Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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» Lorsque vous rencontrez un lion en plein jour et si, échappant à des idées préconçues, vous ne croyez pas avoir devant les yeux quelque chose de très majestueux, vous apercevez tout simplement un animal un peu plus fort que le plus gros dogue que vous ayez jamais vu et dont les traits se rapprochent beaucoup de ceux que présente la race canine. [6] Le lion à museau de chien , plus petit que les autres, est spécial à l’Afrique de Sud.
Sa face ne ressemble guère à celle que les gravures nous offrent ordinairement. Le nez se prolonge en museau de chien et a fort peu de rapport avec celui dont les peintres conservent la tradition.
» La même idée qui a poussé les peintres modernes à représenter le lion sous des traits de fantaisie, a conduit des sentimentalistes à regarder son rugissement comme le plus terrible des cris de la terre. Nous avons entendu ce « rugissement majestueux du roi des animaux », cette voix est bien faite pour inspirer la crainte lorsqu’elle se mêle au bruit du tonnerre de cette contrée, quand la nuit est si noire, qu’après chaque éclair aussi brillant que rapide, vous êtes comme frappé d’une cécité complète, alors que la pluie tombe avec une telle violence que votre feu s’éteint et vous laisse sans protection, n’ayant pas même celle d’un arbre ou de votre fusil qui, tout mouillé, peut rater au premier coup. Mais lorsque vous êtes dans un chariot, la chose est différente, et vous écoutez ce rugissement du lion sans respect ni terreur.
» Le cri de l’autruche est aussi retentissant et n’a jamais effrayé l’homme. Cette assertion que j’ai émise il y a quelques années, ayant été révoquée en doute, je me suis dès lors soigneusement enquis de l’opinion des Européens qui ont entendu l’un et l’autre. Je leur ai demandé s’ils pouvaient découvrir la moindre différence entre ce rugissement du lion et celui d’une autruche. Ils m’ont tous répondu qu’ils n’en trouvaient aucune à quelque distance que l’animal fût placé.
» Enfin, la chasse au lion avec des chiens est fort peu dangereuse comparativement à celle du tigre de l’Inde. Car, dans ces circonstances, le lion lancé par la meute qui le réduit aux abois, donne au chasseur le temps nécessaire pour le viser avec calme et le tirer à loisir.
» Il faut s’attendre à trouver les lions en grand nombre dans tous les endroits où le gibier est abondant. Ils se réunissent par bandes de six ou huit individus pour aller chercher pâture. On est toutefois beaucoup plus en danger d’être écrasé dans les rues de Londres, que d’être dévoré par les lions, à moins que l’on ne se mette à les chasser. Rien en vérité de ce que j’ai vu ou entendu raconter à leur égard ne saurait faire obstacle aux desseins d’un homme courageux et l’arrêter dans sa course... »
Le jour allait paraître, et les Européens s’apprêtaient à se mettre à la recherche de l’éléphant blessé, après avoir dépouillé les deux lions tués pendant la nuit. Le malade venait de s’éveiller. Il paraissait plus calme et ne jetait plus sur ses sauveurs des regards effarés.
Une acclamation joyeuse salua l’arrivée d’un nouveau personnage que sa mise hétéroclite fit reconnaître au premier abord.
– Comment ! s’écria avec son habituelle cordialité Albert de Villeroge, en se précipitant vers le nouveau venu, c’est vous, mon Révérend ?
» Ah ! parbleu, nous sommes enchantés de vous revoir. Vous avez pu enfin échapper à votre orchestre ambulant.
» Mes compliments sincères. Tenez, asseyez-vous et mangez. Les reliefs de notre festin suffiront amplement à vous rassasier si vous avez faim. Nous allons faire une petite excursion. Vous permettez, n’est-ce pas ?
– Mille remerciements, messieurs. J’accepte de grand cœur votre offre si bienveillante. Je n’en puis plus de fatigue et d’inanition.
Puis, son regard tombant sur le blessé, il put à peine réprimer un tressaillement rapide.
– Ouais !... dit-il en aparté. Qu’est-ce que cela signifie ? Master Will ici... Will le policeman de Nelson’s Fountain ?
» Soupçonnerait il la vérité ?
» Dans tous les cas, jouons serré.
VIII
Policeman et bandit. – Le personnel de la caravane s’augmente d’un guide, d’un espion et d’un ennemi. – Le désert de Kalahari. – Tubercules alimentaires et melons d’eau. – Percussion appliquée à l’alimentation. – Bushmen et Bakalaharis. – Usage auquel on affecte dans le désert la panse du couagga. – La soif !... – Pronostics fâcheux tirés de la présence des gelinottes. – Quadrupèdes pouvant presque se passer de boire. – Inductions résultant de la vue d’une trace de rhinocéros. – Une citerne invisible dans le Kalahari. – De l’eau. – Source tarie. – Désastre.
L’agent de police et le faux missionnaire avaient, l’un et l’autre, trop d’intérêt à suivre les trois Européens, pour ne pas vivre en bonne intelligence et se comprendre à demi-mot. Le Révérend – nous devons le désigner sous ce nom jusqu’à nouvel ordre – sut mettre à profit, avec une habileté diabolique l’absence de ses hôtes, partis à la recherche de l’éléphant blessé par Joseph. Il se fit câlin, naïf, persuasif, et roula comme un maquignon normand le policeman qui crut, sincèrement, avoir battu à plat le pauvre prédicant.
Master Will, en dépit de sa faiblesse, ne perdait pas la tête. Reconnu par son interlocuteur dont il avait à plusieurs reprises contemplé, sur le kopje, l’osseuse et antipathique personne, il ne pouvait songer à dissimuler son identité. Restait à expliquer sa présence sur les confins du désert de Kalahari au moment où les Français le tirèrent avec tant d’à propos de la gueule du lion. Master Will n’était pas embarrassé pour si peu. Il se donna pour un matelot américain ayant abandonné son navire à Durban. La misère l’avait contraint d’accepter les fonctions d’agent de la police coloniale, puis, désespéré de végéter ainsi dans un poste subalterne, il avait déserté de nouveau au moment où son chef l’envoyait à la poursuite des assassins du mercanti de Nelson’s Fountain. Cette mission, disait-il, ne pouvait lui procurer le moindre avantage, car, en cas de réussite, l’honneur et le profit eussent été pour son chef, tandis que lui, master Will, n’eût reçu qu’un blâme sévère en récompense de ses fatigues, au cas fort probable où il eût échoué. De là sa fuite précipitée.
Il tenta de gagner les colonies hollandaises, s’égara en cherchant un gué pour traverser une rivière, tourna sur lui-même, ne put s’orienter au milieu de la forêt, et s’en vint, finalement, après avoir perdu son cheval, tomber de fatigue et de besoin près de l’éléphant éventré par le rhinocéros. Éveillé par le coup de carabine d’Alexandre, il essayait de se diriger vers le point d’où était partie la détonation, quand il se sentit saisi comme par une tenaille de fer, et emporté à travers bois. Il s’évanouit sous cette formidable pression, et ne reprit ses sens qu’en se trouvant au milieu du campement.
Le Révérend, tout en paraissant croire, comme article de foi, cette fable grossière, se demandait intérieurement si le détective ne connaissait pas ses accointances avec les assassins du drayman. Si le chef de la police s’était par hasard avisé de faire suivre par d’habiles limiers la piste des trois Boërs... Si d’autre part master Will avait été mis aussi à ses trousses. Cette hypothèse qui n’avait rien de déraisonnable, ne causait pourtant nulle inquiétude au Révérend. Il ne courait aucun danger immédiat, en somme, puisqu’il n’était pas sur la terre anglaise, et il valait bien mieux avoir près de lui le policeman dont il saurait bien se débarrasser plus tard.
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