Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация
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Bien que master Will, le policeman du kopje de Nelson’s Fountain, se regardât comme le plus habile détective du Royaume-Uni, il n’en fut pas moins forcé de s’avouer que l’entreprise dont il venait d’assumer, peut-être inconsidérément, la responsabilité, était hérissée de difficultés. Si l’opinion particulièrement avantageuse qu’il professait pour ses propres mérites l’avait poussé dans cette aventure au moins scabreuse, si, qu’on nous pardonne l’expression, il s’était emballé d’une façon insolite pour un tempérament Anglo-Saxon, la froide réalité produisit sur son enthousiasme l’effet d’une douche glacée.
L’émotion causée par l’assassinat du mercanti s’était, en quelques moments, calmée comme par enchantement. Le Champ de Diamants avait repris sa physionomie affairée ; les coups de pic résonnaient dans les claims, les seaux de cuir évoluaient en grinçant sur les fils de fer, et les diggers, un moment distraits par le sanglant épisode de la nuit, se livraient à leurs travaux avec la même âpreté. Ces fiévreux avaient, pardieu ! bien autre chose à faire que de s’occuper plus longtemps de ce lugubre incident. Ah ! si les coupables avaient été pris sur le fait et lynchés séance tenante, peut-être eût-on consenti à donner quelques instants à la contemplation d’une bonne pendaison. Les distractions sont rares, au diggin. Mais, qu’importaient aux mineurs les larmes d’une orpheline pleurant son unique soutien, qu’importaient aussi les réflexions plus ou moins désagréables d’un policier occupé à débrouiller les fils emmêlés comme à plaisir de ce drame mystérieux.
Les heures s’écoulaient, et master Will ne pouvait se résoudre à prendre une détermination. Aussi, les quolibets lancés par ses collègues, tombaient-ils drus comme grêle sur le présomptueux détective. Leurs lourdes plaisanteries eurent au moins cet avantage de l’arracher, en apparence du moins, à ses préoccupations, et de lui faire montrer une assurance qu’il était loin de posséder.
– C’est bon... c’est bon... répondit-il d’un ton bourru. Rira bien qui rira le dernier. Mêlez-vous de vos affaires. Les miennes ne vous regardent pas. Je ne vous demande ni aide ni conseil.
» Il me faut un congé. Je me l’accorderai si on me le refuse. Quant au reste, je saurai m’en arranger.
Là-dessus, master Will, prenant un parti héroïque, bourra son havresac d’objets indispensables, apprêta ses armes, sella son cheval, et se mit en route en conduisant sa monture par la bride. Il battit en tous sens le champ de Diamants, inspecta les claims, interrogea les mineurs, s’enquit minutieusement des départs ou des arrivées, et s’assura que sauf les Boërs et les Français, nul individu étranger au personnel du kopje n’avait paru sur le diggin.
Bien qu’il y eût là un millier de travailleurs, parmi lesquels bon nombre de gens sans aveu, pouvant être regardés comme susceptibles de commettre un attentat analogue à celui dont le Juif avait été victime, la pensée du détective revenait sans cesse à ces six hommes d’aspects si différents. C’était une sorte d’obsession inconsciente à laquelle il ne pouvait se soustraire, et qui le hantait comme un invincible pressentiment.
– Après tout, se dit-il, pourquoi pas ? Ces Français n’ont fait que paraître et disparaître. Celui qui travaillait ici, a eu affaire dans la soirée avec le mercanti. Leur fuite nocturne pourrait être au moins compromettante.
» D’autre part, ces lourdauds de Boërs me font l’effet d’un joli trio de sacripants. Quel pouvait bien être le motif de leur court séjour sur le kopje ? L’un d’eux, en m’apportant cette gaine de couteau, a-t-il eu l’intention de me donner un indice relatif à l’assassin, ou de me lancer sur une fausse voie ?
» Je ne puis pourtant pas me multiplier et suivre toutes ces pistes. Les Boërs sont partis de deux côtés. L’un se dirige vers le Sud, les autres vers l’Est. Les Français remontent vers le Nord. Que diable vont-ils chercher de ce côté ?
» Voyons, je dois m’arrêter à un plan quelconque. Il m’est impossible, sous peine d’être à jamais la risée de chacun, de m’éterniser ici. Il faut suivre les uns ou les autres. Pile ou face, Boërs ou Français. J’opinerais presque pour ces derniers. Car, en somme, cet objet que j’ai trouvé dans le wagon du Juif ne peut appartenir qu’à l’assassin, et mes boors (rustres) ne me paraissent guère susceptibles de posséder un pareil bijou.
» Bah ! allons au Nord. C’est là que je dois trouver la vérité.
Dès qu’il eut surmonté ses hésitations, master Will s’acharna dans cette idée dont la première conception avait été si laborieuse. Préférant une erreur à l’irrésolution, il se mit en route, sans plus de souci de sa position qu’il sacrifiait de gaieté de cœur, dans le cas fort probable où sa tentative aboutirait à un complet insuccès.
Puis, explique qui pourra cette contradiction, le détective, bien qu’il fût un homme absolument positif, croyait aveuglément à ses pressentiments. On peut voir qu’ils ne le trompaient qu’à moitié. Il est vrai que, en revanche, ils allaient probablement lui faire commettre une colossale bévue.
Retrouver la trace des trois Européens, dans ce pays habité par des noirs et des colons, était chose d’autant plus facile, qu’ils ne cherchaient aucunement à dissimuler leur passage. Le policeman vit dans ce laisser-aller une preuve d’endurcissement et aussi un indice de sécurité absolue. Les possessions anglaises finissant à deux journées à peine de marche de Nelson’s Fountain, master Will ne pouvait procéder à leur arrestation sur ce territoire appartenant à des chefs fort jaloux de leurs prérogatives. Mais les criminels – le détective eût affirmé sur sa vie leur culpabilité, – ne perdraient rien pour attendre. Il se faisait fort, lui, William Saunders, de rester collé à leur piste comme un incomparable limier, de les accompagner en quelque endroit qu’ils voulussent s’enfuir, et enfin de les livrer à la vindicte des magistrats, dès qu’ils auraient commis l’imprudence de mettre le pied sur la terre anglaise. Qu’importaient le temps, la distance, les privations, les maladies, à un homme trempé comme master Will.
Il répéta comme tout à l’heure les diggers : « Will, For ever !... »
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Il fut tout d’abord impossible à Albert de Villeroge et à Alexandre Chauny de reconnaître la cause du tumulte qui s’éleva soudain au bord de la rivière où avait eu lieu le massacre d’éléphants et la monumentale curée qui suivit. Les chevaux, après s’être cabrés violemment et avoir tenté des efforts désespérés pour rompre leurs attaches, restaient immobiles plantés sur leurs quatre pieds. Un tremblement convulsif les agitait, et des renâclements saccadés sortaient de leurs naseaux tendus vers la clairière. Les indigènes, surpris dans leur premier sommeil, mais alourdis par l’énorme quantité de viande qu’ils avaient absorbée, pouvaient à peine se mouvoir. Le plus grand nombre restèrent allongés sur les herbes comme des boas repus.
Seul, parmi eux, le guide conservait son sang-froid. Pendant que les trois Européens s’armaient avec ce calme qui est l’apanage de la véritable bravoure, il cherchait à percer de son œil d’enfant de la nature, les sombres masses de broussailles que la lune, voilée par des nuages blancs, éclairait insuffisamment. Il y eut quelques secondes d’accalmie, puis une note vibrante, que l’on eût dite lancée par un larynx de métal, éclata dans le silence de la nuit. C’était comme l’interrogation pleine de menace et de colère d’un fauve troublé dans la solitude où il régnait en souverain maître. Puis ce bruyant éclat de voix se fondit progressivement dans un grondement sourd, rauque, saccadé qui fit frissonner les feuilles, et assourdit les Européens plus intrigués qu’inquiets.
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