionnable. Ils prennent une pierre, frappent le sol de coups secs, et découvrent par la différence du son le point où sont enfouies les précieuses racines. Leur incroyable habileté ferait l’admiration de nos médecins qui savent reconnaître à la percussion, les altérations subies par les viscères d’un organisme humain. On y trouve encore le magnifique et délicieux melon d’eau ( Cucumis cafler ), qui s’appelle kêmê dans ce pays. C’est un manger exquis, tonique et rafraîchissant tout à la fois, qui est un véritable bienfait pour l’homme, et dont les animaux se régalent à l’occasion. Non seulement les herbivores, comme l’éléphant et le rhinocéros, mais encore les carnassiers comme les lions, les hyènes, les chacals, les rongeurs même, apprécient à l’occasion la saveur de cette manne qui satisfait aux appétits les plus divers.
Ce territoire est habité par des tribus composées de Bushmen et de Bakalaharis. Les Bushmen, que certains ethnographes rapportent à la famille des Hottentots, sont généralement de petite taille sans avoir pour cela la difformité des nains. Ce sont de vrais nomades, qui ne cultivent jamais la terre et n’élèvent pas les animaux domestiques. Chasseurs passionnés, leur vie se passe à la poursuite du gibier qu’ils traquent sans trêve ni merci, et qu’ils dévorent sur place, avec des racines, des fèves et des fruits sauvages que les femmes sont chargées de recueillir. Maigres, nerveux, infatigables, ils sont, comme l’Arabe du désert, susceptibles d’endurer des fatigues excessives et des privations inouïes.
Les Bakalaharis, qui sont un rameau de la famille des Betchuanas, se livrent au contraire, avec passion à l’agriculture et à l’élevage du bétail. Ils façonnent à la houe des champs qu’ils défrichent patiemment, bien que trop souvent, ce terrain ingrat ne leur donne, en récompense de vaillants efforts, qu’une piètre récolte de melons et de citrouilles. Des racines, quelques grains de millet, du lait de chèvre, tel est le maigre ordinaire de ces pauvres gens.
Les cinq Européens et leur noir conducteur se trouvent depuis une semaine dans ce désert dont la grande solitude australienne peut seule donner une idée, toutes proportions gardées d’ailleurs. Les privations ont été bien dures déjà ; et si à plusieurs reprises la petite troupe s’est couchée sans dîner, la disette d’eau, en revanche, a été presque constante. Il a fallu, dès le second jour, abandonner les défenses des trois éléphants que portait un des chevaux. L’animal devant fournir à l’alimentation générale le contingent de ses quatre jambes, il ne fallait pas songer à lui imposer un surcroît de charge qui l’eût bientôt mis sur les dents. Alexandre, Albert ou Joseph, l’enfourchaient à tour de rôle et le lançaient à la poursuite d’une antilope, d’un buffle ou d’une girafe. L’autre cheval servait à transporter master Will dont le bras immobilisé dans l’appareil que l’on sait, se solidifiait lentement. Le Révérend, son chapeau de soie sur la tête, flottant dans sa redingote de clerc d’huissier, avait marché jusqu’alors en homme auquel tous les besoins de la vie matérielle demeurent inconnus.
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