Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
Здесь есть возможность читать онлайн «Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Издательство: Marpon & Flammarion, Жанр: Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
- Автор:
- Издательство:Marpon & Flammarion
- Жанр:
- Год:неизвестен
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4.5 / 5. Голосов: 2
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Est-ce le lion ?... est-ce l’autruche ? patoisa le noir dans son mauvais anglais.
– Comment ! l’autruche, demanda Alexandre, est-ce que ?...
Un vacarme assourdissant lui coupa la parole. Comme si le cri poussé tout d’abord par le mystérieux virtuose eût été un signal, une formidable symphonie s’éleva soudain au milieu de l’énorme futaie africaine, roula sous les arceaux de verdure, et se répercuta sur les eaux de la rivière en un tonnerre lointain. Telle était l’intensité de cette musique endiablée, que les trois amis éprouvaient dans la poitrine ces trépidations produites par le passage d’une voiture pesamment chargée, ou la course d’un train de chemin de fer lancé à toute vitesse.
Ces voix terribles partaient de droite, de gauche et du centre, preuve que les nocturnes musiciens se tenaient en ligne devant le campement. Le volume de cette rafale de rugissements prouvait que les exécutants étaient nombreux, que l’orchestre, en un mot, était au grand complet.
Enfin, quelques cris aigus, semblables aux notes aigres d’un fifre, piquées au milieu d’un tutti de cuivres, se firent entendre distinctement.
– Ce n’est pas l’autruche, cria le guide aux oreilles d’Alexandre. C’est bien le lion.
– Pourquoi ?
– J’entends le chacal qui chasse pour lui.
– Il n’est pas possible qu’un seul lion produise un pareil tintamarre. Il doit y en avoir une demi-douzaine au moins.
– Tu as raison. Mais ceux-là sont attirés par le « beultong » qui sèche aux branches et aussi par l’odeur du pied d’éléphant qui cuit dans le trou.
– Tandis que celui dont tu parles...
– C’est le chef, le grand lion qui ne mange que des proies vivantes. Il poursuit en ce moment une gazelle ou un buffle. Le chacal le guide comme un chien.
– Mais, nous, qu’allons-nous faire ?
– Rien. Il n’y a aucun danger. Les lions ne nous attaqueront pas. Ils ont bien trop peur de l’homme, surtout du blanc.
– Tu m’étonnes. N’importe. Il n’en est pas moins désagréable d’être ainsi interrompu dans son sommeil.
» Si seulement j’apercevais dans l’ombre les yeux d’un de ces braillards, je serais heureux de lui envoyer une balle de huit à la livre, ne fût-ce que pour le faire taire un moment.
– Tiens... vois !...
Le rideau de brumes flottant devant la lune venait de se déchirer, et l’astre des nuits, qui possède dans ces solitudes un incomparable éclat, illumina la clairière comme en plein jour. Le jeune homme vit distinctement, à trente pas environ, une forme noire hardiment découpée, immobile comme un tronc d’arbre au milieu des herbes courtes et d’une nuance plus claire. Il reconnut, sans erreur possible, à ses contours particuliers, la silhouette d’un grand lion gravement accroupi sur son train de derrière.
Quelque peu impressionnable qu’il fût, Alexandre eut comme un éblouissement. Eh ! quoi, cette proie facile qui s’offrait ainsi bénévolement à ses coups était ce splendide monarque africain, la terreur de la plaine et des grands bois ! Il allait, lui, le modeste Nemrod beauceron, jeté par les hasards de la vie, dans cet immense désert de Kalahari, pouvoir réaliser les prouesses de ces chasseurs enthousiastes dont les exploits appartiennent à la légende. Après avoir mis à mort douze heures auparavant l’éléphant, ce colosse que sa vigueur et sa ruse rendent presque inabordable, il compléterait sa série par le meurtre d’un lion !
Ces réflexions, longues à écrire, traversèrent sa pensée comme un éclair, au moment où il relevait lentement le canon de sa carabine, en prenant sa ligne de tir de bas en haut. Il chercha son guidon, le vit scintiller et se découper en un point lumineux sur la tête du fauve. Son arme resta deux secondes immobile, puis une lueur rapide surgit du canon. Avant que le tireur, empêché par l’épais nuage de poudre, eût pu juger de son coup, le lion, frappé par l’énorme projectile de soixante-cinq grammes, faisait en avant un bond de dix mètres, puis, roulait sur le sol, en poussant d’horribles rugissements de colère et de douleur.
– Bien touché, Alexandre, cria la voix joyeuse d’Albert. Sais-tu que tu n’y vas pas de main morte !
» Sacrebleu, le beau coup ! Je gage que ta balle a frappé ce grand matou rageur au beau milieu du mufle.
» Mais, vois donc quelle série de cabrioles... Et cette manière de comprimer son museau entre ses deux pattes, comme s’il voulait en arracher ton morceau de plomb !
» Peine perdue, mon camarade. C’est chevillé dans ta face par quinze grammes de poudre superfine...
La détonation de la carabine avait momentanément imposé silence aux fauves dont quelques-uns avaient dû être précédemment édifiés sur les effets de ce tonnerre. Seul, le blessé, frappé mortellement sans doute, gémissait plaintivement, mais avec une intensité allant toujours en diminuant.
Alexandre venait de remplacer sa cartouche vide et cherchait, l’ambitieux, à faire coup double, quand un frémissement de branches, bientôt suivi d’un cri d’angoisse et de terreur se fit entendre à quelques pas.
C’était un appel désespéré poussé par une voix humaine, et tel était l’accent de cette plainte déchirante, que les trois blancs se sentirent frémir.
Étant donné le voisinage des lions, le malheureux qui implorait ainsi l’assistance des chasseurs était un homme perdu.
– À moi !... à moi !... gémissait-il.
» I am lost ! ...
Albert, cédant aux instincts de sa nature plus brave que réfléchie, allait bondir vers le point d’où partaient les cris. La main d’Alexandre s’abattit lourdement sur son épaule.
– Du calme, ami. Tu cours à une mort certaine.
– ... Et inutile, renchérit Joseph.
– À moi !... cria une dernière fois la voix qui devint faible comme un souffle.
Puis, on entendit un bruit étouffé produit comme par la chute d’un corps assez pesant, et un grand lion, tenant dans sa gueule une masse blanchâtre, traversa lentement la clairière. Les trois amis terrifiés, reconnurent dans ce corps inerte, que le félin portait avec autant de facilité qu’un chat le ferait d’une souris, la silhouette d’un homme.
D’un mouvement machinal, Albert porta sa carabine à son épaule et fit feu sans pour ainsi dire avoir visé. Il n’est pas de chasseur qui n’ait ainsi, dans un cas désespéré, jeté son coup de fusil d’une façon en quelque sorte instinctive et généralement avec un plein succès.
Ce tir « au coup d’épaule » arrêta net le lion qui laissa tomber sa proie et s’accroupit lentement. La tête droite, la gueule ouverte, la face tournée vers ces adversaires inattendus, il se mit à rugir d’une façon formidable, pendant que ses griffes, posées à plat sur le malheureux qui ne donnait plus signe de vie, semblaient pétrir sa chair inerte.
Albert, Joseph et Alexandre mirent froidement en joue.
– Feu !... cria ce dernier.
Les trois coups n’en firent qu’un seul. Le félin se dressa de toute sa hauteur, recula tout debout comme un cheval qui se cabre, fit trois ou quatre pas sur ses pieds de derrière et retomba foudroyé.
En dépit des prières du guide qui craignant, non sans raison, les dernières convulsions d’agonie du félin frappé à mort, les adjurait de rester à leur place, Albert et Alexandre, insouciants du péril, se précipitèrent vers le malheureux étendu sur le sol. Pendant que son ami envoyait au lion le coup de grâce, Alexandre soulevait le blessé dans ses bras robustes, et l’apportait près du foyer. C’était un Européen. Le pauvre diable était, à première vue, dans un état déplorable. De longs sillons sanglants balafraient son dos, et un de ses bras, brisé sans doute par les terribles crocs de l’animal, pendait le long de son corps.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.